...abstinent " alcool " depuis bientot 6 ans...

En parler... oui pour te dire Bravo !
Pour aujourd'hui et pour les 2190 jours qui ont précédé.
Et pour demain et le jour d'après...

Je n'ai pas cette addiction mais je l'ai côtoyée de près.
Merci de cet espoir.

Dom

Parce que j'ai des proches (frère, amis) alcooliques, j'aimerais en savoir plus sur ton parcours.
Un ami est abstinent depuis plus de 2 ans.
L'autre commence à peine un traitement et une thérapie, après avoir enfin reconnu qu'il avait un problème.
Quand à mon frère, alcoolique depuis 30 ans, il va de traitement en traitement, de rechute en rechute. Je n'ai plus de contact avec lui actuellement.

Ma mère a été alcoolique durant 14 ans, au mois de février, elle a fêté ses 20 ans d'abstinence, je sais donc combien ce combat s'inscrit dans la durée et je vous félicite sincèrement d'avoir eu cette force et la volonté =D>! Le regard de l'entourage peut être impitoyable même des années après... Elle me dit vivre avec un mélange de honte et de fierté, difficile à équilibrer. Personnellement je suis très fière du courage dont elle a fait preuve et de la maman qu'elle a toujours été malgré sa maladie et l'enfer qu'elle a vécu ;)

bonjour,
pour repondre.....en bref sur la demarche...

" un jour alcool test...prison un jour...retrait de permis...commercial donc licencie....depression et trois mois avec la bouteille de wiski pres du lit.."
" un toubib...une adresse et un mois dans un centre special..therapie, discussion....etc "

le plus dur moralement est le retour chez soit,6 mois difficile...mais le regard de mes filles a ete le principal moteur.....

Il faut oublier le regard des autres car...personne est a l' abri de tomber dans le piege ...et autour de moi, car j'en parle ouvertement, sans complexe ni honte, un nombre impressionnant de personnes sont au bord de ce gouffre....!

a plus ...bizzzz

et pourquoi tu veux en parler? ca te fait du bien ou te démange?

je ne demande pas ca au hasard ;) ca fait 19 ans et quelques mois que je suis abstinente (et oué moi gt une ado alcoolique) et en fait là ca me fait plus rien de voir des gens boire ni de boire de l'eau moi mm... mais bon là en cas de gros stress je me prendrais plutot une clope qu'un verre vu la galère que ca a été pour s'arrêter. par contre je ne vois pas la nécessité d'en parler (dans l'absolu ;)) donc je demande...

pourquoi se cote agressif dans ta reponse....si cela peu aider a deculpabiliser...cetaines personnes....ce sujet a tellement ete tabou....

il ou elle boit...c'est un ou une ivrogne....; descendu direct...sans savoir qu' a cote il y a maladie...souffrance....etc......

desol si je t ai choque ou interpellée....bizzzzzz

alors là je vois pas où c'est agressif... c'est de la curiosité c'est tout. si ca avait été agressif je n'aurais pas parlé de ma propre abstinence parce que je ne considère pas ca comme étant exceptionnel ni rien... pour ce n'est qu'un épisode terminé de ma vie, et voilà maintenant je continue et basta. c'est pour ca que je ne vois pas l'utilité d'en parler. quand on en a finit avec une addiction, on en parle plus en principe.

pour moi les addictions ne sont pas des maladies. ce sont des faiblesses... personne ne force personne à prendre plus de verres, de clopes, de raïs ou de ce que tu veux, que de raison. c'est la personne et elle seule qui se laisse emporter là dedans... le fait qu'on soit déprimé etc n'y change rien, c'est simplement une faiblesse. faut pas se leurrer. ca n'a rien à voir avec une maladie, enfin pas pour moi (et pourtant des addictions j'en aie eues, :lol:).

bien sur je ne parle pas des gens qu'on drogue pour les tenir en laisse. eux on les a forcé, mais ca, ca arrive vraiment pas tous les jours.

après pour ce que les gens disent c'est un/une ivrogne etc... ben oui et alors? des cons y'en a partout et y'en a toujours eu... ici on entend souvent aussi : regarde le/la gros(se), t'as vu celle ci ce qu'elle mange etc... c'est moche, mais c'est comme ca.

les problèmes d'alcool ne me concernent pas mais je souhaiterais repondre sur la phrase de louis_cyfer "pour moi les addictions ne sont pas maladies ce sont des faiblesses"

(désolée je ne sais pas "quoter"!!!)

je ne suis absolument pas d'accord
ce regard sur les addictions je l'avais il y a quelques temps avant de travailler à l'hopital et notamment dans mon service qui accueille des personnes toxicomanes.

avec l'addiction il y a forcement dependance et malgre la volonté on ne sort pas comme ça de la dependance

ce que tu dis reviendrais à dire "s'ils sont drogués ,alcooliques etc c'est parce qu'ils le veulent bien " et bien personnellement je trouve ça un peu léger comme argument pour expliquer une dependance

bien evidemment les gens peuvent se laisser emporter mais je suis persuadée et notamment au vu de mon experience pro qu'il faut un terrain psychique particulier

il ne faut pas culpabiliser les personnes avec un pseudo manque de volonté quand ils n'arrivent pas à sortir de leur problème d'addictions a part les enfoncer ça ne fait rien avancer.

je culpabilise personne ce n'est que mon opinion... mes addictions je m'en suis sortie toute seule avec quelques soucis psychologiques sympatoches qui ont fini en thérapie chez un psy. mais j'ai toujours toujours et encore aujourd'hui refusé les traitements médicamenteux parce que pour moi ce n'est ni fait, ni à faire!!!

ca n'induit qu'un sentiment illusoire que ca "passe" alors qu'en fait ca provoque une autre dépendance... en tous les cas c'est ce que j'ai observé chez mes potes junk et c'est ce que je vois tous les matins en bas de chez moi (j'habite juste à côté de l'armée du salut et à stras, ils font le ptit dej gratuit pour les sdf), pour ceux qui prennent leur méthadone avant d'entrer dans la salle.

alors oui certains ont plus de volonté que d'autres, et oui un terrain psychologique "faible" peut aider à une addiction, mais ce n'est pas en victimisant les personnes dans cette spirale infernale qu'on les aide... c'est en leur mettant un coup de pied au cul. en tous les cas selon mon expérience, c'est tout ce qui fonctionne.

je conçois parfaitement que certains voient ca comme une maladie, spécialement quand on connait certains effets graves de l'alcool (delirium tremens et autres). mais mm dans ce cas là j'ai un exemple de quelqu'un qui a réussi à se seuvrer... et qui ne s'est jamais considéré comme malade. un jour il a dit : j'arrête. et il a faillit en mourir. mais il n'est pas mort... et il n'est plus addict de rien.

la dépression c'est une maladie d'après moi, comme tout ce qui peut découler d'une dépendance (hépatite etc...), mais pas la dépendance elle mm...

après comme dirait l'autre, chacun voit midi à sa porte, et chacun son opinion. si je suis venue sur le topic c'est pas pour enfoncer qui que soit, simplement pour comprendre pourquoi le sujet a été fait, c'est tout. le but n'est pas d'offenser les autres. dans ma vie ont défilé nombre de potes de beuverie, de drogue, et de je ne sais quoi encore, certains s'en sont sorti, d'autres sont morts ou presque, tous n"ont eu qu'une seule démarche : oublier leur vie, oublier quelque chose, s'oublier. aucune d'entre nous n'est tombé là par hasard, aucun d'entre nous ne s'en est sorti par hasard... je serais toute ma vie une addict, la dernière en date n'est pas dangereuse heureusement, c'est à mon humble avis un comportement qui est encré ou pas dans nos gênes. chez moi c'est comme ca, c'est tout ou rien, le juste milieu n'existe presque pas...

ok, au moins ca c' est fait ou du moins dit.....je pense qu' il faudrait que tu continue " louis cifer " a donner des " coups de pied au cul ".....cela permettrai d' eviter des conneries.....ou vu le pseudo....la fourche n' est pas mal.....je te vois bien au " ministere de l'interieur "....

allez tout cela n'est pas si grave....he oui je fais parti de ceux qui seul....!...j'y suis pas arrivé

la vie est belle..............bizzzzzzzzzz

:lol: :lol: :lol: ah j'aime bien quand on me fait rire de bon matin :) merci. (c'est pour la phrase : cela permettrai d' eviter des conneries.....ou vu le pseudo....la fourche n' est pas mal.....je te vois bien au " ministere de l'interieur "....)


tout n'est que question de point de vue et dans ce domaine je suppose que je suis une affreuse mégère, mais tu sais quoi? ca m'est complètement égal. en l'occurence c'est ce qui a sauvé ma vie... et par conséquent, ce qu'en pensent les autres, ben... ce qu'ils veulent.

tant mieux si les aides médicamenteuses t'ont aidé. mais honnêtement, si au départ t'avais pas, toi tout seul, bu ces verres... en aurais tu eu besoin? et franchement si moi, j'arrive à lâcher tout ca (et je parle pas que d'alcool), crois moi, n'importe qui peut le faire. pourquoi pas? je suis qu'une nana, pas en bonne santé, avec pleins pleins pleins de névroses et de soucis existentiels, des souvenirs de merde et une estime de soi qui frise le - 500. alors pourquoi vous, n'y arriveriez pas? pourquoi un junkie qui a eu des crises de manque 15/20/30 fois pire que les miennes sous alcool, y arrive?

c'est ca que j'appelle mettre des coups de pieds au cul. et si on me l'avait pas fait à moi (et pire je te prie de me croire), j'en serais JAMAIS sortie. parce que en plus, les addictions : j'aime ca. alors non on me fera pas croire qu'on ne peut pas le faire sans médicaments. on peut, mais on se ramasse la gueule quelques fois avant d'y arriver. la différence majeure je pense c'est que ca a été, dans mon cas et d'autres cités ici, une question de survie. ce n'est pas de la "convention" ou je ne sais quel motivation style "tu te seuvres ou je te quitte", "fais le pour moi" etc etc etc... ca ca n'aurait jamais marché, évidemment. ca ca aurait nécessité des médicaments, sans doute. mais quand t'as plus le choix, ben tu y arrives... t'as plus le choix. et ceux qui n'y arrive pas, meurt. comme nombre de mes anciens potes (mm ceux qui ont été médicamentés), comme tous ceux qui ont des addictions graves et qui se laissent mourir à petit feu ( et oué les addictions c'est ni plus ni moins qu'un suicide assisté et au vu de tous ).
je suis désolée mais je ne crois pas qu'on puisse sauver quelqu'un à l'insu de son plein gré. ben c'est ca la démarche du bottage de fesse, leur dire en face.

après comme j'ai dit, chacun voit midi à sa porte. c'est mon opinion et mm si je suis la seule à l'avoir à 500 bornes à la ronde, c'est pas grave. je sais ce que j'ai vécu, je ne dis pas ca bêtement sans élément de comparaison, ni en ne sachant pas ce qu'est de se réveiller et de boire du parfum pour arrêter de trembler et avoir moins mal au bide. je sais... et... quoiqu'il arrive, il est pas né celui qui arrivera à me refaire boire un verre.

il n'empêche : je ne sais toujours pas pourquoi ce topic a été lancé.

si c'est pour avoir des expériences, tu as la mienne, mm si elle fait pas plaisir...
au nouvel an 2009/2010, à 3 heures du matin je fêterais dignement mes 20 ans d'abstinence. et j'espère que j'en aurais 20 de plus.

oui, salut tout le monde, moi, ça fait depuis le 5 mai que je suis sortis de ma 2ième cure, et cette fois si, je tient bon, bien sûr, c'est pas l'envie qui m'a manqué au début, mais il faut un minimum de volonté, je suis toujours sous traitement avec l'aotal et je pense que ça m'aide bien, chacun sa technique pour arrêter mais une choses qui est sûr, c'est que sans aide, on ne peut pas, et ça, j'en suis certain, bon, j'ai fait un forum, pour ceux que ça intéresse:
http://alcoolique.forumgratuit.fr/