bonjour
merci à vos trois réponses. il est vrai aussi que je culpabilise quand je poste sur le forum parce que je sais que je ne fais qu'écrire des messages pareils que celui ci et que je ne veux pas "déranger" ! je ne sais pas, je me dis que ce ne sont peut être mes hormones qui me jouent des tours, car j'ai des épisodes de profonde joie, comme si je flottais et je suis si excitée pendant ces moments que personne dans mon environement ne me comprend parfois! mais après il y a des périodes d'extrême souffrance où tout ce en quoi j'ai cru quand j'étais heureuse s'évapore et j'ai de profonds doutes.
mais je ne pense pas avoir de trouble bipolaire non plus
Bouquet_de_Violettes a écrit:Peut-être que tu as trop tout mené de front ? Les études, la RA, la vie sociale.
oui .. c'est exactement ça! je me suis toujours battu, j'ai toujours eu le sentiment que le monde qui m'entoure est dangereux et qu'on ne pouvait faire confiance à rien ni personne. c'est d'ailleurs l'une des raisons qui font que je suis incapable de me laisser aller, de déstresser, de lacher prise. c'est extrêmement fatiguant de vivre dans le paradoxe de, par exemple, vouloir avoir une profonde relation avec quelqu'un et en même temps ne pas pouvoir le faire car depuis mes 5 ou 6 ans j'ai commencé à battir un énorme mur entre moi et le monde extérieur.
Bouquet_de_Violettes a écrit:Peut être aussi que grisée par ta perte de poids, tu as moins écouté tes sensations et tu t'es inconsciemment privée ?
oui, dans un sens je pense qu'effectivement c'est le cas, d'ailleurs je n'arrive pas à trouver un juste milieu et vivre comme tout le monde. je pense à la bouffe et à comment l'éviter 24h/24. ça me met en colère contre moi même quand je vois tous les autres manger à leur guise, en ayant du plaisir et sans se poser de questions.
Bouquet_de_Violettes a écrit:Même si tu te sens très malheureuse et que tu as l'impression aujourd'hui maintenant que rien ne va, sache que ce n'est qu'une étape de ta vie. Un passage. Un de plus.
je n'ai pas arrêté de m'en persuader depuis que j'ai 13 ans, mais j'ai toujours aussi l'impression que je dois avoir quelque chose qui cloche en moi et que je ne pourrais jamais changer.
sandydidou a écrit:je sens aussi dans tes paroles une grande colère rentrée quand tu dis être la nana sympa mais pas celle avec qui l'on sort...c'est absolument normal et tu aurais peut-être intérêt à le verbaliser, quitte à paraître un peu moins sympa, un peu moins parfaite, justement.
je n'arrive pas à exprimer ma colère, j'ai peur que ça ne fasse trop de dégats. jai toujours tendance à me retirer quand la tension monte. quand j'ai un problème avec quelqu'un je préfère tout régler dans le calme, une fois que j'ai enfoui ma colère bien au fond de moi, là où je peux la maitriser.
en fait, peut être que mon problème c'est que justement je cherche à tout contrôler, c'est pour cela que quand j'arrive à m'interdire de manger pendant des semaines je ressens un délicieux plaisir à savoir que je peux tout controler.
sandydidou a écrit:Tout le monde peut comprendre qu'il est plus important de se sentir aimé et de rechercher l'affection que d'être la première de sa promo
j'ai bien essayé le semestre dernier de ne pas être la première de ma promo mais je n'y suis pas arrivé! je sais c'est stupide .... dans mon esprit si je ne suis pas la meilleure dans ce que je fais c'est que je ne vais pas exister aux yeux des autres. en ayant la première de ma promo je suis au moins quelqu'un, quitte à être détesté pour cela. au fond je sais que ça ne veut pas dire grand chose le fait d'avoir d'excellentes notes, mais ça fait la fiéreté de mes parents. moi qui ai toujours l'impression d'être la plus grande déception qu'ils aient eu, je leur dois au moins ça non?
et finalement, merci Provence.