argh a écrit:Meuh non t'es pas tarée Ambre, mais Hunter Thompson, lui l'était.
D'ailleurs on vient d'éditer sa correspondance privée où on retrouve son style si particulier, dont un paquet de lettres d'insultes pour le moins pittoresques.
Par contre, je n'ai jamais compris l'intérêt d'adpater ce bouquin en film, tant une bonne partie du charme de Thompson réside dans son écriture sous toutes drogues possibles et imaginables.
je crois que le journalisme gonzo est pour Gilliam un outils interessant pour mettre en avant son obsession du rêve, de l'imaginaire, du non-rationalisme.
En clair, l'histoire d'un journaliste qui part à Vegas pour un reportage semi-bidon, qu'il retranscrit en ayant absorber de la mescaline ou de l'ether.
C'est une impression à vif, peut-être psychedelique mais laissant ressortir la sincérité profonde du journaliste (c'est du brut, c'est ce qu'il voit, ressent..).
A sa façon, Gilliam recupere sympatiquement le livre.
M'enfin de là à se replonger dans un nième débat film/adaptation... :roll:
Je pense pas non plus que le film pose de réel problème au niveau de sa compréhension, des mecs vont à Vegas, ils se droguent, on est spectateur de leur délire, ils se redroguent vont à un evenement sportif, ils reprennent de la drogue, se separent, et adios Vegas.
J'ai pas cherché à analyser completement l'enchainement des scènes, ça peut paraitre incroyable, mais je crois que l'interet du film n'est pas de comprendre l'evenement qui lie deux scènes, au contraire, c'est plus libre, plus loufoque, plus déjanté. Moins rationnel quelque part quoi..
J'en reviens à la même idée au final.
Génial ce film en tout cas ! 8) :P