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[Film] Las Vegas Parano

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Je viens de le voir... j'ai pas tout compris :roll:

Alors soit je suis tarée (et là ne venez pas me dire que c'est ça mdr), soit c'est le film  
qui est complètement fou.

Je salue toute de même le jeu de rôle de Johnny Deep et de Benicio Del Toro (méconaissable) carrément incroyable (et chapeau à Tobey Maguire - Mr Spiderman - il assure en blond platine :lol: ).

Qui a vu ce film?
Qu'en avez-vous pensé?
B
45 ans paris 84
film complètement psychédélique ( oui ya pas d'autre mot) de terry gilliam

Johnny en chauve, et avec ces manières de toxico, c'est l'une de ses plus belles prestations !! ça c'est de l'acteur !
A
46 ans à 5 minutes de la fin du monde 1664
Meuh non t'es pas tarée Ambre, mais Hunter Thompson, lui l'était.

D'ailleurs on vient d'éditer sa correspondance privée où on retrouve son style si particulier, dont un paquet de lettres d'insultes pour le moins pittoresques.

Par contre, je n'ai jamais compris l'intérêt d'adpater ce bouquin en film, tant une bonne partie du charme de Thompson réside dans son écriture sous toutes drogues possibles et imaginables.
F
50 ans Neverland 1830
Rien compris non plus: j'ai un ami qui est dans le trip champis/techno qui m'a forcé à le regarder, mais à part un ou deux passages amusants, j'ai trouvé ca trop... halluciné pour moi. Ce n'est pas le film qui est mauvais, plutot le public (moi) en l'occurence je crois :?
1775
Ma petite Ambre tu n'as pas compris le principe d'utilisation du film.

Pour essayer de comprendre ce truc de malade il faut d'abord commencer par l'alcool. Ensuite seulement tu continues à l'acide et enfin tu te termines à la 'tite poudre blanche qui chatouille les narines (non pas le sucre argh !!! Rah ces jeunes ! :P)
41 ans Paris 250
argh a écrit:

Par contre, je n'ai jamais compris l'intérêt d'adpater ce bouquin en film, tant une bonne partie du charme de Thompson réside dans son écriture sous toutes drogues possibles et imaginables.


On ne saurait mieux dire !
Le film est 10 000 fois moins bien que le livre...
37 ans mogwai, pret d'un puit 74
argh a écrit:
Meuh non t'es pas tarée Ambre, mais Hunter Thompson, lui l'était.

D'ailleurs on vient d'éditer sa correspondance privée où on retrouve son style si particulier, dont un paquet de lettres d'insultes pour le moins pittoresques.

Par contre, je n'ai jamais compris l'intérêt d'adpater ce bouquin en film, tant une bonne partie du charme de Thompson réside dans son écriture sous toutes drogues possibles et imaginables.


je crois que le journalisme gonzo est pour Gilliam un outils interessant pour mettre en avant son obsession du rêve, de l'imaginaire, du non-rationalisme.
En clair, l'histoire d'un journaliste qui part à Vegas pour un reportage semi-bidon, qu'il retranscrit en ayant absorber de la mescaline ou de l'ether.
C'est une impression à vif, peut-être psychedelique mais laissant ressortir la sincérité profonde du journaliste (c'est du brut, c'est ce qu'il voit, ressent..).
A sa façon, Gilliam recupere sympatiquement le livre.
M'enfin de là à se replonger dans un nième débat film/adaptation... :roll:
Je pense pas non plus que le film pose de réel problème au niveau de sa compréhension, des mecs vont à Vegas, ils se droguent, on est spectateur de leur délire, ils se redroguent vont à un evenement sportif, ils reprennent de la drogue, se separent, et adios Vegas.
J'ai pas cherché à analyser completement l'enchainement des scènes, ça peut paraitre incroyable, mais je crois que l'interet du film n'est pas de comprendre l'evenement qui lie deux scènes, au contraire, c'est plus libre, plus loufoque, plus déjanté. Moins rationnel quelque part quoi..
J'en reviens à la même idée au final.
Génial ce film en tout cas ! 8) :P
F
50 ans Neverland 1830
hagakure a écrit:
Je pense pas non plus que le film pose de réel problème au niveau de sa compréhension, des mecs vont à Vegas, ils se droguent, on est spectateur de leur délire, ils se redroguent vont à un evenement sportif, ils reprennent de la drogue, se separent, et adios Vegas.


En fait si je dis d'un film que je ne le comprend pas, ca veut plus souvent dire que je ne comprend pas ce qu'il est supposé éveiller chez moi, que je ne comprend pas l'interet que je suis supposé y trouver. Si on prend le cas d'oeuvres à clés, il y a celle qui se suffisent à elles mêmes, sans avoir la connaissance du contexte pour le décodage, car au delà des clés il y a autre chose. Dans ce film rien ne me parle et je ne vois pas où il veut en venir. Je suppose qu'en s'y intéressant de près ou en étant super-intelligent-elitiste-cinephile machin on y trouve un tas de trucs et que je suis très con, mais je ne vais pas raconter que ca me parle à mort quand je me fais c... devant.
37 ans mogwai, pret d'un puit 74
flying_saucisse a écrit:

En fait si je dis d'un film que je ne le comprend pas, ca veut plus souvent dire que je ne comprend pas ce qu'il est supposé éveiller chez moi, que je ne comprend pas l'interet que je suis supposé y trouver. Si on prend le cas d'oeuvres à clés, il y a celle qui se suffisent à elles mêmes, sans avoir la connaissance du contexte pour le décodage, car au delà des clés il y a autre chose. Dans ce film rien ne me parle et je ne vois pas où il veut en venir. Je suppose qu'en s'y intéressant de près ou en étant super-intelligent-elitiste-cinephile machin on y trouve un tas de trucs et que je suis très con, mais je ne vais pas raconter que ca me parle à mort quand je me fais c... devant.


Je pense pas qu'il soit necessaire d'avoir d'énorme connaissance concernant le contexte economique et sociale des 60's&70's aux Etats-Unis. Tous ce que Gilliam montre est limpide, de l'emergence de la culture des drogues en passant par l'humiliation du vietnam (ce délire apocalyptique que Depp fait devant le bombardement montré à la tv).
Pas besoin de connaitre le journalisme gonzo pour aborder ce film, c'est dans le sujet traité. Même l'écroulement de la société d'abondance est présent, avec ce col blanc analysé d'une manière comique par Depp lors du concert de Jefferson Airplane (somebody to love), c'est d'ailleurs l'une des raisons qui poussent les deux zigotos (et d'autres milliers de personnes) à tomber dans l'utilisation nerveuse de la drogue, à vouloir s'évader d'une société apparement déstabilisée. Le tout est moins prétentieux et pête cul que Requiem for a dream(qui joue surtout sur l'aspect clipesque des effets de la drogue et d'une quelconque décadence des individus), je le cite parce que l'idée qu'un film critique soit forcement bon simplement pour son côté critique m'est apparu à l'esprit, et à mon avis Gilliam a souvent reçu ce genre d'avis simplement pour son "engagement" critique.
Y a aussi l'humour,"on vous contactera", puis la réalisation psychedelique. C'est sans doute le point qui dérange, c'est déjanté, un peu n'importnawak.
Enfin là je me suis un peu emballé, je t'ai plus dis ça plus comme moi j'avais pu le percevoir. L'intelligence n'a rien à voir ici, on est libre de ne pas apprecier un film (du moins encore libre!) 8)
B I U