C'est pourquoi je viens apporter un petit message a toutes celles et ceux qui ont pu être un jour le vilain petit canard de leur entourage, que se soit pour des soucis de poids, des oreilles décollées, les pieds palmées et j'en passe, et qui n'ont jamais pu passer le cap et sont restée figée par l'image qu'ont a pu se faire d'eux dans leur enfance.
ViveLesRondes.com est pour moi, le meilleur support de tolérance et d'amour de soi. C'est pourquoi je tiens a relater ici un peu d'expérience de vie, pour aider certaines a mieux vivre leur différences vis a vis de leur famille, montrer que l'ont peut l'accepter grâce a un autre regard sur soi, et sensibiliser les parents et leurs familles qui bien souvent peuvent montrer trop d'espoir sur le physique de leurs enfants, et vivre les différences de leur enfant comme un échec personnel.
Citation:Je suis née d'un père au physique ingrat, que ma mère a toujours jugé de repoussant: Un blond très grand, trapu du bas, une oreille décollée qui viens dire "merde" a l'autre, un grand nez de travers, de grand yeux ronds et une petite bouche ronde cachée sous une moustache et d'une mère-enfant; un petit nez effronté dans un visage parfaitement équilibré, une silhouette impeccable, des cheveux noirs de jais et une allure à la lady-di.
J'ai passé ma petite enfance éloignée de ce père disgracieux, élevée en petite princesse par une mère trop distante qui aurait toujours préféré avoir la petite fille des autres, une fille plus "a son image". J'ai été une poupée, les cheveux presque blancs, des anglaises parfaitement dessinées et de grand yeux bleus. Toujours en robe et souliers vernis, que sa mère aimait montrer comme sa presque-réussite.
Un jour la pré-adolescence ingrate a pointé son nez, l'age ou le corps d'une petite fille sort de son statut de poupée au visage lisse et ou ses traits de futur adulte font leur apparition. Personne n'a vu l'horreur arrivée, mais elle était bien la a vue de tout le monde; j'était le portait traits pour traits de mon père, une pale copie de ce que la nature avait pu faire de plus ingrat. De plus j'ai de gros retards sur mes camarades, je ne fait aucun effort, je suis "Bèèèèète" et on me fait repêcher, je développe un default de prononciation, j'ai un cheveux sur la langue et je commence a faire des rondeurs. Je devient une honte pour cette mère trop fière. La décision est prise, je serait placée en internat catholique. Les années passent et je devient une presque-femme et le jour ou, le géniteur ingrat, se pointe pour me ramener dans sa vie, j'ai peur de cette homme presque inconnu, que l'on m'a dépeint comme un monstre.
A partir de ce jour, je ne suis plus le vilain petit canard d'une mère insatisfaite, je suis la fille "de" mon père. Un homme que tout le monde aime et admire pour son grand esprit, son intelligence, son humilité et sa gentillesse. Je grandi sous un autre regard, celui des autres, ceux du "bon coté" de l’humanité. Les gens me reconnaissent, je suis "la fille de". Pour un vieux directeur de collège je resterai toujours une bête noire pour l’éducation nationale conventionnelle; je ne serait pas studieuse pour un sous et je ne ferait aucun effort en cours et mon passe temps restera de faire tourner en bourrique les professeurs. Pour lui j'ai l'intelligence de mon père tel qu'il a pu le connaitre: un touche a tout, qui comprend tout sans faire aucun effort et qui s'en sort toujours haut la main, et mieux que les autres au grand désespoir de ses messieurs de l’éducation. Il aura raison, ma voie est toute tracée.
Je suis devenue une femme, il m'aura fallut du temps pour comprendre que je ne serait jamais ce que ma mère a voulu que je soit. Je suis la fille de mon père, j'ai ses traits, bien que plus fins et plus réguliers que les siens et sa carrure, le tout forme un mélange détonnant et harmonieux, j'en suis fière aujourd'hui, mais aussi de toutes les valeurs qu'il a pu m'inculquer.
J'ai fait le deuil de cette amour maternel "toxique".
Je sait que nombreuses sont encore les jeunes femmes qui passent ici, qui on souffert d'une tel situation et qui n'ont jamais trouvé leur "bon coté de l'humanité" pour se reconstruire. Alors tout les vilains canard, trouvez votre bon coté d'humanité, que se soit des amis, un amant ou un parent éloigné car c'est grâce a eux qu'ont se sentira "cygne". ;)
J'attend aussi de savoir comment on pu vivre d'autres femmes une situation similaire, et comment elles ont pu s'en sortir. Alors à vos plumes (de canard, biensur):