MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Bypass : de la certitude de ne pas le faire au doute...

40 ans Niort 1336
Bonjour à vous,

Il m'arrive un truc de fou ! si je m'attendais à ça...

Je suis en obésité morbide (imc 41,5). J'ai un parcours classique : premier régime à 10  
ans (avec un nutritionniste ! le %$£µ ! j'étais même pas en surpoids à l'époque !!) puis des années et des années de yoyo. J'ai calculé à la louche, j'ai du perdre l'équivalent de mon poids actuel sur l'ensemble de ma vie... Ah ça, qu'on ne me parle plus de régime, restriction alimentaire et tout le toutim !!

Depuis des années, j'ai appris à m'accepter avec mon poids. Youpi ! libération !
Il y a 6 ans, j'ai voulu me faire poser un anneau. (c'est l'époque où j'ai découvert vlr !!). Chirurgien ok, endocrino ok, psy pas ok : elle me trouvait trop en détresse. Quand elle m'a dit non, le monde s'est écroulé : ma vie était foutue ! j'étais destinée à prendre du poids jusqu'à la fin de mes jours... Elle m'a orienté vers un groupe constitué par le cmp du coin, qui proposait une session basée sur la méthode zermati.
Je ne connaissais pas. j'y suis allée ouverte, mais sans rien attendre du tout, je ne croyais plus en rien.

Et là, la résurrection ! J'ai enfin appris ce qu'était la restriction cognitive, j'ai enfin compris, j'ai pu me réapproprier la sensation de faim, la sensation de satiété, la sensation d'envies, réentendre mon corps... J'ai perdu sans même m'en rendre compte, tant je m'en fichais, tant je découvrais une nouveauté pour moi : le bonheur de manger en écoutant son corps. Le bonheur d'être bien dans son appétit. Le bonheur...

Depuis, je n'ai définitivement plus aucun problème avec mon image de moi. un an après cette découverte, j'ai changé de travail, et le nouveau rythme m'a tout chamboulé mes sensations de faim, ma capacité à m'écouter. Résultat : j'ai repris le poids qui me met en obésité morbide, tout doucement, et en ce moment je stagne/j'augmente.

Et je m'en fichais. Jusqu'à tout à l'heure je m'en fichais. J'ai trouvé l'Amour, je me suis encore affirmée dans mon être, et le côté "morbide" je m'en fichais en me disant qu'un jour, bientôt, je retrouverais le goût de l'équilibre. Je fais en ce moment de la méditation de pleine conscience et je me rends compte que cela va peut être m'aider... Ou pas ! je m'en fichais...

Tout à l'heure, une copine de ma soeur m'appelle. Cette femme, qui a 39 ans, que je n'ai croisé qu'épisodiquement mais qui a toujours été une très forte personnalité et une très très belle personne, est uen forme de modèle pour moi : très grande, très ronde (totalement en obésité morbide), m'a toujours donné l'impression qu'elle le vivait bien. La joie de vivre incarnée.

Et là elle me dit : "j'ai discuté avec ta soeur, et je voulais te parler de mon bypass - tu as fait un bypass, toi ? - oui. En janvier, voilà combien j'ai perdu. Sans me priver. C'est GENIAL, tu devrais y réfléchir -mais... moi qui croyais que tu t'en fichais de ton poids ? - oh, je n'ai aucun problème à m'assumer, mais là, j'en ai eu marre d'avoir mal aux genoux, de ne plus pouvoir faire mon boulot tranquille [elle est guide touristique], de ne plus pouvoir monter les côtes jusqu'à chez moi, ça me pesait ! j'avais fait l'anneau, j'avais fait de la liposuccion, mais ça n'a jamais aussi bien fonctionné. Je suis comme toi, les régimes, c'est mort !! qu'on ne me parle plus de restriction ! Et voilà, depuis janvier, je me sens de plus en plus légère, c'est le bonheur... Je t'envoie le n° de mon chirurgien"

J'ai mal aux genoux. Avec le changement de saison, c'est dur en ce moment. j'ai une discopathie et un début d'arthrose des hanches. Avec mon asthme, je respire mal, je fais de l'apnée du sommeil, rien de grave mais gênant pour mon repos (somnolences diurnes excessives, la merde).

Depuis la découverte de zermati, je me disais "la chirurgie, jamais !". je pensais que c'était trop de contrainte à imposer à mon corps, que c'était trop violent. Mais finalement, ce que j'impose à mon corps en ce moment n'est-il pas violent également ?

J'en ai discuté avec mon futur époux, qui lui m'aime comme je suis mais ne s'inquiète que de savoir comment ma santé va évoluer. Il me dit "tu fais ce que tu veux, je n'ai rien à dire, je veux juste connaitre les risques de l'opération. Mais nous allons nous marier, et je veux vivre avec toi le plus longtemps possible ! Alors si tu le fais, c'est pour ta santé" (love)

Bref, je suis toute chamboulée.
Autres détails, nous essayons de faire un enfant en ce moment, même si nous avons décidé de mettre ce projet en stand by le temps de nous marier l'an prochain (pas tout à la fois :lol: ). L'obstétricien a été très clair (l'enf****) : avec mon poids, pas la peine que j'espère (enf***)
par ailleurs, je suis suivie pour dépression, mais c'est de l'ordre de l'ald, je ne suis donc pas du fond du gouffre, j'ai un terrain dépressif pour lequel je suis suivie depuis de nombreuses années, et sans doute pour le restant de mes jours :) j'ai accepté cette idée, c'est un fait. ça ne m'empêche pas d'être trèèèèès heureuse.

Qu'en pensez-vous ?
S
53 ans suisse 993
Je ne vais pas raconter toute ma vie et mon parcours mais les docs qui me suivent en arrivent à l'idée du bypass (pas de sleeve en suisse romande ni anneau) à cause des commorbidités of course. Et aussi un long parcours pma (il ya longtemps mais au final un fiston d'amour). Bon donc je connais je vis avec un rein en moins et une hernie discale l5 qui se tient à carreau depuis des lustres.

Et donc moi non je ne veux absolument pas. Je veux réserver cela quand ej serai sure que je ne fais plus d'eme, que je suis régulée au maximum niveau émotions quand j'aurai tout tenté et que ma santé en patira encore plus.

Donc pour le moment:

Je suis appareillée pour les apnées et ca ca change vraiment la vie, bien dormir c'est génial et tant pis le masque le tuyau pas glamour etc.

Je fais du sport, je redécouvre tout, mon corps, bouger, transpirer, la joie de monter des escaliers sans souffrir, le plaisir da'ller vite à vélo et de dépasser des gens (bah oui quoi). Et en un an mon état général a été radicalement transformé par le sport que j'ai commencé petit petit en privé en cabinet avec une physio qui m'a fait faire du pilates. Et double effet kiss cool c'est super bon le sport pour la dépression comme régulateur de l^humeur et prévention des rechutes.

Je mange, je m'écoute, cuisine, savoure et suis retournée sur linecoaching. Un cadeau que je me fais précédemment inscrite j'étais en plein burn out sans m'en rendre compte donc je n'ai pas pu profiter vraiment des exercices. Ca m'aide beaucoup.

La pleine conscience: j'y crois à fond. J'ai fait un cours mbsr je recommande tant pour les humeurs que le quotidien le stress etc....apprendre à mieux tolérer l'oinconfort tout un programme de vie.

Voilà pour moi. Je ne maigris pas en terme de poids sur la balance mais en terme de centimètres oui. Je change de taille de jeans en ce moment, toutes mes fringues me vont mieux 'ai perud des centimètres au ventre à la taille aux fesses.

je ne sais pas ou ca me mène. Mais c'est uen forme de foi. Je m'en remet à plus grans que moi;) pour le moment ce plus grand ne se présente pas sous la forme d'un chirurgien. Si ca doit un joue alors ca se fera. Mais pour le moment pour moi pas question de toucher à l'intégrité de mon body body mais au contraire le dorloter le bichoner lui donner plein de bonnes choses sous toutes les formes possibles.

Un exemple parmi tant d'autres. Pas le plus facile. Ca demande du temps, du temps pour soi, pour sa méditation, pour la sport, pour faire de la cuisine, pour se reposer, pour se soigner. Mais c'est un chemin drolement passionnant.

J'ai cru comprendre dans certains messages que des notions comme faire amende honorable ou autres slogans te parlaient. Je les vis je me les applique dans ma relation au corps. Je confi aux médecin c qui n'est pas de mon ressort (l'apnée , le dos) je fais ce que je peux (me lever plus tot pour méditer, aller au marché dégotter de belles choses à savourer, me promener dans la nature). Chaque soir je me fais un petit visuel de ma journée, ce que j'ai fait, voir ce qui pèche sans culpabiliser, remercier très souvent mon corps, ma vie, mes proches, la gratitude quoi. 24 heures à la foi, un jour après l'autre. J'y gagne énormément en sérénité.
47 ans Paradise island 524
'est une décision et un cheminement très personnel donc ça n'appartient qu'à toi,je veux juste rebondir sur 2 choses
-la copine de ta soeur qui te dit "c'est que du bonheur".OUI....à ce délai post op (or problème survenu comme complication ou pb à se ré-alimenter correctement) ce n'est que du bonheur,c'est la phase d'amaigrissement sans vraiment d'effort et c'est magique.Mais la "magie" ne dure qu'un temps et les lendemains peuvent déchanter.Donc ne pas uniquement se fier à des témoignages de gens qui viennent de se faire opérer,dans quelques années leur discours aura changé.
-sur une éventuelle grossesse,tu ne précises pas si tu as des pb à ce niveau mais sans pb particulier il est tout à fait possible d'avoir un enfant avec ton IMC.J'ai eu mon 1er à 39/40 d'IMC et loin d'être un cas isolé!Bien sûr la gynéco qui me suivait à l'époque m'avait prédit une mort certaine à l'accouchement mais heureusement au 5eme mois l'obstétricien qui a pris la relève n'a vu aucun pb et tout s'est bien passé.
Voilà,j'ai eu une sleeve il y a plusieurs années,tout s'est bien passé,je ne regrette pas du tout bien sûr mais la période "c'est que du bonheur" ne dure qu'un temps.
40 ans Niort 1336
Merci les filles, vous êtes supers !

Pareil, je fais un cycle de découverte MBSR, et c'est déjà beaucoup de choses, beaucoup d'émotions, de sensations, une attitude de vie que je suis en train de découvrir/redécouvrir (parce qu'en fait, bizarrement, j'ai l'impression que c'était là, caché quelque part sous le flot de mes pensées envahissantes, de connaitre et écouter mon corps, et remercier chaque jour des petits et grands bienfaits que j'ai fait et dont j'ai bénéficié... Bref, j'ai encore du travail, et il ne faut pas que je lâche, mais j'y crois, et ça me fait du bien.

En te lisant sirelle, je me rends compte que du sport en ce moment je n'en fais plus, car j'ai trop peur d'avoir mal. J'ai pourtant ma propre jument, et elle et moi n'attendons que ça de nous faire plaisir ensemble, mais à chaque fois, ça se termine par une semaine de douleurs dorsales terribles, et bien que le rumatho m'ai dit "il ne faut surtout pas que la douleur soit un frein à l'exercice physique", ben en fait... ça l'est ! Merde. Parce que j'adore ça pourtant.

Happynesstherapy, je ne sais pas si j'ai des problèmes pour l'enfant. Cela fait juste 10 mois que nous essayons, sans résultat à ce jour, mais je sais que cela ne veut rien dire, et je pense que beaucoup vient de la pression que nous avons pu nous mettre mon conjoint et moi... C'est pourquoi nous souhaitons prendre du recul, avoir un autre projet (le mariage) et nous laisser redescendre et redécouvrir le sexe pour le sexe :D . Maintenant j'ai quand même pris rdv pour novembre avec une gynéco/obstétricienne pour qu'elle commence à regarder si problème il pourrait y avoir ou non. On verra tout doucement, mais je n'ai plus envie que cela me prenne la tête pour le moment...
Après la période "c'est que du bonheur", est ce que tu as repris du poids ? Ou bien la sleeve permet-elle de stabiliser assez naturellement ? Et dans les documents que j'ai pu lire, on parle beaucoup de "régime alimentaire adapté à la chirurgie bariatrique", et ça m'agace/m'angoisse : non pas que je ne mange pas équilibré, mais derechef, je ne veux pas me poser la question, je ne veux plus cérébraliser mon alimentation, je veux laisser mon corps me dire s'il a besoin de carottes ou de pâtes ou de viande ou de sucré sans forcément me maltraiter psychologiquement sur le fait de ne pas manger 5 fruizélégumfraiparjours. Alors si la chirurgie bariatrique m'oblige à cérébraliser toute mon alimentation jusqu'à la fin de mes jours, je n'en veux pas !!

Merci encore !
37 ans 1547
Bonjour LaPo,

Je trouve assez curieux ce coup de fil et le besoin de t'encourager à une opération. Je comprends que cela te sème un doute.

Je crois que tu trouveras des témoignages ici allant en faveur d'une non cérébralisation de l'alimentation et d'autres qui sont très préoccupés sur les quantités, qualités, etc.

Tu doutes parce que tu vis dans un corps douloureux si je comprends bien. En attendant de cheminer autour de cette question, peut-être peux-tu gagner en confort corporel et en qualité de vie.

LaPo a écrit:
En te lisant sirelle, je me rends compte que du sport en ce moment je n'en fais plus, car j'ai trop peur d'avoir mal. J'ai pourtant ma propre jument, et elle et moi n'attendons que ça de nous faire plaisir ensemble, mais à chaque fois, ça se termine par une semaine de douleurs dorsales terribles, et bien que le rumatho m'ai dit "il ne faut surtout pas que la douleur soit un frein à l'exercice physique", ben en fait... ça l'est ! Merde. Parce que j'adore ça pourtant.


J'ai connu de vives douleurs et honnêtement, je ne vois pas comment on pouvait m'encourager à bouger alors que chaque tentative se soldait par une douleur vive et que mon corps me criait "plus jamais ça !". C'est le plaisir qui donne envie et qui aide à la répétition, pas la douleur. Hélas, c'est d'autant plus vrai pour certaines douleurs chroniques, il est précieux de poursuivre une activité adaptée. On est moins dans une activité loisir qu'une activité "thérapeutique", par contre ça n'empêche pas que l'activité "soin" devienne un loisir et plaisir.
Et là, je me demande si pour l'instant, tu ne devrais pas plutôt choisir une autre activité qui mobilise moins tes douleurs, dans une visée "rééducative" de ton système musculaire/articulaire par rapport aux douleurs, plutôt que de te demander de profiter de ton activité préférée. Cela te permettrait peut-être ensuite de revenir vers l'équitation ? En as-tu parlé avec tes médecins, y'a-t-il des activités qu'ils préconisent ? (je suis peut être à côté de la plaque par rapport à tes douleurs, mais si ton rhumatologue t'encourage à rester active il t'a peut être conseillé des choses).

Sirelle m'avait déjà donné envie de m'intéresser au MSBR, mais là, c'est rebelote ;)
42 ans très au sud 7915
je rebondis aussi sur "la douleur ne doit pas être un frein au sport" oO
La douleur c'est quand même un signal d'alerte du corps, l'ignorer c'est sinon impossible au moins suicidaire!
Le corps n'est pas idiot, s'il envoie se signal c'est qu'il a de bonnes raisons, à savoir se protéger!
LaPo si tu ressens une douleur c'est que cette activité ne te convient pas pour le moment (et j'insiste sur le pour le moment ;) )
Il en existe d'autres qui te permettrons de bouger sans avoir mal: yoga, natation, et pleins d'autres.
Le sport cela doit se faire dans le respect du corps (à moins d'être pro et là c'est une autre histoire et encore que, le corps est un outil de travail à respecter).

Pour ton questionnement en effet je pense qu'il va falloir faire attention surtout pour ton terrain dépressif.
Ce que ton amie ne te dit pas c'est que en effet au début s'alimenter va être compliqué. Tu ne vas manger que mixé pendant au moins un mois. Tu vas devoir boire différemment aussi (de petites quantités, en dehors de repas). Mais surtout si la nourriture est un réconfort pour toi tu ne l'auras plus. Ce qui peut être très dur à vivre.
J'ai eu un anneau qui n'a jamais vraiment fonctionné dès le début et plus du tout à la fin. Et quand même ça fait drôle au début, il y a des choses qui te seront interdites comme les sodas.
Donc cela me semble à méditer. Ensuite j'ai aussi entendu parler de choses pas glop comme le syndrome dumping.
ah et si tu entres dans cette démarche pas de BB avant une bonne année, à prendre en compte aussi.

Mais je ne me permettrais pas de te dire fais ou ne fais pas.
Juste que je me dis qu'à ta place j'aimerai tout savoir de l'opé afin de voir par rapport à ce qu'est ma situation actuelle ce que l'opé peut m'apporter et ce qu'elle pourra potentiellement m'enlever.
Le seul conseil que je te donnerai c'est d'être bien entourée dans ta démarche qu'elle aboutisse ou pas. De poser des questions, des tas de questions et d'être certaine d'une chose: toi et toi seule sais ce qui est bon pour toi, personne d'autre et même si elle a une liste de diplômes longue comme le bras.
Puisque ça te trotte dans la tête, pourquoi ne pas consulter un spécialiste ou un chirurgien et lui poser tes questions? ça ne t'engage à rien et tu peux afficher la couleur dès ta demande de RDV
40 ans Niort 1336
Merci les filles !

La Pleine conscience, c'est en même temps passionnant et très compliqué d'en parler, parce qu'en fait... tout est là. Tout est déjà là. Du coup ça parait un peu décevant au début, car on n'a pas l'impression de découvrir grand chose, juste de plus (+) ressentir au lieu de penser... C'est après, une fois que les mécanismes se mettent en place, l'habitude de vie comme une seconde peau, que ça devient intéressant...

Pour le sport, et mon rumatho, je vais quand même lui rendre justice, car il est bien formidable. Il sait quel type de sport je fais, et il ne m'a surtout rien conseillé d'autre parce que je pense qu'il sait que certaines personnes ont besoin du sport/passion plutôt que du sport pour le sport, ce qui est mon cas. Je déteste la piscine, faire du sport pour faire du sport m'ennuie profondément.

Le truc, c'est que il essaie de m'aider, mais je fais pas les choses bien :oops:
l'histoire, c'est que la discopathie, c'est un disque qui a complètement disparu entre deux vertèbres. Du coup chaque frottement entre ces deux vertèbres est *incroyablement* douloureux. Les solutions : mettre une prothèse, souder les vertèbres (deux chirurgies proches de la colonne vertébrale... brrrr) ou attendre simplement que les vertèbres se soudent d'elles même. C'est cette option que le rumatho a choisi, car pour lui, d'ici 3 ans c'est fini j'ai plus de douleurs. En attendant, je suis censée être sous anti-inflammatoires + anti-douleur si besoin pour juguler la douleur. Et revenir le voir si vraiment c'est insupportable.

Sauf que je ne prends plus les anti-inflammatoires depuis que j'ai appris que cela était très risqué en cas de grossesse. Quand j'ai dit à mon rumatho "je suis en train d'essayer de faire un bébé", il m'a répondu "pour le moment faut oublier"... Et je ne l'ai pas écouté. Je ne vais pas attendre 3 ans et risquer de passer à côté d'un problème qui me fera attendre 3 ans supplémentaires, voir plus, réduisant drastiquement mes chances au fil des années... Mauvaise élève :evil:
Je ne peux donc m'en prendre qu'à moi même si je ne fais pas de sport, alors qu'en plus,en ce moment, je crève d'envie de me remettre au tennis de table, ce qui serait moins contraignant que le chwal car l'entretien autour dudit chwal est contraignant niveau dos (entretien des pieds surtout... j'ai une jument de trait ! :lol: )
Mais là la douleur me déborde totalement, il suffit que je fasse quelque chose d'un tout petit peu intense (et attention, ça va loin dans le tout petit peu : une balade de plus d'une demie heure avec mes chiens est intense et me crée des douleurs dont je subis encore les effets, deux semaines plus tard !)

Bref, je ne peux plus faire ce qui me plait (car si je sais très bien faire la patate de canapé (non, pas de canapé, très mauvais pour le dos), j'ai besoin de ma dose de dépense et de grand air), et cela ne va pas aller en s'arrangeant...

Lâcher l'affaire, reprendre des anti-inflammatoires pendant un an, le temps de préparer le mariage ? Et en profiter pour me remettre au sport ?
Mais alors, pourquoi ne pas en profiter pour faire un by-pass ?
C'est complètement absurde de douter comme ça d'un truc auquel je n'aurais même pas pensé hier matin :lol:
Alors Reinette, je crois que c'est toi qui as raison : je vais simplement aller exposer mon cas au corps médical, et si ça se passe comme l'anneau, alors je ne serais pas éligible à l'opération, et dans ce cas, plus de question !! :D

A quoi ça tient la vie...
S
101 ans 4480
Je passe régulièrement de l'idée de subir un bypass à "Non hors de question !"
Actuellement, je suis plutôt dans la 2° option et ça me convient.

J'ai modifié mon alimentation et j'ai surtout enfin cessé de la voir comme ma béquille émotionnelle. Ca change la vie !
Du coup, je mange de manière "normale", je ne vois plus les aliments comme mon pire cauchemar.
Et forcément, je perds du poids, tranquillement, sans restriction aucune. Mon IMC baisse et j'ai repris le sport. Je redécouvre ce bonheur de bouger, transpirer et surtout, se vider la tête.

Je me sens bien à la salle, j'ai dépassé la peur du regard des autres.
Je veux me remettre en forme (et perdre aussi) pour reprendre mon sport favori qui m'est impossible actuellement car trop violent pour dos et genoux.

Ce qui est sur, c'est que si je peux m'en sortir comme ça, même si je reste médicalement obèse, moi ça me va !
Je n'aurai jamais un IMC normal, je le sais... Alors autant faire en sorte d'avoir une bonne hygiène de vie tout en gardant le plaisir à côté. Parce que le mental joue beaucoup...
52 ans Lorraine 4326
ca me fait plaisir de lire que tu vas bien Sunset ! Je crois me souvenir que tes derniers messages étaient assez négatifs, que tu n'allais pas super bien . Suis super contente pour toi !!
S
101 ans 4480
Merci ! :)
Effectivement, j'allais assez mal et je ne suis pas revenue ici depuis trèèèès longtemps.
B I U


Discussions liées