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Marre de ce cercle infernal.. Envie de m'en sortir !

43 ans Bruxelles 84
Sorry pour le roman mais j'avais besoin d'écrire............... :cry:
Je m'appelle Catherine, j'ai 24 ans et je suis boulimique.
J'habite à Bruxelles seule dans un appartement que j'ai acheté  
il y a 4 ans déja.
Je suis encore mariée à Stephane, nous avons vécus ensemble pendant 5 ans et nous sommes séparés (nous sommes en procédure de divorce). Entretemps j'ai eu une longue relation avec Damien, puis quelques histoires par ci, par là mais rien de bien palpitant.. :-)
J'ai un adorable chat gris à longs poils qui s'appelle Chanelle.. Mais heeeuuu je l'appelle "Mon lapin".. :-)
Je pense avoir été toujours boulimique mais avec des périodes plus ou moins intenses.. Disons que les crises se sont empirées avec une succession de régimes inadaptés dans mon cas..

Je pense connaître la cause de mes troubles.. Petit historique :
Situation familiale :
Je n'ai jamais connu mon père, ma mère l'a quitté quand j'avais un mois et il n'a jamais cherché à avoir de mes nouvelles.. Même s'il ne me connait pas, c'est quand-même pas agréable d'avoir un père qui ne cherche pas à vous connaître.. (il aurait pu me retrouver sans soucis).
Ma mère est maniaco-dépressive avec des périodes alcooliques, elle est sous médication permanente (aldol etc) et a fait plusieurs séjours en hopitaux psychiatriques.
A ce jour, elle habite seule et va dans un centre de jour depuis quelques années.
J'ai habité avec ma mère et mes grands parents jusqu'à l'âge de 6 ans, dans une famille froide.. Où les gens ne manifestent pas leurs sentiments ni émotions et ne manifestent donc aucune preuve d'amour non plus.
Après comme ma mère allait mieux, nous avons habité ensemble mais elle n'était évidemment pas capable de m'élever correctement vu son état psychologique.
Heureusement, nous habitions près de chez ma grand-mère et je pouvais me rendre chez elle tous les jours, c'était mieux que de rester chez moi.
Seul hic, je ne m'entendais pas du tout avec mon grand père, qui est un homme dépressif également, toujours en train de râler pour tout et répetant tout le temps que je le dérangeais chez lui en me faisant les pires réflexions (du style "c'est de ta faute si ta mère est malade) ..

J'avais donc le choix de rester chez ma mère folle ou d'aller chez un grand père qui ne voulait pas de ma présence.. Joyeux donc !
Vers mes 12 ans, ma mère a recommencé à faire des crises maniaques.. Elle s'imaginait des choses qui n'existaient pas.. Elle buvait de plus en plus et arrêtait fréquement ses médicaments.. Ce qui agravait les crises.
Le jour d'un de mes anniversaires, elle gardait une petite fille du voisinage.. Elle pensait qu'elle était en danger et croyait que sa grand-mère voulait lui faire du mal.. Elle s'est dont enfermée dans la maison avec la petite fille et cherchait à se débarrasser de la grand-mère a tout prix.. Si je n'étais pas intervenue, elle l'aurait probablement tuée par protection.. Elle a essayé de m'étrangler moi aussi.
A chaque crise c'était pareil, elle ne dormait pas la nuit, me faisait peur, cassait des choses dans la maison, se balladait nue dans la rue, confondait le lavabo avec les wc, jetait des objets à travers les pièces.. C'était à chaque fois la guerre pour essayer de l'emmener à l'hopital, elle essayait toujours de s'échapper.. Bref, j'ai vécu des moments très durs toute mon enfance. Un médecin m'avait même un jour sorti "Mais comment faites-vous pour rester normale avec une mère pareille ??", je devais avoir 14 ans à cette époque.
Lors des premiers séjours, je restais chez ma grand-mère.. Après j'ai vite appris à habiter seule.

A l'école, ça se passait bien au niveau résultats scolaires, je n'ai jamais du étudier beaucoup, j'avais une bonne mémoire. Par contre, j'étais très marginalisée vu que ma mère ne m'habillait pas correctement (elle ne travaillait pas, vivait de la mutuelle donc nous n'avions pas beaucoup d'argent. De plus, lors de ses crises maniaques ou alcooliques, elle dépensait tout ce qu'elle avait en choses inutiles), je ne pouvais pas faire d'activité extra-scolaire, ni de sorties.. Donc je n'avais pas beaucoup d'amis non plus, et ma mère ne venait à aucune réunion de parents ni spectacles de fin d'année. Heureusement parfois mes tantes et ma grand-mère étaient là pour organiser quelque-chose de bien de temps en temps..
J'ai oublié beaucoup de cette période.. Je crois que c'est par protection que je préferais "oublier".

Bref, je me suis éduquée à l'école et en regardant la télévision.. Et à la télé en général tout est bien dans le meilleur des mondes.. Ce qui fait que je suis un peu décalée par rapport à la vraie vie.
Moi j'aurais bien voulu une famille normale ou des amis géniaux comme dans les séries.. Mais en grandissant on s'apperçoit bien vite que même dans les familles "normales" il y a des problèmes et que rien n'est jamais totalement rose.. Disons que c'est difficile de l'admettre.

Quand j'ai eu 15 ans, ma mère est tombée amoureuse d'un alcoolique malade du centre dans lequel elle était.. Quel horreur ! J'en avais déja une, maintenant j'en avais deux sur les bras.. Je ne pouvais pas supporter (surtout que ça ne cadrait vraiment pas avec l'image de la famille idéale que je m'étais construite voyez-vous ?? ;o)), j'avais honte. Après,elle est donc partie habiter chez lui en me laissant seule dans notre appartement..

Pas facile à gérér quand on a 15 ans.. alors je me suis imposée mes propres limites que je respectais à la lettre (du style, on ne boit pas, on ne fume pas, on ne se drogue pas, on ne rentre pas tard, on ne fréquente pas des gens bizarres etc..) mais le fait de se controler soi-même à cet âge n'est pas évident.. Jme sentais abandonnée à moi-même.. La nourriture a commencé à être un très bon refuge à cette époque là.. mais j'allais déja beaucoup mieux depuis que ma mère était loin quand-même, je revivais j'avais même réussi à me faire deux très bonnes amies avec qui je partageais tout.
Puis leur histoire s'est terminée après quelques mois et elle pensait donc revenir habiter dans l'appart qui était finalement devenu mon chez moi.. A cette époque j'ai rencontré Stephane (voir plus haut pour situer.. :-), qui était très très gentil.. Très amoureux et ça me faisait du bien, je voulais donc qu'il habite avec moi et ma mère pour ne pas me laisser seule avec elle.. Ca n'a pas duré longtemps parce que la vie à trois était difficile pour tout le monde, on a donc décidé de prendre un appartement ensemble.. On vivait du boulot de Stephane (qui était apprenti vendeur) et de mes allocations + les petits boulots que je faisais pendant les vacances.
Stephane était adorable mais j'étais une éternelle insatisfaite, tout devait toujours être parfait.. Et comme forcément la vie ne l'était pas, rien n'était jamais assez bon et donc j'étais tout le temps malheureuse.. J'ai donc continuer à manger de grandes quantités pour remplir mon vide interieur, parce que même accompagnée, je me sentais toujours extrèmement seule vu que je n'avais jamais pu me construire avec une famille, de l'amour, de la reconnaissance..

Donc en plus d'être insatisfaite, j'étais très complexée, jamais contente de moi ni des autres, j'avais toujours peur que les gens ne m'aiment pas assez, ne me trouvent pas assez bien et m'abandonnent..
Ca me rendait inssuportable pour Stephane vu que je le testais tout le temps, je râlais beaucoup etc..
Mais il restait toujours trop gentil, toujours à faire mes 4 volontés..
Lui s'en foutait que je mangeais beaucoup, il mangeait aussi beaucoup donc.. On était gros tous les deux.. j'ai atteins à ce moment là 122 kilos.. Quand on s'est marié, j'avais ce poids là.. J'ai encore des photos que je n'ose à peine regarder tellement elles sont affreuses et me font peur.
Il me dégoutait en fait physiquement parce qu'il travaillait beaucoup dans la saleté et puis son corps n'était pas beau.. Et mon corps me dégoutait aussi donc je le considérais comme un frère, j'avais horreur des relations sexuelles ou même parfois qu'il me prenne dans ses bras.
A cette époque là comme je voulais savoir si j'étais normale, j'ai cherché à le tromper pour voir.. Mais ce n'était pas mieux au contraire.. Jdirais que la seule amélioration était que jme sentais flattée que d'autres personnes s'intéressent à moi.. Surtout que la devise de Stephane était "quand on a un mari, on a pas d'amis".. Donc on était constament ensemble et il ne comprenait pas le fait que je m'intéresse à d'autres personnes.

Après j'ai commencé des études supérieures d'infirmière à l'ULB.. J'étais également marginalisée parce que déja enfermée dans ma vie de couple.. Donc pas de sorties d'étudiant etc.. Avec le recul, je m'apperçois que j'ai toujours été beaucoup trop sage et que finalement je suis passée à côté de ma jeunesse.
J'ai arrêté en deuxième année parce que je ne me sentais pas à la hauteur comme d'habitude..
Alors que j'avais d'excellents résultats.. C'était dans la tête.. Comme je n'ai jamais été encouragée, je pensais toujours que ce que je faisais était nul et j'arrivais à me persuader que si je réussissais quelque chose c'était par chance ou parce que j'avais réussi à "faire semblant" d'être douée et que l'examinateur ou la personne y avait cru ou qu'en fait elle n'avait pas remarqué mes lacunes.. Mais qu'ils finiraient bien par s'en appercevoir un jour..
Donc j'avais constamment besoin d'être rassurée mais rien ne me rassurait jamais puisque c'était ancré à l'intérieur de moi.. Que ce soit pour Stephane ou pour le reste, je doutais de tout tout le temps parce que je n'avais pas eu de bonne base dans l'enfance.

On a commencé à travailler ensemble Stephane et moi et ça se passait relativement bien mais je n'étais jamais heureuse..
Quelques mois après le mariage, j'ai commencé à bosser dans une grosse boite de télécom.. J'étais très heureuse d'avoir été engagée (vu que j'étais certaine d'être bonne à rien, j'étais étonnée) ..
Au début c'était très dur parce que je restais toujours dans mon coin, persuadée que personne ne me trouverai intéressante.. Et puis petit à petit j'ai commencé à découvrir mes collègues, partager des choses.. Ca m'a pris au moins un an.. Mais le fait de découvrir d'autres gens m'a un peu ouvert les yeux sur ma situation..
Je n'étais pas heureuse et je devais faire quelque chose ! J'ai donc commencé un régime.. Dur dur quand on pèse 122 kilos ! Le régime est devenu une obssesion.. J'ai viré dans l'anorexie très vite.
J'arrivais à me contrôler quelques temps de manière très stricte et puis après c'était la catastrophe et je me ruais sur des quantitées atroces de nourriture pour me consoler et parce que j'avais été trop privée.
Mes relations avec Stephane se dégradaient, il travaillait 6 jours par semaine, je travaillais parfois le soir.. A force de ne plus rien partager ensemble, j'en avais marre, je voulais le quitter vu qu'on ne s'apportait plus rien.. Et puis il était un frein dans mon amaigrissement vu que lui mangeais toujours beaucoup et s'en fouttait que je sois énorme.. Il fallait donc qu'on se sépare, je l'ai quitté.
Ca a été très dur de me retrouver seule parce que j'étais de nouveau face à ma plus grande angoisse : être seule au monde abandonnée sans personne qui m'aime.
Les premiers mois surtout, j'avais envie de mourir tellement jme sentais mal..
Et puis toujours vouloir maigrir à tout prix.. Ca a marché, j'avais perdu 32 kilos, jme sentais mieux dans mon corps mais dans la tête c'était pas encore ça.. Au contraire, j'étais toujours en pleine crise existentielle, à me remettre en question pour tout.. A douter.

A cette période là j'ai rencontré Damien mais j'ai vécu l'enfer avec lui parce qu'il n'avait jamais de temps et moi j'avais besoin d'être rassurée, donc j'étais angoissée en permanence et ça me rendait dingue de ne pas obtenir ce que je voulais avec lui.. Il ma donc quitté car nous n'avions pas la même vision du couple, je voulais tout partager (comme avec Stephane en fait vu que j'avais tout le temps peur de décevoir ou d'être quittée) et lui voulait être libre, ce que je comprend..
Cette relation est arrivée trop tôt en fait.
J'ai été très malheureuse mais bon, encore une épreuve qui m'a permis de m'aider à me construire..
J'ai repris du poids mais je ne le supportais pas.. Donc je faisais des crises énormes de boulimie, je prenais 10 kilos en quelques jours puis je ne mangeais plus rien pour compenser.. Mais finalement je n'arrivais plus à m'arrêter, j'ai donc repris une vingtaine de kilos.
Et puis j'ai recommencé à ne plus m'alimenter pendant des jours, des semaines ce qui marchait bien évidemment je perdais.. Mais je ne me sentais toujours pas bien.. Quand je faisais des crises de boulimie, je me faisais vomir pour remettre les compteurs à zéro et me dire allez, demain je recommence sérieusement.. ce qui voulait dire ne plus manger du tout et me priver.
J'ai perdu comme ça 40 kilos.
Mais je voulais encore maigrir et aller jusqu'au bout de ce régime.. Je suis devenue obssedée du fait de reprendre.. Je me pèse plusieurs fois par jour et tout le reste du temps se passe en fonction du résultat sur cette foutue balance : mon humeur, si je vais manger ou pas, si je dois être heureuse ou pas..

Par contre pendant tout ce temps (le temps de la privation qui a duré quelques mois), je me suis beaucoup interrogée, remise en question et construite petit à petit en lisant, en écoutant les autres, en participant à des activités (amis de la nature etc), en créant des sites internets, en allant sur les forums et j'ai pu comprendre les raisons de ces privations et compulsions.. Une grande partie part de mon enfance, ça je voulais me le cacher au début, je pensais que j'étais trop forte pour me laisser influencer par ce genre d'évenements ou par le passé, je me croyais un peu imperméable.. Et je sais aujourd'hui que ça m'a en fait marqué très fort et que je dois avancer aujourd'hui en aillant conscience de mes faiblesses et de mes qualités.. J'ai un peu repris confiance en moi aussi, jme dis qu'il y a pire.. ;o))

Ce que je garde de mon enfance encore aujourd'hui : le besoin d'être rassurée, un grand besoin de reconnaisance, la peur de l'abandon, la peur de ne pas être à la hauteur, le manque d'intimité dans toute relation, le fait de devoir me comparer aux autres pour savoir si les choses sont normales ou non faute d'avoir eu des bases solides et un schéma familial "normal", la difficulté à me faire plaisir, un sentiment de vide à remplir, le sentiment d'être seule même accompagnée, le fait de vouloir sans cesse anesthésier mes émotions, la peur de devenir comme ma mère et surtout une petite Catherine à l'intérieur de moi qui cherche à s'exprimer mais qui est toujours jugée sévèrement par la grande Catherine qui est censée tout contrôler (je joue le rôle de ma mère en somme).

J'ai commencé à essayer de m'alimenter correctement, c'est à dire plusieurs fois par jours avec des collations et pas trop de privations.. Et d'essayer d'éviter les moments creux ou les moments difficiles.. Donc j'évite de rester seule chez moi (j'ai pris un abonnement cinéma, comme ça dès que je m'ennuie, j'y vais et je ne mange pas.. :-), je vais faire du sport, j'évite les conflits, je suis zen, positive.. Mais bon, ce n'est pas évident à tenir tous les jours, il y a toujours des craquages (parfois très fréquents, surtout quand je suis fatiguée).

J'essaye aussi de me faire plaisir au maximum, de ne plus accepter des choses que je n'ai pas réellement envie de faire, d'acheter des trucs qui me font plaisir (ce que je n'arrivais pas à faire), bref de me concentrer un peu sur moi.. Même si ça parait un peu égoïste, ça fonctionne.. Faut apprendre à ne pas passer sa vie concentré sur les autres (kesk'il vont penser de moi, est-ce que ça va faire plaisir si je fais ça, je n'ose pas dire non pour pas décevoir etc..) et se concentrer sur ses désirs personnels, ce qui n'est pas toujours évident j'en suis consciente.. Même encore pour moi aujourd'hui, je cherche encore trop souvent la reconnaissance chez les autres ou leur approbation alors que je devrais être à 100% "le maitre" de ma vie et de mes émotions.. :-)

J'ai aussi commencé à faire du sport intensivement pour récupérer un corps potable.. Je sais que c'est de nouveau une compensation par rapport au fait de manger trop mais c'est mieux ça que de se faire vomir (ou d'être simplement gros comme beaucoup de gens de nos jours) ! C'est plus sain et ça permet de se socialiser.. J'y rencontre plein de gens formidables (depuis quelques mois ma prof d'aérobic est devenue ma meilleure amie : Sandra, elle m'aide et me soutient énormément ! Je l'adore).. J'en fais 2 heures 4 à 5 fois par semaine.

Le problème des boulimiques est que nous sommes toujours impatients et que nous essayons toujours de nous intéresser au symptôme (la nourriture, les crises) plutôt qu'à l'origine et à la vraie nature du problème.. On veut toujours tout tout de suite mais maintenant je sais que manger quand on en a envie ou besoin ce qui nous fait réellement plaisir, ne fait pas grossir !!! Je tente la réeducation alimentaire : j'essaye de me laisser aller, de lâcher prise, de ne pas essayer de tout contrôler, d'écouter mes envies, mes émotions et mon corps sans être parasitées par tout ce que j'entends autour de moi.. Qui va lentement, va surement.. Je voudrais que manger devienne instinctif et je voudrais à long terme ne plus avoir de crises du tout.............

Wait and see.. :-)
44 ans France 5623
j'ai tout lu.
jusqu'au bout.
tu es plus jeune que moi mais à côté de moi on dirait que tu as vécu 100 vies...
ton recul sur toi m'épates, ton courage également... je pense que tu es en bonne voie , même si comme pour chacune tu passes par des moments de moins bien parfois... Dans tous les cas je trouve que tu fais preuve d'une mâturité dingue ( mâturité dont je pense tu te serais bien passée parfois pour vivre un peu libre, insouciant, comme les "autres"....)(mais bon...il reste que ça a fait de toi une fille vraiment unique et semble t'il pleine de force)

bon courage pour la suite. bises
43 ans Bruxelles 84
Coucou Boreale.. :-)
J'ai lu certaines de tes réponses, j'imagine que tu dois comprendre en grande partie ce que je vis.. ;)
100 vies comme celle-ci, je dis non quand même :!: :)

Le pire c'est de savoir et de ne quand même pas pouvoir s'arrêter..
Je commence même à me dire que clairement au début les TCA partent d'un problème de construction de personnalité mais qu'une fois que tu as trouvé le problème et la clé pour le résoudre, tu es tellement ancrée dedans que tu n'arrives plus à faire autrement.. On passe sans cesse du tout au rien et même si on atténue ce phénomène dans la vie de tous les jours, ça reste pour l'alimentation.. Mais comment se débarrasser de ce vice en étant confronté à celui-ci à longueur de journée ?? Grrrr.. Je cherche, je cherche.. Toutes les idées de solutions sont d'ailleurs les bienvenues !!! :)
38 ans Belgique 867
Hello mobi!
Bravo pour ton courage, je pense même pas que j'aurais tenu le quart du tiers de ce que tu as vécu. Tu es TRES forte, contrairement à ce que tu as l'air de penser.
Tu verras, ici, tu trouveras le soutien que tu mérites ;)
Bisous
43 ans Bruxelles 84
Coucou Street Spirit !
Merci pour ta réponse.. J'ai besoin d'énormément de soutien en fait.. Souvent jpense que je peux y arriver seule et que ce n'est qu'une question de volonté mais c'est tellement difficile.. :(

Là je suis en train de grossir avec le rééquilibrage alimentaire et ça m'angoisse terriblement.. Jme dis que c'est normal de prendre un peu de poids vu que mon corps a été privé pendant longtemps et que donc maintenant il en profite pour faire des réserves pour les prochaines séances de privation et qu'il fonctionne encore tjrs en métabolisme ralenti mais ça me fait peur quand même.. Jme dis et si je ne perdais jamais ces kilos ?? Jsuis entre déprimée et l'envie dme dire que ça va marcher.. Mais bon..

Bref, dur dur la vie d'une boulimique.. ;o)
44 ans Amsterdam 546
Salut Mobigirl,

J'ai lu toute ton histoire, et ma foi, je ne peux que saluer ta determination.
tu me sembles etre une femme tres intelligente, et on dirait bien que tu as decide de prendre le taureau par les cornes!
Je te felicite.
J'espere de tout coeur que tu vas trouver l'equilibre dont tu as besoin.

Celine
43 ans chalon sur Saone 579
je viens de lire ton message et je trouve que tu as une force de caractère exceptionnelle! tu a traversé tellement de moments difficiles et tu en parle si bien, on ne sens aucune colère dans tes paroles, aucun regret, juste une envie d'avancer, de contrer tes problèmes et je trouve ca assez formidable! Je fais aussi une rééducation alimentaire, pas pour les mêmes problèmes, mais en peu de temps j'ai retrouvé une certaine serenité face à la nourriture, j'espère qu'il en sera de même pour toi!
Bon courage pour tout ce que tu as entrepris!
43 ans Bruxelles 84
liliom13 a écrit:
je viens de lire ton message et je trouve que tu as une force de caractère exceptionnelle! tu a traversé tellement de moments difficiles et tu en parle si bien, on ne sens aucune colère dans tes paroles, aucun regret, juste une envie d'avancer, de contrer tes problèmes et je trouve ca assez formidable! Je fais aussi une rééducation alimentaire, pas pour les mêmes problèmes, mais en peu de temps j'ai retrouvé une certaine serenité face à la nourriture, j'espère qu'il en sera de même pour toi!
Bon courage pour tout ce que tu as entrepris!


Merci pour vos messages !!!
Pour l'instant la réeducation me faire prendre du poids et ça me rend morte de peur.. Peur de redevenir comme avant.. Et comme il nous arrive toujours ce qu'on craint le plus, j'ai encore plus peur !!!!
B I U