Les comportements compulsifs de ce type sont bien souvent liés au besoin de "remplir un vide", donc il n'est pas impossible que tes deux pertes consécutives aient soient "créé" ce problème, soit l'aient aggravé.
Ceci dit, même sans savoir si c'est lié à proprement parler, je pense qu'il est vraiment important que tu ailles consulter dans la mesure où cette situation te rend malheureuse, t'empêche d'être en paix avec toi-même ou avec les autres. Si cela te fait souffrir, consulter est une solution.
Concernant le fait que tu ne saches pas quoi dire: c'est normal. Il n'y a que très rarement une seule cause à un mal-être ou à un symptôme de ce genre, et il est bien difficile de tous les énoncer en une seule fois, ni même de savoir par quoi commencer et/ou quoi raconter.
Dans un premier temps, le psy te demandera sûrement pourquoi tu consultes, et là, tu n'auras qu'à lui dire ce qui ne va pas en fait.
Au fur et à mesure, tu te rendras compte qu'au final, on a beaucoup plus de choses à dire qu'on ne le pense et que parfois même, on a l'impression d'avoir oublié des choses en séance et on y pense pour la prochaine.
Concernant les délais, il n'y a pas vraiment de délai précis. Certains psys pratiquent des listes d'attente, d'autres essaieront de prendre au plus vite, parfois la semaine qui suit, parce qu'ils considèrent qu'une personne qui appelle pour une consultation a le plus souvent besoin d'un contact rapide et est dans une période "faste" pour une thérapie (faire le premier pas n'est pas évident mais une fois qu'il est fait on y arrive mieux).
Si tu sens que tu as un besoin urgent de consulter, essaye d'avoir un rdv au plus tôt, quitte à appeler plusieurs cabinets, quitte à changer de psy après s'il ne te convient pas.
En tous les cas, tu ne dois absolument pas culpabiliser de demander de l'aide. On traverse tous et toutes des périodes difficiles dans notre vie et certaines personnes ont besoin d'une aide extérieure pour s'en sortir: ce n'est pas une preuve de faiblesse, bien au contraire. Notre inconscient nous joue des tours et ce n'est pas une partie de notre cerveau qu'il est facile d'explorer.