60 ans
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Alors on va essayer de lever le mystère de la tension ! ;) Et d'abord dire à quoi ça correspond parce que si tout le monde sait que le docteur vous donne deux chiffres (parfois un seul), et qu'on sait que ça ne doit être ni trop haut ni trop bas, on ne sait pas toujours ce qu'ils veulent dire...
La tension artérielle correspond à la pression du sang dans les artères.
A chaque contraction du coeur, le sang est chassé avec force des cavités cardiaques et propulsé dans les artères. Pour que tout se passe bien, les artères doivent être souples et pas bouchées, même partiellement.
Lorsque le coeur se contracte pour expulser le sang (on appelle cela la systole), il se produit une pression sur la paroi des artères. C'est le premier chiffre de votre tension qui correspond à la pression systolique.
Ensuite le coeur se relâche (on appelle cela la diastole) et se remplit. La pression exercée sur la paroi des artères diminue, c'est le second chiffre : la pression diastolique.
Pour prendre la tension, on se sert d'un brassard muni d'un manomètre et d'un stéthoscope (il existe maintenant des appareils qui font tout, tout seuls, ils sont surtout utilisés en milieu hospitalier).
On pose le brassard sur le bras et on le gonfle. Le manomètre mesure la pression en mm de mercure. On pose le stétho au pli du coude après avoir repéré l'artère brachiale. La pression du brassard fait garrot, elle est supérieure à celle de l'artère : la circulation sanguine s'arrête. Au stétho, on n'entend rien. On abaisse ensuite la pression du brassard et le sang recommence à circuler, faisant vibrer les parois de l'artère. Les battements du coeur entrainent un bruit régulier. On note le chiffre indiqué par le manomètre lorsque l'on perçoit le premier bruit. Puis les bruits se poursuivent, synchrones du pouls.
Lorsque la pression du brassard devient inférieure à celle de l'artère, les bruits s'arrêtent. On note alors le second chiffre indiqué par le manomètre, lorsque l'on n'entend plus rien.
Les variations de la tension peuvent être rapides pour plusieurs raisons :
Elle augmente après un effort ou un stress. Dès le que l'effort est fini ou le stress passé, elle rediminue très vite.
Elle peut varier aussi lors d'un changement d'humeur et même lors d'un changement de position. Pour certaines personnes, le fait de se lever fait chuter brutalement la tension (on appelle cela de l'hypotension orthostatique). C'est une anomalie du réflexe d'adaptation naturel de la tension artérielle.
Des mesures répétées de la tension faussent le résultat. Un effort pour maintenir son bras lors de la prise de tension la fausse aussi (si le bras est bcp plus haut ou plus bas que le coeur).
Une modification brutale de la tension arterielle est toujours provoquée par un changement de rythme du coeur qui peut être du à de nombreux facteurs : troubles métaboliques, syncopes, troubles respiratoires, effort, stress...
Par exemple si on prend la tension de qq'un pendant qu'il regarde un film d'horreur, les variations seront très rapides suivant l'intensité de ce que la personne voit et sa sensibilité.
Pour obtenir la meilleure mesure possible, il faudrait pour pendre la tension que la personne soit allongée au repos pendant au moins une dizaine de minutes et la prendre dans ces conditions au moins trois fois dans la journée et les résultats seraient plus fiables. Mais c'est rarement le cas...
La tension artérielle correspond à la pression du sang dans les artères.
A chaque contraction du coeur, le sang est chassé avec force des cavités cardiaques et propulsé dans les artères. Pour que tout se passe bien, les artères doivent être souples et pas bouchées, même partiellement.
Lorsque le coeur se contracte pour expulser le sang (on appelle cela la systole), il se produit une pression sur la paroi des artères. C'est le premier chiffre de votre tension qui correspond à la pression systolique.
Ensuite le coeur se relâche (on appelle cela la diastole) et se remplit. La pression exercée sur la paroi des artères diminue, c'est le second chiffre : la pression diastolique.
Pour prendre la tension, on se sert d'un brassard muni d'un manomètre et d'un stéthoscope (il existe maintenant des appareils qui font tout, tout seuls, ils sont surtout utilisés en milieu hospitalier).
On pose le brassard sur le bras et on le gonfle. Le manomètre mesure la pression en mm de mercure. On pose le stétho au pli du coude après avoir repéré l'artère brachiale. La pression du brassard fait garrot, elle est supérieure à celle de l'artère : la circulation sanguine s'arrête. Au stétho, on n'entend rien. On abaisse ensuite la pression du brassard et le sang recommence à circuler, faisant vibrer les parois de l'artère. Les battements du coeur entrainent un bruit régulier. On note le chiffre indiqué par le manomètre lorsque l'on perçoit le premier bruit. Puis les bruits se poursuivent, synchrones du pouls.
Lorsque la pression du brassard devient inférieure à celle de l'artère, les bruits s'arrêtent. On note alors le second chiffre indiqué par le manomètre, lorsque l'on n'entend plus rien.
Les variations de la tension peuvent être rapides pour plusieurs raisons :
Elle augmente après un effort ou un stress. Dès le que l'effort est fini ou le stress passé, elle rediminue très vite.
Elle peut varier aussi lors d'un changement d'humeur et même lors d'un changement de position. Pour certaines personnes, le fait de se lever fait chuter brutalement la tension (on appelle cela de l'hypotension orthostatique). C'est une anomalie du réflexe d'adaptation naturel de la tension artérielle.
Des mesures répétées de la tension faussent le résultat. Un effort pour maintenir son bras lors de la prise de tension la fausse aussi (si le bras est bcp plus haut ou plus bas que le coeur).
Une modification brutale de la tension arterielle est toujours provoquée par un changement de rythme du coeur qui peut être du à de nombreux facteurs : troubles métaboliques, syncopes, troubles respiratoires, effort, stress...
Par exemple si on prend la tension de qq'un pendant qu'il regarde un film d'horreur, les variations seront très rapides suivant l'intensité de ce que la personne voit et sa sensibilité.
Pour obtenir la meilleure mesure possible, il faudrait pour pendre la tension que la personne soit allongée au repos pendant au moins une dizaine de minutes et la prendre dans ces conditions au moins trois fois dans la journée et les résultats seraient plus fiables. Mais c'est rarement le cas...