Merci à la modération de déplacer mon message vers la bonne rubrique, je ne la trouve pas après plusieurs recherches.
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Bonjour à toutes et tous,
Je viens pousser la porte de
votre espace pour vous lire, ètre lue et comprise.
Je crois que je cherche encore l'état dans lequel je suis car je multiplie les phases d'euphorie et d'apathie, un peu comme la transition entre deux périodes de vie.
J'ai 33 ans, je pèse 81.2kg pour 1.70m et deux supers gamines que j'ai éduqué seule et depuis récemment (presque 2ans de vie commune et 4 de relation) un type dans ma vie.
Je suis entourée de connaissances avec qui je sors et quelques précieuses amies qui écoutent mes doutes.
Sauf qu'en ce moment, et depuis ma mise en "couple traditionnel", j'ai fait un espèce de burn-out : je me suis mise à déprimer passivement, en y mettant toutes les formes possibles (angoisses, insomnies, prise de poids) et je me suis mise à me mépriser.
Paradoxalement, je n'ai que rarement été "mal dans ma peau" au point d'en vouloir à ce corps et à cet esprit de ne pas se mettre en accord.
Je ne me trouvais pas repoussante ni physiquement, ni psychologiquement.
Je n'ai pas eu dans ma vie de mauvais regard sur les rondeurs, au contraire, j'ai toujours trouvé cela bien plus attrayant qu'une personne maigre, qui m'inquiète plus que qu'une personne grosse.
Mais dernièrement, j'ai atteints les limites de mon acceptation car je souffre et dans mon corps et dans mon esprit. Je me flagelle, je mange sans faim, n'importe quoi et à n'importe quelle heure, et je mesure chaque semaine les conséquences de mes actes : j'enfle.
La balance ne me contredit pas, j'ai pris 4 kilos en peu de temps.
Je ne me reconnais plus, je ne me trouve pas laide ou repoussante mais je ne me comprends pas.
Et le comble, c'est ma relation : mon ami qui m'a connu avec 14kilos de moins, avait de forts stéréotypes ancrés sur les canons de beauté physique; il a totalement changé sa vision des choses, et depuis, il a appris à me "cerner" et à aimer la personne dans l'enveloppe.
Et moi, je fonctionne dans l'autre sens : je devrais me sentir bien qu'il aime (et il dit trouver ça très beau, me voit "pleine de vie" et attirante). Eh bien non, je fonds dans la dépression passive, sans arriver à me bouger pour sortir de cet état.
Rhoo ce qui me dégoute le plus, c'est de geindre comme ça, sans que y changer quoi que ce soit: ni sport, ni prise en charge médicale pour sortir de mon état larvaire, j'ai envie de me mettre des coups de pied au c**
Je suis pourtant passée par des moments plus critiques et graves (j'ai survécu à un cancer) et des nébuleuses turbulentes quand je me suis enfuie de ma première relation violente.
Mais je n'arrive pas à redresser la barre, et je ne comprends pas ce que je traverse. J'ai honte, je suis à peine en sur-poids comme si entrer dans la case "ronde" je , je n'y arrivais pas, une vraie ratée quoi.
Désolée pour ces couinages, je ne sais pas faire autrement pour le moment.
Quoi qu'il en soit, merci de votre lecture. Pardon pour les clichés que je véhicule, je n'ai pas encore mis le doigt sur tout, et j'attends vos lumières ;)
A très vite, de vous lire.