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J'ai très peur d'avoir un enfant handicapé

G
39 ans Ath (Belgique) 7
Cela peut paraitre bête ou très con mais j'ai vraiment très peur d'avoir un enfant handicapé, je ne pourrai pas assumer cela ni le supporter... Je n'ai pas d'enfant et  
c'est un projet "à moyen terme" avec mon compagnon, parfois je me dis que je ne pourrai jamais prendre ce risque :? . Surtout que je suis ronde j'ai peur qu'on ne voit pas bien à l'échographie... est ce que vous avez pensez à tout cela avant de tomber enceinte ?
G
39 ans Ath (Belgique) 7
Je parle d'handicap mental trisomie, autisme ou autre...
42 ans Sous les pins!!! 7782
C'est normal d'y penser mais d'un autre côté certains handicap ne sont pas détectable avant la naissance donc ça ne change rien. L'autisme ne se décèle pas par exemple comme beaucoup de handicap mental.
Je pense qu'il faut être conscient que cela peut arriver mais faut pas que ça devienne une obsession car sinon on ne vit plus.
Et puis si malgré tout notre enfant a un handicap je pense que quoiqu'il arrive on le surmonte car c'est notre enfant, il vient de nous.
O
39 ans 94 32
Je me posais souvent la question avant de tomber enceinte , et encore plus au début de ma grossesse.

Maman solo je n'aurai pas pu supporter un lourd handicap seule j'y avais beaucoup pensé.

Et puis après tout va bien. Il y a quelques mois on m'annonce que mon fils souffre de TED ( troubles envahissant du développement ). Il a presque 3 ans.

C'est dur mais faut faire avec , et puis c'est mon fils je vais pas le rendre au magasin parce qu'il n'est pas parfait ! Personne ne l'est après tout :D

Oui c'est difficile mais ça reste mon petit garçon et je le referai sans hésitation !!
G
54 ans 1626
le plus dur pour moi c est d àccoucher et de risquer de perdre son bébé ce qui à fàilli àrriver à mà fille

là màlàdie quànd on à vràiment envie de ce bébé ben on s en fiche
39 ans Doubs 1677
J'suis pas d'accord...
La maladie, on s'en fiche pas !
Je crois que si j'avais une maladie génétique, et que j'avais un risque sur 2 de transmettre le gêne malade à mon bébé, je réfléchirais longtemps avant de me lancer...et je me lancerais sûrement pas !

D'ailleurs, mon mari qui a une maladie (plutôt syndrome) génétique qui le rend stérile, a refusé de tenter une ponction dans les testicules... pour éviter, en cas de présence de spermatozoïde, qu'on se torture à savoir si on prenait le risque ou pas de transmettre le gêne malade à notre bébé. On ne saura jamais si on aurait pu avoir un enfant biologique, mais au moins, on a un enfant en bonne santé.
42 ans Sous les pins!!! 7782
papaillette a écrit:
J'suis pas d'accord...
La maladie, on s'en fiche pas !
Je crois que si j'avais une maladie génétique, et que j'avais un risque sur 2 de transmettre le gêne malade à mon bébé, je réfléchirais longtemps avant de me lancer...et je me lancerais sûrement pas !

D'ailleurs, mon mari qui a une maladie (plutôt syndrome) génétique qui le rend stérile, a refusé de tenter une ponction dans les testicules... pour éviter, en cas de présence de spermatozoïde, qu'on se torture à savoir si on prenait le risque ou pas de transmettre le gêne malade à notre bébé. On ne saura jamais si on aurait pu avoir un enfant biologique, mais au moins, on a un enfant en bonne santé.


effectivement quand on sait d'avance le risque comme dans le cas d'une maladie génétique qui peut être transmise c'est normal d'y réfléchir à 2 fois.
R
40 ans 835
Je suis d'accord avec faustine sur le point que beaucoup de maladies genre autisme ne sont pas détéctables avant la naissance... c'est vrai que la graisse de la maman n'aide pas à l'échographie mais c'est pas non plus le flou le plus total, on voit quand même des choses.

Moi ma pépétte avait un risque de trisomie 18 et 13, mon gynéco m'a fait une écho et comme elle bougeait bien les mains, y avait peu de risques qu'elle ait cet handicap (les bébés gardent leurs mains crispés quand ils ont ça). Je ne sais pas si j'aurais interrompu ma grossesse si elle avait une trisomie 13 et 18 car elles sont encore plus lourdes que les autres aparamment niveau séquelles, j'aurais hésité, mais je pense franchement que si elle avait eu une trisomie 21 je l'aurais gardée...ça aurait été super dur mais c'est quand même ma fille et handicapée ou non je l'aime.

Si le risque de handicap arrive, malheureusement, il ne faut pas se focaliser dessus sinon on ne fait rien.

D'ailleurs la cigarette+alcool peuvent à eux seuls gravement handicaper un foetus durant la grossesse, donc à s'abstenir absolument (en plus cela complique l'accouchement et un accouchement difficile peut entrainer des séquelles aussi). Bref 0 cigarette et bibine durant la grossesse!!!Et après, malheureusement, espérer que tout aille pour le mieux!
40 ans Dans un petit village dans le Sud 2273
Faustine83 a écrit:
papaillette a écrit:
J'suis pas d'accord...
La maladie, on s'en fiche pas !
Je crois que si j'avais une maladie génétique, et que j'avais un risque sur 2 de transmettre le gêne malade à mon bébé, je réfléchirais longtemps avant de me lancer...et je me lancerais sûrement pas !

D'ailleurs, mon mari qui a une maladie (plutôt syndrome) génétique qui le rend stérile, a refusé de tenter une ponction dans les testicules... pour éviter, en cas de présence de spermatozoïde, qu'on se torture à savoir si on prenait le risque ou pas de transmettre le gêne malade à notre bébé. On ne saura jamais si on aurait pu avoir un enfant biologique, mais au moins, on a un enfant en bonne santé.


effectivement quand on sait d'avance le risque comme dans le cas d'une maladie génétique qui peut être transmise c'est normal d'y réfléchir à 2 fois.


J'ai beaucoup réfléchi pour mon premier car je suis malentendante et c'est transmissible. cela peut aller de la surdité légère comme à la surdité profonde donc j'ai beaucoup hésité car financièrement je passe 4000euros environs pour mon appareillage et j'avais peur de ne pas pouvoir toujours assumer financièrement.

Bilan : malgré ma peur, j'ai aujourd'hui deux magnifiques enfants (un garçon et une fille :D ) et aucun d'eux n'a mon souci de surdité.

Il faut réfléchir pour bien pouvoir se retourner en cas de coup dur mais si on a vraiment envie d'un enfant, c'est bête de s'en priver à cause de cette angoisse.(tout dépend du handicap après hein...)
G
39 ans Ath (Belgique) 7
Bonjour,

merci à toutes pour vos réponses, je pensais avoir cliqué pour être prévenue des réponses mais non lol.
ce qui me fait peur c'est l'inconnu, le hasard finalement on a de la chance ou pas et ce dire que cet enfant handicapé restera toujours dépendant de ses parents à 70 ans il faudra toujours supporter cela. on m'a dit que c'est lors de la naissance que les choses peuvent "tourner mal".
J'ai discuté un jour avec quelqu'un qui avait un enfant lourdement handicapé mental, il m'a dit avant j'avais une vie maintenant elle est finie... cela m'a profondément marqué on croit que ça n'arrive qu'aux autres et puis un jour le calvaire :oops:
40 ans dans ma chambre 663
on ne peut jamais savoir ce que le sort nous réserve.
Si on avait détecté à notre enfant un handicap très lourd avant sa naissance, je ne sais pas ce qu'on aurait fait. Pour moi il est très difficile d'émettre des hypothèses.
Mais je pense que c'est le lot de tout les parents.
Mon oncle est handicapé très lourdement ( chute depuis son houpala ),ma grand-mère s'est émerveillée de chacun de ses progrès, il a même réussi à travailler à mi-temps jusqu'à 58 ans! Mon homme a un neveu schyzophrène ( pas sûre de l'orthographe ), et pour les parents c'est loin d'être simple, c'est même très très dur. Un autre de ses neveux est autiste, et c'est un enfant formidable très doué en musique qui nous étonne chaque jour par sa force de vivre.
S
89 ans 4951
ptitedoudoune a écrit:
on ne peut jamais savoir ce que le sort nous réserve.
Si on avait détecté à notre enfant un handicap très lourd avant sa naissance, je ne sais pas ce qu'on aurait fait. Pour moi il est très difficile d'émettre des hypothèses.
Mais je pense que c'est le lot de tout les parents.
Mon oncle est handicapé très lourdement ( chute depuis son houpala ),ma grand-mère s'est émerveillée de chacun de ses progrès, il a même réussi à travailler à mi-temps jusqu'à 58 ans! Mon homme a un neveu schyzophrène ( pas sûre de l'orthographe ), et pour les parents c'est loin d'être simple, c'est même très très dur. Un autre de ses neveux est autiste, et c'est un enfant formidable très doué en musique qui nous étonne chaque jour par sa force de vivre.


+ 1

la vie est faite d'inconnus, c'est angoissant si on y pense réellement, mais comme a aucun pouvoir là-dessus, autant ne pas se la gacher à l avance.

Personnellement je lutte depuis petite sur l'angoisse de mort, (j'avais d'autres angoisses également auparavant) et j'ai du apprendre à vivre avec, je ne peux meme pas me dire que ce n'est pas sur que cela arrive, c'est la seule chose dont tout le monde est sur d'y passer.

Apres m'etre gaché de belles années avec cela, j'ai choisi de profiter de chaque jour qui m'est donné avec les gens que j'aime pour pouvoir partir en paix, cela donne meme un sens à ma vie si on veut bien.

Avoir un enfant, c'est le début vers de nouvelles angoisses, celle de l'inconnu en particulier, à un moment donné le désir d'enfant devient plus fort et on le fait quand meme, ou pas c'est à nous de savoir.
38 ans 3170
saralou a écrit:
ptitedoudoune a écrit:
on ne peut jamais savoir ce que le sort nous réserve.
Si on avait détecté à notre enfant un handicap très lourd avant sa naissance, je ne sais pas ce qu'on aurait fait. Pour moi il est très difficile d'émettre des hypothèses.
Mais je pense que c'est le lot de tout les parents.
Mon oncle est handicapé très lourdement ( chute depuis son houpala ),ma grand-mère s'est émerveillée de chacun de ses progrès, il a même réussi à travailler à mi-temps jusqu'à 58 ans! Mon homme a un neveu schyzophrène ( pas sûre de l'orthographe ), et pour les parents c'est loin d'être simple, c'est même très très dur. Un autre de ses neveux est autiste, et c'est un enfant formidable très doué en musique qui nous étonne chaque jour par sa force de vivre.


+ 1

la vie est faite d'inconnus, c'est angoissant si on y pense réellement, mais comme a aucun pouvoir là-dessus, autant ne pas se la gacher à l avance.

Personnellement je lutte depuis petite sur l'angoisse de mort, (j'avais d'autres angoisses également auparavant) et j'ai du apprendre à vivre avec, je ne peux meme pas me dire que ce n'est pas sur que cela arrive, c'est la seule chose dont tout le monde est sur d'y passer.

Apres m'etre gaché de belles années avec cela, j'ai choisi de profiter de chaque jour qui m'est donné avec les gens que j'aime pour pouvoir partir en paix, cela donne meme un sens à ma vie si on veut bien.

Avoir un enfant, c'est le début vers de nouvelles angoisses, celle de l'inconnu en particulier, à un moment donné le désir d'enfant devient plus fort et on le fait quand meme, ou pas c'est à nous de savoir.


hs : Saralou, as tu déjà vu des expériences de nde positives? au delà de la croyance à une religion ou pas, ce sont des faits alors en voyant la vidéo, cela peut peut être t'aider. Bon on ne sait pas encore si c'est le cerveau qui crée ça ou bien cela se passe vraiment . Si ça t’intéresse, je peux t'envoyer ça en mp. Ado, ça m'a beaucoup rassuré ... Bon les négatifs m'ont un peu traumatisées mais tu peux regarder les vidéos qui parlent uniquement des positives.

Fin du hs .
S
89 ans 4951
HS suite.

les nde m ont intéressés un temps, cela ne m'a jamais vraiment apaisé.

Quand j'ai failli mourir lors de mon deuxième accouchement, je ne sais pas jusqu ou j'ai été, j'ai pas passé très loin d'après ce qu on m a dit et le récit de mon mari qui a assisté à cela (malheureusement pour lui).

Mais j'ai vu défiler ma vie à toute vitesse et je suis tombée dans un puits noir, sans fond, on m'a réanimée ensuite.

J'ai été complètement traumatisée 6 mois apres, je revivais la nuit ce moment ou je tombais dans ce trou et ma vie qui défilait. Pas eu de lumière blanche et tout le coté sympa des nde positives. Cela m'a enfoncé encore plus bas et c'est là que j'ai fait ma première dépression.

Par la suite, j'ai fait des recherches et j'ai ainsi admis que non je n allais pas obligatoirement aller en enfer apres une descente vertigineuse dans un puits sans fond et que comme personne n'a vraiment ressuscité on en sait rien. Je pense qu'il n'y a rien, que plus rien de persiste apres la mort complète.

J'ai donc mis mon énergie sur le temps qu'il me restait à vivre, j'y travaille tous les jours, c'est plus simple maintenant, mais pas facile tous les jours.

Voilà fin du HS ;)

Pardon à l'auteure du post pour la digression!
32 ans Strasbourg 558
Mes deux oncles (frères de ma mère) sont handicapés mentaux & pendant 20ans les médecins ont mis cela sur le compte d'une maladie génétique, disant que ma grand-mère & ma mère étaient porteuses.
Quand elle a été enceinte de moi, on lui a dit qu'elle n'aurait jamais de garçon (le syndrome ne touchant qu'un seul sexe), il s'est avéré qu'avant moi elle a fait une FC & qu'après analyses, c'était malheureusement un garçon.
Puis il y a eu moi & les médecins ont détecté que j'étais soit disant porteuse saine.

Au début de ma grossesse j'ai beaucoup angoissé, j'ai fait un tas de prises de sang ainsi que ma famille & au 4ème mois on m'a dit que les résultats d'y a 20ans étaient complètement erronés, qu'ils ne détectent pas de maladie génétique. Au final on ne saura jamais de quoi mes oncles sont atteints. "Heureusement" je porte une fille donc ça nous rassure pour une première grossesse.. Mais j'ai énormément angoissé. Je suis également en surpoids & pour te rassurer, mon gynéco n'a jamais eu le moindre problème pour les échographies !
B I U