Opérée du By Pass le 7 mars - Déroulement

compote et un yaourt. Fait boire, 1 litre de Biopeg afin de nettoyer les intestincs. Avant de dormir, rasage, puis douche à la Bétadine. Le lendemain matin, à 7hoo, re-douche à la Bétadine, puis on m'a donné un comprimé de Lexomil, et Atarax.

Je suis descendue au Bloc, à 14hoo, (l'attente fut longue et éprouvante).
Mais, j'étais très bien préparée, tant moralement que mentalement et ma soeur a pu rester près de moi, jusqu'à ce que les portes du bloc se referment. Au bloc, toute l'équipe qui m'a préparé avant l'anesthésie, a été vraiment super, d'un point de vue "humain", et je me suis endormie très à mon aise, rassurée et réconfortée...

Je me rappelle m'être réveillée en salle de réa, il était 21h30 à la grosse pendule en face de moi. J'avais une sonde dans la narine gauche, (ce que je j'appréhendais le plus), mais, qui non seulement ne me faisait absolument pas mal, (c'est un très fin tuyau), et pour moi, était comme inexistant ! J'étais en position semi-assise dans un lit confortable. Toute une équipe médicale se bousculait autour de moi, aux petits soins.
J'avais une perfusion pour le glucose, et une pompe à morphine, du coté gauche. En plus, de la morphine, comme j'avais mal, on m'a rajouté dans la perf, du Perfalgan. J'avais, également, une sonde urinaire. J'étais bien réveillée, lucide. Je discutais, ma soeur était là, et me rassurait que l'intervention s'était bien passée...
J'eus, immédiatement, le réflexe, de relever ma blouse pour voir mes cicatrices. J'ai, donc, été opérée sous coelioscopie, et j'avais de minuscules cicatrices (4). Du travail "d'orfèvre ! Un redon, qui partait du milieu de la poitrine. Et, qui ne me tiraillait pas du tout (car, j'ai eu l'expérience de redons douloureux).

J'étais heureuse, j'avais le sourire. Je me disais, que j'avais survécu à cette grosse et longue opération (7h), et que j'allais bien.

A 22h30, le Pr B qui m'a opéré, est venu me voir. Il m'a confirmé que tout s'était bien passé, et qu'il avait eu un lourd investissement personnel à ce By Pass...

Je me suis endormie, jusqu'au lendemain matin. Une équipe est venue, me faire une toilette intégrale, au lit. Je dois vous avouer, qu'en réa, vraiment, l'équipe médicale, est exceptionnelle. Car, c'est pas évident d'être à son aise, sans pouvoir se bouger, et qu'on vous fait votre toilette, sans vous laisser la moindre appréhension, ni vous sentir mal à l'aise !

Nous étions donc, le jeudi 8 mars, j'étais toujours en position semi assise, dans mon lit. J'allais bien. Une nouvelle visite du Pr B, qui ordonna, après control de mon état, de me retirer la sonde gastrique, et de me remonter en chambre dès midi !

Je n'ai donc, passé qu'une nuit en réa. L'après-midi, j'étais dans ma chambre. (Le retrait de la sonde gastrique ne fait pas mal).
En revanche, dans le service dans lequel j'étais, le personnel médical, n'a strictement rien à voir ! En effet, que ce soient le personnel aides-soignants, infirmier(e)s. Ils/elles n'ont pas le même coté "humain", ni même dévotion, et je dirais même que la prise en charge post-op, a eut du "laisser-aller". Mais, je n'épiloguerais pas à ce sujet. Bref, j'étais surveillée, (+ ou -). La douleur étant sous contrôle grace à la morphine et le Perfalgan. Je ne ressentais pas de grosses douleurs.

Vendredi 9, au matin, j'ai demandé à ce que l'on me retire ma pompe à morphine ainsi que ma sonde urinaire pour pouvoir aller me doucher.
Après, la visite de l'interne, ce fut, chose faite. Il me restait donc, plus qu'une perfusion, (glucose) et pour m'"envoyer des antalgiques). Et mon redon. J'allais seule, à la douche. Puis m'habillais pour descendre en radio faire mon TOGD.

Le TOGD, radio de contrôle, pour voir si tout va bien. Si, le liquide passe correctement et qu'il n'y a pas de "fuite". J'étais donc, debout, le plus dur fut de boire, même, à très petites gorgéés, ce liquide (même arromatiser au goût d'annis). Je dois avouer, que pour moi, ce fut vraiment très dur, d'avaler ce liquide "dégueu". Qui, au fur et à mesure, que je l'incurgitais, me donnait envie de vomir mes tripes ! Mais, bon, le calvaire a duré une dizaine de minutes. Le radiologue et le Pr B, sont venus de suite m'avertir que le By Pass était réussi et que tout allait bien. Je pouvais remonter en chambre et continuer à boire de l'eau, dans un verre, autant, que je le désirais ! J'étais à nouveau heureuse et soulagée.

Le samedi 10 au matin, après ma douche, en petit déjeuner, on m'a apporté un café (mon choix), un yaourt et une compote. A le "kawa", du matin, vraiment j'ai apprécié, et il est bien passé ! J'ai attendu une heure, puis j'ai mis dans mon bol, le contenu du yaourt avec la compote que j'ai mélangé. Et, j'ai mangé, tout doucement, en fractionnant, pendant 2h. Tout allait bien. Le midi, on m'a apporté un bouillon. Pour 16h00, encore un fromage blanc et une compote. Puis le soir, re-bouillon.

Dimanche 11, on m'a apporté avec mon café, 2 fois 2 biscottes avec du beurre. Je n'en ai mangé que 2, en fractionnant car boire et manger en même temps, ça ne passe pas bien. Par contre, la biscotte est facile à réduire en poudre dans la bouche et à mastiquer. Même en la trempant un peu dans le café. Mais, faut vraiment, bien prendre son temps, et surtout manger dans le calme sans être stressée. J'avais, de plus, encore une compote et un yaourt pour 10h00. Que, je n'ai pas pu mangé. J'étais bien calée avec mes 2 biscottes !

A midi, on m'a apporté un repas mixé, pomme de terre et viande hachée. Là,ce fut + difficile, à faire passer. Pour ma part, en tous cas!
3 cuillères et j'étais blindée.

Je me permets de rappeler que l'on ne pas boire et manger en même temps. Il faut espacer de boire, après avoir mangé ! C'est important, sinon, ça passe mal, et ça fait mal !

Idem, le soir, j'ai eu droit un mixé avec coquillettes, mais là, j'ai pas pu du tout en manger. C'est trop "lourd", et ça donne pas envie, surtout.
Donc, j'ai mangé un yaourt avec une compote, que j'avais en réserve.

Lundi 12 au matin, étant donné que j'allais bien et que tout était RAS.
On m'a préparé pour ma sortie. Il y a juste eut, à me retirer le redon (c'est ça le + désagréable). On m'a refait mes petites pansements. Je n'ai que des fils résorbables.

Lundi 12, à 13h00, (rentrée en vsl). J'ETAIS CHEZ MOI !

Je suis donc, restée que 6 jours à l'hôpital. Je tiens à dire, aussi, que tous les jours dès le vendredi matin, j'étais, toujours, habillée, maquillée.
Ma façon à moi, de dire que j'allais bien et que j'étais heureuse de rentrer dans ma nouvelle vie. Sur la balance, à ma sortie le lundi matin, j'avais perdu 7 kg. J'en suis à -10kg au moment où je vous écris.

Depuis, une semaine, que je suis rentrée, j'ai des moments de fatique, et ça me tiraille un peu. Comme antalgiques, j'alterne Di-Antalvic avec Dafalgan 1g. C'est vrai, que ça me soulage. Mais, j'ai, quand même, quelques grosses douleurs du coté gauche, en dessous du sein. Cette, douleur, retentie jusqu'à dans mon dos ! Selon, l'nterne, que j'ai appelé, afin de le signaler, ce sont des gaz localisés, de la la coelioscopie qui me restent. Et, que je n'arrive pas à évacuer... Sinon, je m'alimente de façon fractionnée, tout est encore mixé. (sauf les bicottes, craquottes, ou petits pains suédois). Je mange peu, et à intervalles réguliers. Je bois, beaucoup. J'ai repris mes traitements habituels. Je prens déjà, mes compléments vitamines et autres. Je fais mes injections de Lovelox (anti coagulant). J'avais oublié, retiré, que pendant ma douche, mais pendant toute mon hospitalisation, j'ai gardé mes bandes de contensions (pieds, jusqu'aux genoux).

Bien voilà, je pense vous avoir tout raconter. Dans l'ensemble, je vais bien. Moralement, je suis en super forme. Je suis vraiment, sincèrement heureuse. La perte de poids est encouragente. Je reconnais, que j'ai des "hauts" et des "bas", car par moments, ça me tiraille un peu de l'intérieur. Je me sents fatiguer, je ne fais pas encore mes nuits. Je me réveille soit à cause de la douleur, soit par ce que j'ai soif...Mais, je progresse chaque jour qui passe. Et puis, à la maison, je suis seule avec ma petite fille de 5 ans. Dont, je m'occupe depuis que je suis rentrée à la maison, avec joie et bonheur, bien sûre.

Je retourne à l'hôpital le 12 avril. Je vous tiens au courant.

A bientôt et gros bisous,
Cathy