41 ans
au milieu des poissons
7816
Poopsy a écrit:
Cela résume bien ma vie, bien que cela peut paraître réducteur. C'est le schéma perpétuel de mon existence.
Souffrir d'un gouffre qui est en moi, remplir ce gouffre et me sentir encore plus mal, avoir l'impression d'avoir combler ce trou mais en fin de compte, ce n'est que temporaire, ce gouffre se reforme et me pousse à me remplir de nouveau ainsi de suite. Jusqu'au jour où, je n'en pouvais plus et j'ai commencé à me faire du mal autant que ce gouffre me faisait du mal, à ma manière. Je détestais mon corps et je lui infligeais des punitions à toutes occasions, jusqu'à aller tenter de m'ôter la vie.
C'est un cercle infernal que je vivais, impuissante au départ, passive face à cela, je subissais, le gouffre m'avait avalée, de la même manière que je voulais le remplir...
Maintenant, je ne peux pas dire que je vis autrement, le gouffre est là, je le subis par moment, je le maîtrise à d'autres moments. J'ai toujours vécu contre ce vide, maintenant je vis avec par moment.
Tiré du blog de Miss Gally : http://missgally.com/b...p?2007/05/18/299-la-femme-vide
(j'arrive pas à insérer directement l'image...)
Ça me parle... et vous ?
(j'arrive pas à insérer directement l'image...)
Ça me parle... et vous ?
Cela résume bien ma vie, bien que cela peut paraître réducteur. C'est le schéma perpétuel de mon existence.
Souffrir d'un gouffre qui est en moi, remplir ce gouffre et me sentir encore plus mal, avoir l'impression d'avoir combler ce trou mais en fin de compte, ce n'est que temporaire, ce gouffre se reforme et me pousse à me remplir de nouveau ainsi de suite. Jusqu'au jour où, je n'en pouvais plus et j'ai commencé à me faire du mal autant que ce gouffre me faisait du mal, à ma manière. Je détestais mon corps et je lui infligeais des punitions à toutes occasions, jusqu'à aller tenter de m'ôter la vie.
C'est un cercle infernal que je vivais, impuissante au départ, passive face à cela, je subissais, le gouffre m'avait avalée, de la même manière que je voulais le remplir...
Maintenant, je ne peux pas dire que je vis autrement, le gouffre est là, je le subis par moment, je le maîtrise à d'autres moments. J'ai toujours vécu contre ce vide, maintenant je vis avec par moment.