Grosse crise d'hier soir, la plus grosse peut-être...

retenant à chaque fois. et là ça y est c'est reparti.
j'avais passé une excellente journée hier, la tête dans les cartons et les meubles en kit mais c'était sympa. et hier soir zom me dépose pour repartir chez ses parents pour leur rendre la voiture qu'ils nous ont prété.
je me connecte à internet et je reçoi un message terrible: une des personne qui compte le plus pour moi va mourir. elle est en stade terminal, il n'y a plus d'espoir...
j'ai pleuré, j'ai hurlé, j'ai tourné comme un lion en cage mais rien n'y a fait.
j'ai apellé ma mère, elle m'a consolé au téléphone, elle a fait tout ce qu'elle a pu et quand j'ai racroché je pensais aller mieux, mais pas du tout. le poids de ma solitude face au chagrin m'a écrasé.
ma mère habite loin, mon chéri venait de prendre la route et n'a pas de portable, ma coloc n'était pas là, sam et son mari sur répondeur...
et j'ai craqué...j'ai mangé, non, on ne peut pas appellé ça manger, j'ai bouffé, englouti tout ce qui trainer, j'ai vidé le frigo et les placards, raclé les plats, léché les fonds de pots, fini tout ce qui trainé, terminé le pain d'il ya trois jours, le tout dans un flot de larmes incessant jusqu'à ce que mon estomac me mène irrémédiablement au dessus de mes toilettes...
je n'ai pas dormi, je n'ai pas travaillé non plus, je ne peux faire ni l'un ni l'autre car il ya des travaux dans l'appartement et mon cerveaux fonctionne au bruit de la perceuse depuis 8h ce matin...
je m'écoeure, je me donne envie de vomir. tout est à recommencer, encore... et le pire c'est que ma peine n'en est en rien soulagée, au contraire.
je voudrais être à ce soir, je voudrais que mon copain soit rentré, que les travaux soient finis, que le bruit cesse, que mon corps arrête de me faire payer la nuit que je lui ai fait passé...je voudrais ne pas être moi, ici et maintenant.