Flo a une IMC de 40 et un début de commorbidité (problèmes de dos et de jambes). Dans ce cadre, la chirurgie reste un recours admissible, après un suivi d'au moins un an sur le plan nutrition, psy et reprise du sport, et cela quelle que soit la chirurgie envisagée.
Pour lma sleeve, il y a en fait 2 sortes de sleeve.
:arrow: La sleeve comme premier temps du bypass ou du switch duodénal. Dans ce cadre, elle est moins dangereus que l'opration complète directe et permet au patient d'obtenir un débur d'amaigrissement qui permet ensuite de passer avec beaucoup moins de problèmes à la seconde phase de l'opération, 4 à 6 mois plus tard. C'est d'ailleurs dans ce but que la sleeve a été mise au point au Canada. Dans ce cadre, elle s'adresse effectivement aux IMC les plus forts, soit plus de 60. La taille laissée à l'estiomac permet des repas quasiment normaux par le volume, même s'ils sont déjà bien plus réduit que ceux que le patient faisait avant. C'est la malabsorption mise en place au bout de 4 à 6 mois plus tard qui permettra d'aller plus loin.
:arrow: La sleeve en opération autonome. Dans ce cadre, l'estomac va être calibré plus petit alors que dans le cadre précédent avec un volume comparable à celui laissé dans le cadre de l'anneau ou du bypass. Dans ce cadre, cette opération reste expérimentale (je ne l'ai pas encore aperçue dans les actes codifiés du site du CNAM). Par contre, elle s'adresse effectivement à la même population que l'anneau. Les chirurgiens qui la pratiquent recherchent une solution qui offre le moins de complications possibles à court, moyen et long teme. Le bypass entraine en effet beaucoup de risques à court terme. L'anneau, lui, entraine des complications à moyen et long terme. Bien sûr, en cas d'échec, cette sleeve reste convertible en bypass, avec les même avantages que pour les forts IMC, moins de coplicaiton péri-opératoires.
Bref, dans la mesure où c'est effectivement cette seconde opération qu'a subit Flo, elle entrait effectivement dans ce cadre. Dans la mesure bien sûre où elle a bien été prévenue du fait que l'opération restait expérimentale, qu'il y avait un risque de 4% de complicationau niveau de la suture de l'estomac, entraînant souvent une conversion rapide en bypass, bref de toutes les soécificité de cette opération.