est il normal de fumer tard dans sa vie

je trouve ça très con !

Tu as réussi à passer l'étape adolescent influençable qui veut faire le grand. Et à 36 ans tu commences à fumer ? Tu trouves ça bon ? Tu en a les moyens ?

Tu vas voir, si tu deviens accro vraiment, comme c'est difficile d'arrêter pour la plupart des gens et à mon avis tu vas bien le regretter.

J'ai que 20 ans et sans cigarettes je deviens caractérielle, si tu savais comme je regrette d'avoir commencé, si seulement j'avais su. Et si au moins ça servait à quelque chose.

Non, tu pues de la gueule, tu cours deux mètres tu craches tes poumons, tu craches tout court d'ailleurs, toute ma tune passe dedans.

C'est vraiment trop con de fumer !! (et c'est de la provocation à deux balles) mais peut-être trouve tu ça réellement bon, j'ai cette impression mais quand j'y réfléchis c'est complètement dégueu

dimitri a écrit:

Au delà du "bien" ou du "pas bien", il me semble, après t'avoir lu, que tu as d'autres addictions que le tabac (j'espère ne pas être maladroite en disant cela, je ne te reproche rien, je ne te juge pas du tout, j'essaie juste de voir ton problème "tabac" dans un contexte).

Déraisonnable ? Oui sans doute, mais une fois que j'ai dit ça, est ce que ça te fait avancer ? ;)

Envie passagère ? Peut-être, mais ça c'est toi qui le sais.

Simple provocation ? Peut-être aussi... Mais envers qui ? La société ? Tes parents ? :lol: Pour tout ça tu as passé l'âge non ?

J'ai juste envie de te demander quelque chose. Comment ça va en ce moment ?

Euh comment dire "mal" un euphémisme , en plus de la provocation le souhait de se détruire y est pour quelque chose ...

C'est bien ce que je pensais... :(

Ta provocation, c'est envers la vie, enfin surtout envers la tienne. Une sorte d'envie de la brûler par les deux bouts, parce qu'elle n'en vaut pas la peine, alors autant la défier, il ne reste plus que ça.

Dimitri, tu as entamé une chute. Pour le moment, ça te convient parce que rien ni personne ne te donne envie de l'interrompre. Alors tout est bon pour oublier le vide en dessous, le tabac ou autre chose.

Tu vas tomber. Tu vas atterrir en bas, sauf si tu le décides. Mais une fois en bas, tu auras encore le choix : y rester ou remonter. Tant qu'il y a de la vie, rien n'est jamais totalement perdu. Mais personne, absolument personne, n'a le bras assez long pour te tendre la main quand tu y seras. Ca ne veut pas dire que personne ne s'intéresse à toi, mais ton problème, il est entre toi et toi. Des mains qui se tendent, il y en a peut-être eu, mais tu ne les as pas vues. Ou tu n'as pas voulu les prendre.

Si ce n'est pas toi qui fais le premier pas pour remonter, personne ne pourra le faire à ta place et tu resteras en bas.

Au lieu de masquer ta vie derrière de la fumée, des voyages ou de la noyer, il faut retrouver le courage de la regarder, d'attraper tout ce qui ne va pas et de le changer. Tu peux le faire. Mais il faut que tu en aies envie.

Pour le moment, est ce que tu en as envie ? Ou bien est ce que tu en as envie parfois ? Si oui, qu'est ce qui te donne envie dans ces moments là ?

Le temps des confessions : Avoir envie de remonter , j'y suis déjà aller tous tous en bas même au delà , il n'y a plus rien , des messieurs et dame en blanc on voulu pour mon bien me garder j'ai réussi en leur mentant ( j'ai hélas apprit trop bien ce mot ) a éviter un lieu spécifique , bien sur quelque mains se sont tendu d'autre n'en savent rien , remonter pour quoi faire , le yoyo comme celle qui font un régime , autant tous faire partir en fumer , il faut bien attiser le diable qui est en moi , au lieu de tous bruler donc j'ai commencé a fumer .

J'espère que certaine personne du site de liront point mes mots ...

dimitri a écrit:

Tant que tu n'auras pas répondu à cette question, tant que tu ne sauras pas pourquoi remonter, tu ne remonteras pas.

Et je suis d'accord sur ton analyse par rapport au tabac, c'est une conduite d'addiction supplémentaire qui t'aide encore une fois à masquer ce que tu ne veux pas voir, qui te donne momentanément un semblant de bien-être et d'apaisement. C'est aussi le moyen de voir que tu brûles ta vie...

Cela étant dit, si tu éprouves le besoin de parler sur le net de tes soucis, c'est que tu n'es pas encore tout en bas, quelque soit le niveau que tu aies atteint.

Sans les nommer ici, tu dois avoir une liste de choses non réglées dans ta vie, un tas de problèmes qui se sont accumulés et tu les fuis en te les cachant. Sauf que ça ne marche pas si bien que ça, n'est ce pas ? ;)

Si tu veux trouver l'envie de remonter, il va falloir te débarrasser de certains problèmes mais pour cela il va te falloir le courage de les affronter et tout seul. Certains pourront être réglés, d'autres devront simplement être acceptés comme n'ayant pas de solution.

Normalement on n'arrive à ce stade qu'avec un "déclic", une situation qui se produit et qui ouvre brutalement les yeux.

Pour mon mari, ça a été de se retrouver une nuit de décembre par terre, dans la rue, à même pas 10m de la porte de la maison, sans pouvoir l'atteindre, sans se souvenir comment se servir d'un portable, avec un trauma crânien et une fracture de la cheville. Il est resté plusieurs heures comme ça, à attendre de mourir de froid, en se pissant dessus, sans que personne ne le voie, jusqu'à ce qu'une force le pousse vers la porte, qu'il arrive à monter les deux étages malgré ses blessures et que je sois là pour prendre la suite. Là il a compris qu'à court terme, c'était la mort dans le caniveau. Pourquoi cette situation là l'a fait réagir plutôt qu'une autre, je ne sais pas. Ca a du ramener les souvenirs qu'il fallait probablement. Ou bien c'est ce truc qu'on appelle l'instinct de survie qui a joué.

Mais depuis, il est remonté, il sait pourquoi.

Je te souhaite un déclic moins "violent". Mais sache une chose : tes problèmes peuvent trouver une solution si tu le décides. Ta descente, qui ressemble à un lent suicide, n'est pas irréversible. Mais c'est à toi de décider. Tu es seul avec toi-même.

Je sais que je ne suis pas rassurante. Mais tu as le choix. Tu peux.

Oui tu as certainement raison ...
Pour en revenir a la question , moi j'ai commencer a fumer a 36 ans pour me bruler , et vous a quelle age et pour quelle raison ?

fait ce qu il te plait c est ton corps non ???

18 ans pour dépasser un deuil et la deuxième fois 33 ans pour passer un divorce :D il était hors de question que je me remette à boire donc...

Moi à 20 ans... parce que si je n'avais pas commencé à fumer, j'aurais commencé à "bouffer"... j'avais des envies compulsives de me baffrer... et comme j'ai vu ma mère boulimique, j'ai eu peur de ça... donc je me suis mise à fumer, de manière complètement compulsive... c'est à dire que je n'ai jamais été accro à la nicotine, mais au geste... je les roulais, clope sur clope, tout le temps, partout... pendant 12 ans... ce qui ne m'a pas empêché de grossir de manière exponentielle... j'ai arrêté il y a 1 ans, au début de ma grossesse, d'un seul coup, du jour au lendemain, je n'ai pas souffert de l'arrêt, et je n'ai pas repris (et n'en ai pas l'intention)... mais par contre, maintenant j'ai envie de "bouffer"... :(

C'est dommage effectivement de commencer à fumer à ton âge...

J'ai commencé a fumer a 22 ans suite a une deception amoureuse. Ca fut aussi une periode très bringue, sortie et alcool de ma vie.

IL m'a été facile ensuite d'arrêter pour des periodes de 6 mois du jour au lendemain, sans aide. Je reprenais a chaque fois lors de soirées arrosées.
Ma dependance été avec du recul plus psychique que physique.
J'ai arrêté de nombreuses fois en attendant un bébé qui ne venait jamais, et donc je reprenais par desespoir.
Mes pb de fecondité etant lié a mon poids, j'ai du en perdre et la clope comblait un vide, en fumant j'oublais que j'avais faim.
Le 02/01/07 après un reveillon ou j'ai fumé un paquet en une soirée j'etais degouté du tabac et je n'avais ce jour la pas envie d'une clope. Les jours sans envies se sont suivis et le 13/03/07 j'apprenais ma grossesse.
QUelle meilleure raison pour continuer d'arrêter?
APrès l'accouchement, j'ai allaité 5 mois. Ma réelle premiere envie de clope est revenue en avril 2008, une semaine après l'arret de mon allaitement lors d'une soirée arrosée (la 1ere depuis mon test +).
J'ai tenu car je suis et serai toujours une ancienne fumeuse: une clope et je retomberai.
Ma vie actuellement est sans probleme majeur et la clope je n'y pense pas et n'en ai pas envie; demain il m'arrive un enorme soucis, je ne sais pas ce que je ferais si on m'en propose une... je suis en essai bébé 2 et doit reperdre du poids.

La cigarette est une dependance au meme titre qu'une autre et on restera toujours fragile face a cela

Il est prouvé que plus on commence tot plus il est difficile d'arretêr; c'est un bon point pour toi si un jour tu envisages d'arrêter. Oui je dis bien envisager car on arrête pas sans volonté personnelle.


A toi de voir si tu sens cette dependance comme physique ou psychique et si tu es pret en ce moment a y faire face.
QU'est ce que cela t'apporte vraiment? Est ce que cela cache quelque chose de plus profond sur lequel tu peux travailler?

C'est très bien d'arrêter de fumer quand l'on souhaite des enfants , c'est jolie
J'ai été un fumeur qui s'ignore , je suis dépendant de tellement de chose que cela ne change rien , je brule la vie comme elle vient . Oui je m'ignorai et un déclencheur m'a fait prendre conscience de ce manque , j'ai saoulé les fumeuses autour de moi pour qu'elle arête plus que je me suis saoulé moi même c'est pour dire . Maintenant elles ont leurs revanche je fume je m'enflamme , les flammes de l'enfer m'attende , patience j'arrive .

C'est surtout très bête de commencer tard quand on sait comme c'est nocif!