un post intéressant, autant à lire qu'à y répondre.
mes démons, je les ai exorcisé en écrivant mon premier roman, commencé en mars 2003 et clos en août 2004, 350 pages A4 remplies de tout ce que j'aimais et de situations que j'aurais aimé vivre, dans la peau d'Arathéa, une assassin de 15 ans travestie en homme pour rester dans la guilde de tueur dont son père adoptif fait partie. Mais vu que mes démons se planquent encore dans les placards, le tome 2 est en cours, 310 pages en ce moment, toujours pas fini, il prévoit d'être plus long, plus étudié, plus mature peut-être et plus positif à la fin... Parce que l'écriture du tome 1 a été une sinécure. une réponse expressive à mon mal-être, une façon de vivre la mort depuis l'âme tourmentée de mon héroïne, parce que pour la première fois je tuais, je blessais, au lieu d'être blessée. Et puis, mon héroïne grandit, évolue, et dans le tome 2, elle devient quelqu'un qui affronte en face ses peurs au lieu de noyer son désespoir dans le sang...
L'écriture, donc, surtout. et puis, l'automutilation quand j'étais trop fébrile pour taper correctement sur un clavier. un trop plein d'inspiration noire qui trouvait un soulagement dans la vision du sang sur la peau...
désolée si je me suis un peu emballée :roll: c'est l'âme littéraire qui s'est laissée emporter :)