En quoi votre père vous agace? (ou pas)

Mon papa m'agace quand il me fait comprendre qu'il trouve que je ne me suis pas engagée sur une bonne voie mais qu'il ne me donne pas pour autant son avis sur ce qu'est une bonne voie.
Il m'agace quand il me dit "je te l'avais dit!" alors que, ben non, il m'a rien dit du tout :lol: (ou le contraire: je lui ai répété un truc 3fois et il me jure qu'il n'était pas au courant, pourtant il n'a pas Alzheimer...).
Il m'agace quand il me contredit juste pour me faire enrager.

Mais je l'aime, c'est le meilleur papa du monde, et même s'il n'a pas été hyper présent dans mon éducation, je me suis quand même construite par opposition à lui à l'adolescence (résultat: je lui ressemble beaucoup au final :lol: ).

Bref, mes parents m'agacent, mais ils ne pourraient être mieux que ce qu'ils sont. Et je trouve que j'ai beaucoup de chance de les avoir encore quand je vous lis :(

Je suis désolée de lire que tous ces papas soient partis trop tôt, c'est triste...
Courage à vous quand ça va pas :kiss:

J'ai une relation particulière avec mon papa, depuis que je suis petite, il a toujours favorisé la discussion et l'argumentation plutôt que la confrontation (chose qu'ils (mes parents) ont vécu avec ma soeur, et continuent d'ailleurs de vivre... A elle, personne n'ose pas lui dire les choses, à moi si! Et c'est tant mieux, car je trouve ça plus sain comme rapport).

Mon papa, objectivement (et de mon point de vue) a toujours raison, il est respectueux de toutes idées, ne critiquent jamais, il est honnête, intelligent (c'est fou le nombre de choses qu'il sait!!!), drôle à sa manière (un peu lourd mais ça me fait rire), je suis sa fifille, c'est mon papounet, et je revendique être la fifille à son papounet et n'en ai pas honte!!
Je me tourne toujours vers lui quand j'ai un conseil, un avis, un doute sur des choses de la vie.

Il a eu une enfance difficile et a tout fait pour ne pas nous faire vivre la même chose.
Ma soeur et moi, manquions de rien matériellement parlant, et encore moins d'Amour, même s'il était beaucoup prit par son boulot.
Et même maintenant, (ma soeur mariée, sa maison, ses 2 enfants, et moi mariée), on peut encore compter sur lui pour n'importe quoi, leur porte (parce que ma maman et mon papa sont soudés et indissociable) restera toujours grand ouverte, peu importe ce qu'il peut nous arriver.

Et c'est là que je me rend compte que je ne leur dit pas assez que je les aime!!

Il ne m'agace pas, au contraire :D Mon père, c'est le contraire du patriarche autoritaire : il est timide, peu sûr de lui, avec un vrai esprit enfantin (c'était génial quand nous étions petites, mais c'est ma mère qui nous a cadrées à l'adolescence, et pour le coup, ça n'a pas dû être simple pour elle).
On s'est toujours bien entendu, il ne m'a jamais donné d'ordre, il n'a jamais cherché à me surveiller, au sens de contrôler, il m'a toujours fait confiance.

Il n'a pas fait d'études et s'est toujours senti bête à cause de ça. Il y a quelques années, avec ma mère, ils se sont mis à lire à haute dose et il m'a emprunté plusieurs de mes bouquins d'histoire. Il m'a avoué il y a peu de temps que c'était pour rattraper son niveau et pour pouvoir discuter avec moi de sujets qui me passionnent. J'ai trouvé ça vraiment touchant. Il ne doit pas voir l'admiration que je peux avoir pour lui, parce que ses lacunes culturelles sont bien le dernier de mes soucis.

Comme beaucoup d'entre vous, mon papa est parti trop tôt...
Mes parents ont divorcé quand j'avais 4 ans, mais en bonne intelligence. Ma mère avait la garde, mais j'allais chez mon père quand je voulais. C'est dans ces situations que les papas ont le "beau rôle". Et lui, il l'a fait à fond. je passais des supers week ends chez lui.
Puis il est tombé malade et avec ma soeur nous l'avons soutenu jusqu'au bout. Le 22 mars, ça fera 9 ans. C'était un père merveilleux. Même si c'était le plus râleur du monde, il était le meilleur!
Suite à son départ, j'ai fait une dépression de plus d'un an, j'ai pris 30 kg... Je crois que je n'avais pas pris conscience de l'immense place qu'il avait dans mon coeur. J'ai encore du mal à croire qu'il est parti.

Mon plus grand regret, il ne connaîtra jamais mes enfants...

J'me sens presque mal à l'aise de poster ça après avoir lu tout les papas décédés mais ... chacun porte son histoire de famille et pour ma part ... mon père représente à lui tout seul ce que je méprise chez un homme et chez l'être humain.

J'ai passé des années à le vénérer, à me modeler à son envie, ses espoirs et à ne croiser dans son regard que distances, déceptions et sarcasmes.
J'avais tout raté, ma vie professionnelle, ma vie sentimentale, ma vie de mère, mon physique, mon intellect. J'ai passé des années à me voir comme la bonne sous merde qu'il me renvoyait dans ses propos.

Et un jour je me suis affranchie, de lui, de son regard hautain, de ses paroles assassines. J'ai mis 1200 km entre ses bassesses et moi et j'ai arrêté de lui adresser la parole, il y a presque 5 ans. C'en était assez qu'il parasite ma vie. Il était à chier en temps que père, en temps que grand père.
Il m'a fallu des années de thérapies, une dépression et des hommes qui me convainquent que tout les mecs ne sont pas des abrutis en puissance pour que je puisse enfin tourner la page.
Et depuis, c'est malheureux à dire, hormis un profond dégout, son sort m'indiffère et il ne me manque pas. Je me sens mieux quand il ne gravite pas autour de moi.

Outre le fait qu'il ne soit plus là (son décès ne m'agace pas, il me sidère, même 7 ans après...), ce qui m'agaçait chez mon père, c'était son immaturité. Le fait qu'il s'est laissé abîmer par l'alcool, le fait qu'il ne se gérait pas au point de laisser les dettes s'accumuler et son apart' devenir une vraie poubelle...

En fait, ce qui m'agaçait le plus chez mon père, c'était ce que je devenais en sa présence. Un peu pareil qu'avec ma mère...j'étais une ado qui vocifère. A peine arrivée chez mon père, je râlais parce que l'apart' était sans dessus-dessous, qu'il n'était pas habillé alors que les grand-parents de ma demi-soeur n'allaient pas tarder à la déposer, parce qu'il avait tellement la flemme d'aller chez le coiffeur qu'il avait les cheveux qui frôlaient les omoplates et que ça lui allait pas du tout. Et lui, lunaire qu'il était, il se tournait vers ma mère en riant et il disait "bah dis donc, elle a du caractère", ma mère répondait avec le même sourire "elle en a toujours eu"...

ça m'agace aussi de n'avoir rien fait pour l'aider vraiment. D'avoir parfois rechigné à aller lui rendre visite. ça me taraudait avant son décès, mais après, ça en devenait douloureux, tous ces p*tains de regrets...

Mon père n'a été qu'un enfant mal grandi, trop aimé par sa mère, qui s'est détruit quand cette dernière est morte en 1983 (il avait 27 ans à l'époque et j'allais naître 5 mois plus tard) (oui, j'avoue, mon âge en dessous de mon avatar est faux...), et qui a carrément sombré au décès de sa compagne en 2001...

ça m'agace aussi d'avoir douté de son amour parfois, ado méga-chiante que j'étais, alors qu'il a toujours tenté désespérément de me le prouver...Maintenant je sais qu'il nous a aimées, mes sœurs et moi, qu'il a follement aimé ma mère même si son alcoolisme a tout détruit au bout de 7 ans de mariage...

C'est rigolo de voir ce post vu que j'ai crée l'autre...Donc autant ma mere m'agace autant mon pere je l'adore. Un petit probleme d'oedipe par hasard??
Meme quand mon mari me balance "t'es comme comme ton pere" pour mettre en valeur ma mauvaise foi, mon mlle-je-sais-tout-mais-en-fait-j'en-sais-rien-mais-il-faut-que-je-parle, ma gourmandise limite hyperphagique, ma lachete à discuter et a affronter les problemes...et bien ca ne me derange pas d'avoir les traits de caractere de mon pere ! J'en suis limite fiere.
Ce qui m'agace chez mon pere c'est d'avoir attendu d'avoir mon appart pour qu'il ose enfin quitter ma mere et etre heureux.

Mon père est quelqu'un de très lunatique, c'est l'horreur ! mais je l'aime quand même.. :kiss:

Darlee-doo a écrit:


la liste est longue, il me désole, il parle trop et souvent pour dire de grosses conneries, un peu mytho et du genre sanguin on va dire.

je pense que je l'aime qqpart mais les trois autres quarts s'en foutent royalement. (ou du moins essaie car ca me blesse d'avoir un père pareil)