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Je ne sais pas quoi mettre comme titre.

C
31 ans 13
Comme je l'ai dit plus haut, je ne pourrais remettre les pieds chez un psy. J'ai eu une mauvaise expérience et quand je vois certaines de mes amies qui en  
consultent, rien ne me donne plus envie que de rester sur ma décision. Je sais que c'est mauvais pour moi...

Est-ce qu'il existe un moyen, n'importe quoi, pour s'en sortir soi-même. Je commence à avoir des vertiges, parfois des douleurs dans la poitrine. Ce n'est peut-être pas à cause de ce que je fais subir à mon corps, aussi.

J'ai un peu peur, même beaucoup vous savez. Certains d'entre-vous le savent sûrement mieux que moi... Cela ne fait pas longtemps que je rends mes repas, mais je commence, enfin je pense, à ressentir certains effets négatifs.
34 ans 1324
La question est : préfères-tu voir un psy, un bon cette fois, et t'en sortir ou finir à l'hôpital à cause de tes troubles alimentaires ? Parce que non, on ne s'en sort pas seule, parce qu'il y a toujours cette fois dans notre tête pour nous pousser à recommencer. Et même une fois que tu ne te fais plus de mal, elle reste là, quelque part dans un coin de ta tête. On ne guérit jamais totalement.
Donc non, seule, on ne s'en sort pas, on finit par se convaincre qu'on va mieux, on finit par se mentir, mais on ne s'en sort pas.

Et non, voir un psy, ce n'est pas mauvais. Je l'ai cru aussi, la première que j'ai vu était nulle, vraiment, j'en venais à préparer mes séances pour qu'elle dise "vous allez mieux, c'est fini". Mais au final, oui, ça fait mal, on déterre les sujets qui font mal et on les affronte, et on avance. C'est la seule manière d'aller vraiment mieux. Là, c'est un combat contre toi-même, alors seule, c'est impossible.
34 ans 1324
Je voulais dire cette voix et non cette fois. Désolée, je fatigue.
C
31 ans 13
Ce n'est pas grave, avec la fatigue, j'avais lu "voix" au lieu de "fois".

J'essayerais. Quand ma situation financière sera, un peu mieux. Pour le moment, je suis impuissante. C'est pour ça que je suis venue à vous, en partie, pour parler. Parce que je suis perdue, mais je ne peux rien faire au jour d'aujourd'hui.
34 ans 1324
Je te conseille d'aller au CMP, c'est gratuit. D'ailleurs, c'est là que j'ai trouvé un psy qui m'a aidé, le plus aidé. Cela réserve de belles surprises.
Et si, tu peux agir déjà. Tu peux aller sur des sites spécialisés, bouliana entre autre ou enfine (si je me souviens pas des noms des sites). Tu peux voir s'il n'y a pas groupes de parole dans ta ville. Et tu peux voir si tu as un centre mutualiste près de chez toi, si tu as une mutuelle ou si tu es sur celle de tes parents, tu peux voir des psy sans rien débourser.
C
31 ans 13
Merci beaucoup, pour tous vos messages, vos conseils.
52 ans Lorraine 4326
Chapic a écrit:

J'essayerais. Quand ma situation financière sera, un peu mieux. Pour le moment, je suis impuissante. C'est pour ça que je suis venue à vous, en partie, pour parler. Parce que je suis perdue, mais je ne peux rien faire au jour d'aujourd'hui.



ca c'est une fausse excuse .
comme te lie dis Lizzie , tu peux aller consulter en CMP , ou voir un psychiatre qui te sera remboursé par la sécu .


je n'ai pas vu où tu disais que tu ne voulais plus aller chez un psy ?
comme Lizzie, tu ne pourras surement pas en faire l'economie .

pourquoi ne vas-tu pas consulter ton generaliste ?


Je comprends aussi que tu ne fasses pas grand chose pour t'en sortir , car t'en sortir signifie sans doute "regrossir" , remanger , ne plus avoir tout le controle souhaité .

mais bon, tu es en danger là
C
31 ans 13
Ce qui est dur aussi... C'est faire le premier pas. J'ai peur d'y aller. Je n'ai pas envie que mon entourage sache que j'ai besoin d'aide, que je suis malade, qu'ils s'inquiètent, m'assomment avec une tonne de questions.

C'est peut-être une fausse excuse, comme tu le dis. Mais par manque d'argent, je ne peux me déplacer. Je ne suis pas dans une grande ville. Le seul moyen que j'ai pour bouger, se sont les parents de mon copain et je me vois mal leur expliquer où je dois aller...

Me dites pas encore une fois que c'est une mauvaise excuse, j'ai beaucoup de mal à faire le premier pas..
52 ans Lorraine 4326
ton copain est au courant de tes TCA ?

tu peux tjrs continuer à en parler ici , c'est un bon debut :)
51 ans à la maison ! 10072
Chapic a écrit:
Ce qui est dur aussi... C'est faire le premier pas. J'ai peur d'y aller. Je n'ai pas envie que mon entourage sache que j'ai besoin d'aide, que je suis malade, qu'ils s'inquiètent, m'assomment avec une tonne de questions.

C'est peut-être une fausse excuse, comme tu le dis. Mais par manque d'argent, je ne peux me déplacer. Je ne suis pas dans une grande ville. Le seul moyen que j'ai pour bouger, se sont les parents de mon copain et je me vois mal leur expliquer où je dois aller...

Me dites pas encore une fois que c'est une mauvaise excuse, j'ai beaucoup de mal à faire le premier pas..


Ben, si, c'est une fausse excuse... c'est beaucoup plus facile de se déplacer en ville qu'à la campagne (il faut une heure pour traverser Lyon à Vélo, par exemple)...

Ce premier pas est difficile et demande beaucoup de courage. On est là pour te soutenir.
C
31 ans 13
Non, personne est au courant.
52 ans Lorraine 4326
tu fais quoi dans la vie ? t'es etudiante ?

tu n'as pas de medecin traitant ?
C
31 ans 13
Oui je suis étudiante.

En ce moment, je vis chez les parents de mon copain, dans un petit lieu-dit à 7 kg d'une petite ville. J'attends la réponse d'un prêt étudiant pour pouvoir me trouver un appartement dans la ville où se trouve ma fac. J'aurais la réponse aujourd'hui, de la banque aujourd'hui, normalement... Si je ne l'ai pas, je ne sais pas comment je vais faire pour me rendre à l'université. Je n'ai même pas assez de sous pour prendre le train.

Voilà à peu près ma situation.
43 ans Campagne poitevine 2254
J'ai, il y a presque 10 ans, vécu un peu la même chose. Un TCA sur lequel je ne savais pas mettre de nom, mais bien un TCA (je me faisais vomir et ne mangeait presque rien). Tout a commencé après une diète protéinée.
J'ai mis un moment à m'en sortir. J'ai commencé à remonter la pente quand j'en ai parlé à mes parents et quand je suis allée voir un psychiatre. Ca a pris du temps mais j'estime être (plus ou moins) tirée d'affaire, même si parfois je suis tentée de replonger.
A un moment donné, ma vie, ce n'était plus que ça : j'étais totalement obnubilée par le fait de pouvoir me faire vomir. Je sélectionnais les endroits où j'allais en fonction de ça. Quand j'étais invitée quelque part, le premier truc que je faisais, c'était localiser les WC et je choisissais mes aliments en fonction de la facilité avec laquelle j'allais pouvoir les régurgiter. J'étais accro à mon problème.

La vie c'est bien autre chose que le plaisir de se vider. Ne reste pas comme ça. Parles-en, si tu ne te sens pas encore la force de voir un psy, parles-en à une amie ou si en parler ici te fait déjà du bien, vide ton sac sur le forum. Et si tu veux en parler en MP, je suis dispo.
C
31 ans 13
J'aimerais en parler à quelqu'un, mais comme je l'ai dit, je n'ai pas envie d'attirer la pitié, l'inquiétude, les questions en masse.

En attendant que je puisse faire quelque chose, je vais essayer de m'en sortir seule. Un mois, ce n'est pas grand-chose, je pense, enfin j'espère, pouvoir m'en sortir seule. Ce midi, j'ai mangé normalement, et je me suis forcée à ne pas rendre mon repas. C'est une petite victoire personnelle. J'espère que ça va durer...
B I U