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Discrimination à l’embauche

38 ans 23
Discrimination à l’embauche


Bonjour,

Tout d’abord, laissez moi me présenter.

Je m’appelle Lydia, j’ai 29 ans et je suis obèse morbide voir morbide plus.

Mon histoire, une petite fille normal,  
je ne sais pas trop quand j’ai commencer à prendre du poids mais j’ai appris récemment que cela date d’avant mes 7 ans, moi qui pensais que cela était dû au passage de la puberté vers mes 10 ans, suite à la transformation de mon corps qui commençait à changer, le changement de comportement de mon père envers moi… J’étais ronde, mais pas hors norme, et pourtant les critiques incessantes me laissaient penser le contraire.

Alors à force, je me suis dis :
« Oh ! Je ne suis pas à ça prêt. Puisque je suis grosse, autant me faire plaisir ! ».

Je me suis affiné avec l’adolescence, au début… Mais je restais pulpeuse. Et bien sûr les critiques qui vont avec. Alors j’ai eu le même raisonnement qu’auparavant.

Puis j’ai commencée à faire une dépression, un drame familial vient l’amplifier à seulement 17 ans. Je suis passée par l’alcool, la drogue, les histoires sans lendemain, les risques, vivre au jour le jour, diverses addictions comme les jeux vidéo, la nourriture, les achats compulsifs, la mutilation, la phobie social, l’isolement, et pour finir, une tentative de suicide il y a un an.

Aujourd’hui, je suis en reconstruction personnelle bien que je me demande encore pourquoi. Je ne suis pas encore sortie de tous mes travers, mais de beaucoup d’entre eux.

Bien sur, j’ai fait des régimes, bien sur, j’ai fait une rééducation alimentaire, des cures d’amaigrissements en clinique spécialisée. Mais aujourd’hui j’ai perdu espoir, je me demande à quoi cela sert de toute façon et j’ai tout repris, voir plus, beaucoup plus.

Tant d’efforts, me sentir mieux un moment, essayer de m’intégrer socialement et professionnellement. Encore et toujours ce retour de la société excluant les personnes comme nous. La rechute évidente à chaque fois me fait penser que jamais il n’y aura de place pour moi. Pour toutes ces raison je me demande pourquoi faire des efforts en vain, c’est peut être et surement peine perdu d’avance.

Les présentations ainsi faites, j’en viens au sujet de mon topique.

Comme beaucoup d’entre vous, les employeurs ont beaucoup d’as priori à notre sujet.

Me déplaçant au maximum pour déposer mes candidatures, c’est avec étonnement que je suis rarement convié à un entretien. Oui, étonnant.

Aussi malheureux soit-il, nous avons pris l’habitude de ces remarques, quant on demande à l’accueil d’une entreprise parmi tant d’autre à rencontrer un responsable pour nous recevoir afin de lui remettre notre lettre soigneusement préparer en main propre, ou même de déposer celle ci afin qu’elle soit transmise :
« Nous n’avons pas de poste à pourvoir » préalablement accompagné d’un dévisagèrent de haut en bas, même si nous avons vu une annonce d’embauche les concernant.

Alors, quand notre lettre est transmise, et que « Ho ! Miracle ! » Nous sommes convié en entretien, autant dire que les choses ne vont pas en s’arrangeant :
« Je suis désolée, mais nous recrutons que des étudiants » alors que, vous avez lu ma candidature et il est évident que je ne suis pas étudiante, alors pourquoi me convoquer ?
Ou :
« Nous préférons embaucher des jeunes qui n’ont pas mal au dos » Alors que, mon âge est inscrit dans mon cv, qui êtes vous pour prétendre à ma place une souffrance au dos ?

Tant d’anecdotes et pourtant, nous avons pris l’habitude de ce genre de réaction, de remarque, alors on se tait.

Ceci dit, dernièrement j’ai bien essayée de me faire entendre à plusieurs reprises, auprès de professionnels tels que pôle emploi, agences d’intérim, médecins, assistante sociale, et j’en passe. Mais toujours la même réponse me revient sans cesse :
« Mais non ! Ce n’est surement pas de la discrimination lié à votre obésité, peut être que ce sont des entreprises qui n’acceptent pas les tatouages. »
Ou alors :
« Comment vous voyez vous ? Vous devez surement faire un transfert de ce que vous pensez de vous même. Il ne faut pas voir le mal partout ! Comment ça se passe dans votre famille ? A l’extérieur ? Avez vous souvent des réflexions sur votre poids ? »

Cette discrimination reste un sujet tabou et l’on en minimise la gravitée, les effets que cela engendre sur nous…

Me concernant, je travail ou plutôt je cherche à travailler en tant que magasinière cariste, agent de production, qui est d’autant plus difficile pour nous, car c’est un milieu très masculin.

Alors quand on est une femme, et en plus obèse, autant dire que c’est comme mission impossible.

Ces jours ci, à force d’acharnement, j’ai enfin trouvée une entreprise qui veuille bien m’accueillir. Mais ? Oui il y a un mais… C’est une entreprise d’insertion, le seul système qui voudrait bien de moi… Il y as encore un mais… étant donné que la période d’essais maximum est de 7 jours, et qu’ils aurais besoin de plus de temps pour évaluer mes aptitudes physique à exercer le poste à pourvoir, ils m’ont proposée un poste en intérim au préalable, d’une semaine suivit d’un bilan.

Le poste auquel j’ai postuler n’est pas celui que j’exercerai, pour me faciliter la tâche disent-ils. Et, au lieu des 30 heures prévues, je serais fixé sur un mi-temps.

C’est mieux que rien me direz-vous, oui et c’est pour cela que j’ai évidemment acceptée. Mais, sommes nous obliger de nous contenter du mieux que rien ? Sommes nous obligées de passé par des entreprise d’insertion pour travailler ?

Sachant que la durée maximale d’un poste en insertion est de deux ans. Et après ?

Alors oui, je vais tout faire pour leurs donner tord et prouver que je suis capable et apte comme toute autre personne à travailler, bien sur que j’assumerai le contrat, mais comment faire après, de retour à la recherche d’emploi ?

Puis, le verdict de l’essai tombe, je ne supporte pas physiquement le poste… Voilà qui leurs donnent à tous raison, c’est tellement humiliant… J’entends déjà dire tous ceux croyant me donner toujours les mêmes conseils :
« Quand on veux, on peux ! »
Ou :
« C’est la volonté ! »
Ou :
« Il faut se donner les moyens de réussir ! »
Ou :
« Il faut faire attention à ce que tu mange et faire du sport ! », tout en se goinfrant sous mes yeux.

Ce sont toujours les mêmes qui donnent ce fameux conseil, n’avez vous pas remarquer ? Ces gens qui n’ont aucun problème de poids ou alors qui s’en sortent bien, qui n’ont pas forcément besoin de faire attention, qui vont toutes les semaines au restaurant et au fast-food. Qu’ils fassent attention eux, pendant plus de plusieurs mois même des années et on en reparle ! Ces mêmes personnes qui croient que le maïs et les petits poids sont des légumes !

En ce qui concerne les proches, ah parlons en ! Ils ont cette tendance à minimiser la gravitée de la situation, et à faire l’autruche quand à nos difficultés et la discrimination liées à l’obésité. A peine rentrée de cette expérience qu’on me reproche déjà que je ne fais jamais rien. Alors ils me donnent des idées de poste à candidater, des postes physiques bien sur !

Mais encore une fois, je me tai. J’ai tant de fois essayer de leurs faires entendre mes difficultés, mes souffrances, il font encore et toujours la sourde oreille. Je ne supporte plus cette situation, humiliée à l’extérieur, humiliée chez moi.

Moins d’une semaine après cette humiliation professionnelle et personnelle, je suis admise dans une formation de validation des compétences, pouvant déboucher sur une éventuelle formation plus approfondie pour faire une remise à niveau de mes compétences ou en apprendre de nouvelles. Mais je ne fais rien, mes proches vous dirons encore.

J’ai fait part au recruteur de mes problèmes de santé et difficultés, savez vous ce qu’il as eu l’audace de me dire ? En résumer, à quelque chose près je cite :
« Si vous partez avec pour idée votre obésité et la discrimination qui y est lié, vous n’attirerez que cela et d’autant plus vous chercherez à devenir de plus en plus obèse... Nous allons travailler sur votre estime de vous et ainsi gagner en assurance. »

La discrimination est bien réelle, personne n’a jamais cherché à être obèse. Mais comment se faire entendre ? Ce n’est pas parce qu’on ose enfin en parler qu’on se complais ou se referme dedans, c’est une réalité qu’on étouffe. Il n’est pas bon d’en parler, au risque de se faire encore juger, ou pire, conseiller.

Face à la précarité qui me tant les bras, face à l’échec encore et encore, face à la discrimination et aux jugements, comment trouver la force de continuer mes efforts en vain ?

Voici ce auquel je suis confrontée tous les jours.


Mon témoignage étant terminer, j’ai essayer de résumer au mieux, mais je sais que ça reste un pavé a lire, alors un grand merci à toutes et tous ceux qui m’ont lu jusqu’au bout.
49 ans région parisienne 5831
La discrimination envers les personnes obèses est bien réelle, et de nombreuses études l'ont clairement démontrée. Donc tu as tout à fait raison de penser que tu as pu de nombreuses fois être discriminée à cause de ton poids.

Mais c'est vrai qu'il ne faut pas non plus s'arrêter à cela et il faut que tu te battes quand même pour trouver un boulot, même si c'est injuste de devoir se battre plus que d'autres. Tu le mérites, courage!
34 ans La Ville Rose 2324
Je suis en plein dedans. Je ne comprends donc que trop bien ...

ça me fait très très très peur pour mon futur. Il n'y a pas beaucoup de solutions, c'est là la fatalité de l'affaire.

Je ne vois pas quoi te dire si ce n'est de t'accrocher. Mais je sais que c'est difficile au bout de plusieurs rejets alors que la volonté est là, la bonne présentation aussi, la motivation, bref tout ce qui est supposé être demandé aux candidats mais dans le fond, on sait bien que souvent c'est en façade.
S
35 ans 3465
Il y a quelques années de ça, j'ai une copine dont le petit frère avait postulé pour une place d'apprentissage: il avait 17 ans à l'époque et des résultats scolaires nettement supérieurs que ceux du gamin qui a été finalement embauché... Le fait est qu'il est noir. Bien sûr, ça ne lui a pas été dit clairement, mais quand on engage à ta place quelqu'un qui a un parcours médiocre, alors qu'à contrario, toi, tu es plutôt brillant... Ca ne sert à rien de chercher midi à 14h...

Quand il a raconté ça à sa soeur, j'étais avec elle. Elle lui a répondu très simplement: "Faudra t'y habituer. Tu auras souvent à fournir beaucoup plus d'efforts que les autres (c.a.d un blanc)pour le même résultat.

Sur le coup, j'ai trouvé sa réponse dure, mais en y réfléchissant, je me suis dit qu'elle a eu raison. Certes, c'était une très grande injustice, mais au lieu de s'apitoyer sur son sort, elle l'a confronté à sa (leur) réalité.

Et c'est valable dans d'autres domaines. Je connais une femme policière qui m'expliquait qu'elle devait en faire deux fois plus, qu'elle devait être deux fois plus autoritaire que ses collègues masculins, pour qu'on la respecte et qu'on la prenne au sérieux.

C'est comme ça, c'est la vie: Y a des personnes qui seront chanceuses et qui n'auront jamais à se sacrifier ou à fournir beaucoup d'efforts pour obtenir ce qu'ils veulent; alors que d'autres seront obligés, pour X ou Y raisons, que ce soit l'apparence, l'ethnie, la classe social et j'en passe, d'en faire beaucoup plus. Ce n'est pas juste, mais c'est à toi de décider comment tu prends la chose. Le système ne changera pas en un jour. Alors on peut ne pas être d'accord et c'est tout à fait légitime, mais il faut savoir composer avec pour pouvoir s'en sortir. Qu'on le veuille ou non, on vit dans ce système.
38 ans 23
Bonjour,

Mamykro, ZouZou-X3Again, Sibell, je me bats, je fais que ça. Mais vous comprendrez que face à tout cela il peut arriver que j’aie parfois des baisses de morale, des remises en questions qui n’ont pas forcément lieu d’être. Dans ses moments, comment trouver cette force ?

Sibell, d’après ce que tu dis, je devrais encaisser et sourire sans rien dire ? Autant dire faire l’autruche. Je comprends ton raisonnement mais je pense être loin de m’apitoyer sur mon sort, je multiplie les démarches sauf que maintenant j’en parle. Apporté mon témoignage, pour entendre : « C’est comme ça », je t’avoue que ça fait mal surtout venant de ce site.

Nous ne pouvons changer le monde, mais justement, comment faire face, comment nous faire entendre à notre échelle ?
49 ans région parisienne 5831
Bien sûr decibel! Mon message ne voulait pas dire que tu ne faisais rien pour améliorer la situation, mais je voulais plutôt t'encourager à continuer à te battre. Désolée si je me suis mal exprimée. :kiss:
38 ans 23
Oui j'ai bien compris dans ce sens c'est peut être moi qui me suis mal exprimer sur cette première phrase.

C'est vrai que parfois je me demande ou trouver la force de continuer a me battre, je continue à me battre, mais pour combien de temps je ne sais pas.

J'ai toujours peur de retomber dans l'isolement et la phobie sociale car c'est a cause de tous cela que je me suis déjà couper du monde pendant 3 longues années.
34 ans La Ville Rose 2324
Je ne suis pas forte du tout, en ce moment le soir j'ai souvent le moral à plat, j'essaie juste de gérer parce que je pourrais déprimer et ça c'est pas bon. Financièrement ça devient difficile, même socialement, je n'ose plus rencontrer de gens, voir mes potes, ça commence à me peser très lourd sur le moral.

Je cumule 2 handicaps à l'embauche ( certains diront que j'exagère, moi je ne pense pas ), je suis grosse et noire ( on pourrait même dire 3 dans le sens où je ne fais pas grosse version " mignonne/poupée/pin-up ", je suis grande et large, pour beaucoup de gens ça fait moche ).
Je sais parler correctement, j'apprends vite, j'ai une bonne présentation, élocution tout le bordel et ça ne passe pas. Je cherche depuis février, ma messagerie est remplie de confirmations de candidatures envoyées. Y'a aussi des trucs énervants quand comme mon ancien conseiller Pôle Emploi m'a suggérer de candidater à Décathlon par exemple, alors que toute personne grosse sait qu'on embauche pas de gros là-bas ! S'il n'avait pas un léger surpoids j'aurais vraiment penser qu'il se foutait de ma g***le.

ça a déjà été prouvé, on préférera parfois embaucher quelqu'un de beau et de moins compétent ( ou à compétence égale ) qu'un compétent au physique moins agréable et les gens beaux ont souvent plus d'opportunités. Alors tu pourrais éventuellement porter plainte, mais on ne te dira jamais clairement " vous êtes trop gros, trop moche ... " donc tu ne peux pas. Tu le sais juste, tu t'en doutes fortement mais y'a quasiment jamais de confirmation. Après les rares entretiens que j'ai eu, on ne me dit même pas que ma candidature est refusée, on me met de gros vents.

C'est pour ça que j'ai dit que, malheureusement, à ce niveau, il existe une fatalité. De façon pragmatique par exemple, je me dis que je ne peux pas forcer la personne en face à revoir sa vision des choses ou à m'embaucher, tout ce que je peux faire par exemple ce serait perdre du poids ( plus facile à dire qu'à faire je fais ça depuis que je suis petite ... ). Je ne peux pas changer ma morphologie ni ma couleur de peau.

C'est difficile de se faire entendre, la société pense que les gros n'ont qu'à faire des efforts, que déjà on creuse le trou de la sécu et que si on est gros c'est qu'on a de l'argent pour s'acheter à manger donc ça va encore, et que si on ne veut plus être discriminés on a qu'à perdre du poids.
Quand on touche aux choses qu'on ne peut changer ou difficilement ( traits ingrats, couleur de peau ... ) bah on dira aux gens d'arrêter de se plaindre, qu'on est en 2015, que les choses ont changé ...
Je ne vois pas beaucoup d'issues, en ce moment j'essaie de voir si je peux bosser dans un contexte où on ne me voit pas, c'est triste pour ma pomme mais j'ai pas le choix. Le temps de passer mon permis, je chercherai du boulot plus loin. Si la situation persiste après la fin de mes études là par contre je ne sais pas trop comment j'encaisserais la situation ...

Du coup, comment se faire entendre bah j'en sais rien. Je n'espère pas être entendue de toutes façons ( enfin je ne me plains pas ), les gens ne croient pas à la grossophobie par exemple, ils pensent que ça s'arrête à la séduction. La capacité d'empathie des gens est extrêmement limitée.

Les baisses de moral dans cette situation sont légitimes. Même le " bats-toi, accroche toi " des fois ça me les brise, surtout que j'y crois pas des masses hein, parce que je vois des gens autour de moi pour qui c'est presque tout cuit tout le temps ( boulot et j'en passe hein ). Il m'arrive de prendre des pauses de 3 jours, j'arrête les candidatures, je ne vérifie plus mes e-mails, j'en ai ras le hum hum. Et je reprends parce que de façon très réaliste, je n'ai pas le choix.

Après, il y a peut-être des gens qui ont plus d'expérience sur la discrimination à l'embauche que moi et qui pourront te guider, je l'espère en tout cas.
38 ans 23
ZouZou-X3Again, je compatie tellement !

J’avais pensée moi aussi à faire quelque chose ou on ne me voit pas, ou à domicile… Mais nous avons tous droits à travailler, c’est tellement injuste d’en arriver là, mais je comprends ton désarroi.

Je comprends tout à fait que tu n’oses plus rencontrer de gens, ou voir tes amis.

Personnellement socialement, je n’ai plus personne. Car ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent (boulot, appart). Et comme souvent on ne me croit pas sur la discrimination, qui est forcément accompagné d’un jugement, j’ai préféré éviter cela.

J’ai pensée, reprendre une perte de poids pour trouver du travail, mais à mon niveau ce serait beaucoup trop long. Et puis, c’est inadmissible d’être obliger de changer pour une société qui se dit égale à tous.

Essayer de se faire entendre ne rime pas avec se plaindre. Ce n’est pas dirigé contre toi, mais vu que tu l’as souligné je voudrais rebondir dessus. J’ai remarquer, depuis que j’en parle, c’est vrai que les gens on l’impression que je m’en plein. Alors que pas du tout, je veux juste dénoncer un fait. C’est fou tout ce qu’on a pus me dire, tu n’imagine pas. Ça dérange, le fait qu’on aborde le sujet.

La société nous conditionne depuis le plus jeune âge, rien qu’as voir les poupées barbies et autres conneries qu’on fait pour les gosses. Si on sort du lot, et bah on n’a qu’as se ranger dedans. Bah oui, et dire à un tétraplégique de marcher aussi. Souvent je me dis que j’aurais préféré ne jamais voir le jour. Mais je continue à me battre, je n’ais pas le choix. Ce qui ne veut pas dire que je suis forte, une fois seule c’est une autre histoire.

J’espérais, en faisans mon témoignage, avoir des réactions concernant celui ci, avoir d’autres témoignages, voir de quelle façon chacun le vis, avoir des conseils et astuces pour garder le moral, éviter de retomber dans l’isolement et la phobie sociale…

Ton histoire m’as touchée et je te souhaite de trouver une entreprise qui veuille bien t’acceptée, car c’est tout ce que tu mérite. Si tu veux bien me donner des nouvelles dans un futur pour voir où tu en es ?

Merci.
34 ans La Ville Rose 2324
Oui bien sûr, si tu veux ! C'est réciproque d'ailleurs, n'hésite pas ;)

Sans indiscrétion tu recherches dans quelle ville/région ? On ne sait jamais, peut-être que quelqu'un passera et te lira ( y'a peu de chances mais bon ). Si tu ne veux pas répondre je comprendrai, c'est indiscret, je me suis beaucoup tâtée.

Je n'ai pas vu beaucoup d'interventions concernant la discrimination à l'embauche sur ce forum depuis que j'y suis ... Tu auras peut-être d'autres témoignages plus intéressants prochainement.

Si ça ne va pas, tu peux venir papoter avec nous ! ça aide parfois.
38 ans 23
Merci beaucoup,

Je suis de région Rhône-Alpes, en Savoie (73), dans un tout petit village à environ 30 minutes de la capitale Chambéry. :)

Et toi ?
34 ans La Ville Rose 2324
Toulouse ^^

Reviens vers nous, donner des nouvelles surtout.

Courage surtout, ça n'empêche pas de tomber mais ça peut permettre de se relever. Je sais que ça ne t'aide pas concrètement mais bon ...
38 ans 23
Merci beaucoup :)
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
Décibel, Zouzou, mon message ne va pas vous apporter grand chose, mais votre situation me peine sincèrement. Il est bien dur de lutter contre les discriminations à l'embauche, quelles qu'elles soient.
:kiss:
Je sais que ça correspond à une catégorie limitée de métiers, qui ne vous intéressent peut-être pas du tout, mais les concours de la fonction publique (je ne parle pas seulement de l'administration mais de tous les secteurs) peuvent aider, en partie, à contourner ces discriminations.
34 ans La Ville Rose 2324
Merci Telocote c'est sympa.

Eh bien tu sais quoi, j'envisage très sérieusement cette option depuis 1 an. Je termine tout de même ma licence cette année ( si tout va bien, y'a un stage ... ) et me pencherai sérieusement sur les concours de la fonction publique ( c'est assez dense selon les recherches que j'ai effectué pour l'instant, sans compter la préparation ... Tout un programme cette année ! grrr ).
B I U