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Confinement COVID-19

66 ans St-Brieuc 173
reinette81 a écrit:
Vague annoncée déjà avec la venue des patients des autres régions qui vont contaminer les soignants sacrifiés et qui va bien finir par passer à la  
population locale...

Ici, en Bretagne, nous sommes relativement épargnés, pour le moment. Le confinement y est globalement bien suivi même si la mer est une tentation forte.
Nos services de santé ne sont pas débordés, on parle même d'une baisse de fréquentation due au report des interventions non urgentes. Alors on peut bien accueillir des patients de régions complètement en surchauffe si ça peut soulager du personnel au bord de la rupture et qui pourrait être sollicité pour nous soulager plus tard.
On a beaucoup plus de mal à accepter l'arrivée massive de residents secondaires là où les infrastructures ne sont pas prévues pour à cette époque de l'année, sans parler des îles dont la population a parfois doublé et où les éventuelles évacuations devraient se faire en hélicoptère.
42 ans très au sud 7915
Sur le fond je suis bien évidemment pour que les hôpitaux épargnés accueillent des patients de ceux au delà de leur capacité, c'est la logique... Sauf que la mauvaise gestion des matériels rend vulnérables les soignants qui sont contaminés (et plus on va bas dans l'échelle plus il y a de contamination voir les taux chez les aides soignants...).
Je suis en seconde ligne sur l'aide pour l'accueil aux enfants de soignants et personnes indispensables. Nous allons donc être touchés quand eux le seront et ainsi de suite (3ème ligne et tout le monde au final) effet domino.
J'ai une cousine qui bosse à l'hôpital en région Rhône Alpes et là bas il y a déjà beaucoup de personnel médical touché, surtout parmi les aides soignants et infirmiers dont elle fait partie. La question pour eux n'est pas de savoir si mais quand ... en sachant ça c'est pareil dans le sud et dans tous les services dédiés Covid. Mais il est vrai aussi que ce constat n'est pas que pour les soignants vu que 60 à 75% de la population devra être immunisé (soit naturellement après contact avec le Covid, soit plus artificiellement par vaccin) pour que l'épidémie se calme vraiment. Il va donc falloir que tous les endroits de France se la choppent cette saleté à un moment (ou qu'il y ai des vaccins et qu'on ai le droit de claquer la mouille aux anti vaccins).
Le truc c'est qu'importer des malades dont on sait qu'ils vont contaminer des soignants dans des endroits où les gens ne respectent pas les consignes et gestes barrière (et où on ne veille pas à ce que ça soit fait!) ça laisse sacrément perplexe... parce que bon il vaut quand même mieux que les personnes en contact avec cette saleté soient dans les bonnes statistiques même si ça ne garanti pas tout!
B
35 ans 48
Moi je ne comprend pas bien le manque de coordination entre l hôpital public et les cliniques privés, certains directeur de ces dernières disent clairement qu’ils ont de la place des machines et du personnel , mais no. On prend les malades pour les envoyer à l’autre bout de la France ...
P
56 ans 3727
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66 ans St-Brieuc 173
reinette81 a écrit:
...
Mais il est vrai aussi que ce constat n'est pas que pour les soignants vu que 60 à 75% de la population devra être immunisé (soit naturellement après contact avec le Covid, soit plus artificiellement par vaccin) pour que l'épidémie se calme vraiment. Il va donc falloir que tous les endroits de France se la choppent cette saleté à un moment (ou qu'il y ai des vaccins et qu'on ai le droit de claquer la mouille aux anti vaccins).
... parce que bon il vaut quand même mieux que les personnes en contact avec cette saleté soient dans les bonnes statistiques même si ça ne garanti pas tout!

Ici en Côtes d'Armor nous avons 177 cas recensés (une dizaine par jour). Nous ne sommes pas prêts d'arriver à 60%. Avec le déconfinement différencié qui s'annonce, géographique, par classe d'âge et en fonction de l'intérêt professionnel, je ne suis pas prêt de sortir de chez moi.
En fait je serais assez pour que l'on force les joggeurs à se rouler des pelles pour accélérer l'immunisation parmi les personnes présentant le moins de risques et ne respectant pas le confinement. Ou alors instaurer des TIG à l'hôpital pour soulager le personnel dont tu parles.
51 ans Out of nowhere 3834
b1bout3333 a écrit:
Moi je ne comprend pas bien le manque de coordination entre l hôpital public et les cliniques privés, certains directeur de ces dernières disent clairement qu’ils ont de la place des machines et du personnel , mais no. On prend les malades pour les envoyer à l’autre bout de la France ...

Je ne voudrais pas parler d’un sujet que je maîtrise mal, mais j’ai peur que des considérations politico-financières soient en cause. Et quand on sera vraiment débordé (espérons que nous ne le soyons jamais), on ne pourra plus se permettre de compter et alors les dépenses (et abus des profiteurs) deviendront incontrôlables!
B I U