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L'hyperphagie. Ni boulimie, ni anorexie !

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Vous allez me trouvez con mais ça me fait tellement plaisir que j'en ai les larmes aux yeux! :oops:
44 ans France 5623
;) c'est le second effet vlr !!

non blague à part j'espère que tu vas bien te sentir par ici. :multi:
58 ans région parisienne 255
j'ai vu dans un message de Boreale, qu'il fallait identifier si en crise, on mangeait sucré,salé ou les 2.
Quelle importance cela a t il ?
Je ne vide que la partie du frigo qui contient du salé
44 ans France 5623
aucune importance majeure, c'est juste de voir si il y a quelque chose de particulier ( que du salé, que du sucré, de tout, etc) ... Et du coup tâcher ensuite de réguler les trucs. J'en avais discuté une fois avec flyng saucisse , c'est lui qui m'avait parlé de ça, il m'avait dit qu'il avait essayé de limiter les dégats en jouant sur les calories ingérées pendant les crises.

ainsi par ex si tu craques plutôt sur du sucré tu peux essayer de substituer les trucs sucrés et très caloriques par d'autres sucrés moins caloriques ( des fruits ou des sorbets au lieu de glaces, par ex) , ainsi le côté sucré qui t'apaise y est toujours mais tu ingères moins de calories... (pour le côté salé , même chose) enfin j'imagine que ça ne doit pas être une méthode facile à appliquer ( vu qu'en crise on se jette un peu sur les trucs sans penser) , mais ça peut être une méthode pour reprendre le contrôle.

voilà...

mais tu sais je ne disais pas ça comme une interrogation à se poser systématiquement, j'invitais surtout à se questionner sur soi, ses crises, leur survenue, etc, pour tenter de commencer à démêler un peu la pelote...
58 ans région parisienne 255
merci boreale.
je crois que je vais mettre un calepin près du frigo , car mes crises surviennent essentiellement la nuit ( je me reveille ) mais comme je suis en état second, je ne suis pas sûre de pouvoir tout analyser.
Il faudrait que je me rappelle du rêve que j'étais en train de faire.
Mais j'ai vu pas mal de titres de bouquins sur vos liens et je compte sillonner les rayons de la librairie : point positif : investissement financier mais aucun distributeur de bouffe dans ce genre d'endroit !!!!!
L
46 ans Lyon 3
Bonjour a tous et a toutes,

Je me presente Lilibellule, lyonnaise de 28 ans. Oui je sais je suis "veille" par rapport a la majorite d'entre vous mais apres avoir parcouru plusieurs de vos messages je realise que malgre nos qq annees d'ecarts nous partageons des sentiments et des souffrances tres semblables et que finalement l'age n'a plus vraiment d'importance.
J'ai decouvert ce site, je dirai presque par hasard en surfant a la recherche de conseils, de temoignages pouvant m'aider dans ma souffrance.
MA souffrance, je vous la presente, elle est en photo, c'est cette femme, cette silouhette que je ne serai jamais.
Cela fait tellement parti de moi que je ne serai plus dire depuis quand j'ai ce probleme avec la nourriture.
Certains appellent ca hyperphagie moi j'appelle ca souffrance.
C'est plus fort que moi, a la moindre occasion je mange, tout ce qui se presente, sucré, salé me torturant un peu plus a chaque bouché d'un sentiment de culpabilite et de degout de moi meme.
J'espererai tellement en finir avec ca, cette souffrance et cette obsession.
Quand je me vois dans la glace, je ne vois que ce corps enorme, que je ne regarde et ne vois plus d'ailleurs. Comme si mes yeux s'etaient habitués a ne plus voir pour ne plus penser.
Je ne veux plus etre cette GROSSE torturee par l'obsession de manger mais etre juste "normale", ne plus penser a ce que je vais manger aujourd'hui des le reveil mais plutot a tout ce que je vais pourvoir accomplir et vivre dans cette meme journee.
Bien sur, j'ai tenté de mincir et d'equilibrer mon alimentation, mais qu'est ce que je me suis imaginée, ça n'allait pas etre aussi simple.
Apres des dietes souvent tres strictes, trops strictes je reprend inevitablement ces kilos si cherement perdus avec qq'uns en prime la plupart du temps.
Je ne peux pas assimiler cela a un manque de volonte, c'est plus profond que cela. C 'est comme si je voulais me punir en mangeant sachant tres bien les souffrances et la culpabilite que cela va engendrer.
A chaque bouche, je me fais un peu plus mal, une sorte d'automutilation en quelque sorte.
Mes proches n'ont pas consience de cette souffrance, il faut dire que je suis experte dans l'art du camouflage et du denie et c 'est aussi plus facile pour tout le monde de ne voir dans cette maladie que de la gourmandise excessive qui me vaut ces quelques kilos en trop.
Mais la je n'en peux plus, je ne me supporte plus ainsi, dans ce mecanisme destructeur? si vous avez des conseils a me donner, des pistes merci d'avance car je me sens si seul dans cette souffrance que je n'arrive pas a partager avec mes proches. J'ai si honte.
comprendraient ils de toute facon ?
Dans l'ideal, j'aimerai entamer une therapie, mais aupres de qui et quel prix pour mon budget si serré ?

merci en tout cas de vos temoignages qui m'ont permis de comprendre que je n'etais pas seule et que ce que je traverse est une maladie reconnue.
S
101 ans 4480
Je ne pourrais guère t'aider mais ce que tu vis, je le vis aussi donc je peux tout à fait comprendre ta souffrance, cette même souffrance lorsque je mange en sachant que ça me fiat du mal..

Et bien sur on me dit que je manque de volonté. Si seulement ce n'était que ça !!!

Bienvenue sur ce forum très sympathique, tu trouveras plein d'infos et surtout du réconfort lorsque ça ne va pas ;)

Bisous
42 ans aude 792
Bonjour Libellule!
tu décris très bien ce que c'est, de criser alors qu'on sait très bien qu'on va être encore plus malheureuse, déprimée après...
Mais d'après moi, la volonté n'a strictement rien à voir avec les TCA, sauf ke ça les "nourrit"(dsl...).
J'ai réalisé que dans mon cas, quand je faisais preuve de volonté, c'était à coup de "il faut que...", je me mettais la pression, tellement que j'échouais, je crisais, je me détestais, je mangeais pour me consoler...enfin bref, vous voyez,quoi...
Depuis que j'ai sorti cette idée de volonté de ma tête, ça va beaucoup mieux, j'ai compris que j'avais un problème, qui se guérissait, et que j'ai le droit de manger si ça peut m'aider à aller mieux pour passer à autre chose.Et les crises sont moins grosses...
parcours ce forum qui regorge de soutien et bons conseils, et va faire un tour sur le site gros.org aussi, c'est tout plein d'idées nouvelles qu'on a pas l'habitude d'entendre de nos jours...
bon courage !!! tu n'es plus seule!
L
46 ans Lyon 3
merci de vos reponses et vos messages de soutien.
J'ai conscience qu'il y a un long chemin a faire jusqu'a la guerison, si guerison il y aura un jour...
mais entouré et soutenue, le chemin me semblera moins dur !

merci donc a vous, vous n'imaginez pas a quel point vous me faites du bien
M
42 ans 132
carmine a écrit:
Salut à vous deux!
Mon dieu, c'est un tel plaisir de manger!

On se punit en mangeant et on se punit encore plus en se culpabilisant!


Ou trouve tu un plaisir dans la nourriture
Moi perso quand je mange je prend pas du plaisir en aucun cas
Au contraire je m'en degoute toute seule

Ensuite pour cette phrase oui moi aussi je culpabilise apres avoir manger
L
46 ans Lyon 3
Bonne et/ou mauvaise chose je ne sais pas, mais depuis hier c'est reparti pour la diète.
période de ma vie ou je ne mange "plus", compte les calories et les glucides de tous mes aliments (oui car fais une diete hyperproteinee) et devient completement obsedée par le contenu ou devrais je dire l'absence de contenu de mes assiettes.
C'est reparti jusqu'a la prochaine crise ou là, effet inverse, je vais avaler tout ce qui se trouvera sur mon passage avec cet affreux sentiment de culpabilite et de degout.
Pathetique !
Au moins en periode de diete je me sens forte, fiere de moi et de ma volonte face a la nourriture source de tellement de souffrance.

rien qu'a relire ces quelques mots je me fais peur, consciente d'alterner anorexie et hyperphagie, avec des comportement alimentaires contradictoires mais ayant en commun MA SOUFFRANCE
42 ans aude 792
Est-ce que tu as lu la rubrique intitulée "Réeducation alimentaire" de ce forum?
C'est quelque chose de révolutionnaire (enfin, pour moi, ça l'a été :D ).je te conseille de fureter, de lire les ancients posts, les post-it...du devrais voir la façon de s'alimenter autrement après, ça fait vraiment du bien, je t'assure!
Quand on comprend que tous les aliments sont autorisés, tout le temps, c'est une vraie libération. Et se promettre de ne plus se priver, de ne rien s'interdire, c'est que du bonheur :angel:
je suis dans le même cas :( mais je sais pas comment en guérir ?? ! faut-il se faire hospitaliser ?? aller voir un psy ?? un gastrologue ?? !!
merci
45 ans Bordeaux 311
En parler à tes parents si c'est possible ou à qq1...que ça sorte.
Ce comportement avec la nourriture a une origine psy par rapport à ce tu as vécu, ou que tu vis...
Aller voir qq1 si tu sens que ça te ferait du bien est une bonne idée mais ce serait mieux si tu étais soutenue par tes parents et ta famille. En tout cas tu le seras ici, c'est déjà bien...Bon courage!!
48 ans 785
J'ai une théorie sur cette alternance diete/hyperphagie. Notez que ça m'a pas aidé à en sortir, mais au moins, je me sens plus lucide.

Je bosse avec des personnes parfois toxicomane et chez celles qui sont substituées au subutex ou a la méthadone, je me suis apercu d'un truc étonnant.

Il s'agit de personnes qui sont dépendantes aux opiacés et auxquelles le toubib prescrit une certaine dose de substitut pour remplacer l'héroine parce qu'elles en ont besoin physiquement et psychologiquement.

Toutes les personnes que j'ai rencontré dans ce cas ont commencé par me dire qu'elles souhaitaient arréter la méthadone et qu'elles avaient décidé de leur propre chef de diminuer progressivement la dose, ou de ne prendre le médoc qu'une fois sur deux.

Bien sur, elles n'avertissent jamais le toubib qui leur dirait que la manière dont elles procèdent va inmanquablement générer un état de manque.

Les personnes se répètent qu'elles en ont marre de la méthadone, qu'elles sont capables de s'en passer et que c'est mieux pour elles. Elles endurent le manque quelques jours.

Pire, je crois qu'elles jouissent du manque, qui va multiplier par 100 la satisfaction du craquage, quand elles finissent invariablement par avaler d'un coup toutes les doses de méthadone de la semaine.

Est ce que la diète n'est pas une manière de jouer avec son manque, jusqu'a la limite ou on va le combler, brutalement, dans le trop plein?
B I U