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confession sur mes TCA

42 ans 394
Aujourd’hui je suis fatiguée. Fatiguée de ne pas faire la paix avec mon corps, avec mes envies, et même avec mes pensées. Alors je vais essayer de m’expliquer, de dire  
ce que je vis, simplement parce que je n’en peux plus de me taire. Mon garçon sait ce que je vis, oui, évidemment. Il est à mes côtés et m’écoute, ne me juge pas, ne me force pas à manger, jamais, même s’il m’a avoué une fois s’en inquiéter. Il n’est pas là aujourd’hui, et puis je culpabilise de toujours tout reporter sur lui…

En fait, je ne sais même pas de quoi je souffre. D’anorexie, je pense, puisque le simple fait de manger me fait culpabiliser, me sentir sale. Je savais depuis longtemps que j’avais cette tendance en moi, cette acceptation du fait que je peux forcer mon corps, cette affection pour la torture que l’on appelle faim. Mais j’ai toujours aimé manger, aussi, alors de fillette boulotte j’ai continué sur la pente. Jusqu’à ce début d’année ou à 99 kg j’ai dis stop.
Alors, ironiquement, j’ai découvert le plaisir de cuisiner… Pour les autres. Faire un plat que je vais aimer, en manger trois cuillérée, puis laisser les autres le finir. J’ai appris que je pouvais rester sans problème trois jours sans manger, avant qu’un malaise ne me réveille dans la nuit et que mon corps prenne le dessus.

Je me suis offert une balance, en mai, et je l’ai vite considérée comme ma meilleure amie, comme celle dont je ne pouvais pas me passer plus d’une journée (je m’inquiète déjà pour Noël, ou je vais passer près d’une semaine sans balance. Cet effroi me tombe dessus parfois, en journée). Haineuse des régimes, et de tout ce qui m’obligerait à calculer des calories, je mange toujours ce qui me fait plaisir. Mais à raison d’un repas par jour (et encore, ce n’est que dans mes « bonnes » périodes)
Quand je suis arrivée ici je faisais 75kg et il y a eu comme un déclic. Il fallait que j’arrête, c’était dangereux comme pente. Certes (et puisque je passe aux « aveux » j’en parlerai plus tard) ça me rendait euphorique. Mais mes cheveux qui tombaient, mes humeurs changeantes et mes étourdissements me criaient que tout n’allait pas bien. Depuis je n’ai perdu « que » 5kg. Ca va paraître ridicule mais pour moi c’est une victoire. C’est une victoire à chaque fois que je fais un repas sans sauter sur ma balance immédiatement après (mais je le ferai toujours dans les trois heures à venir, sous peine d’angoisses)

Pourquoi j’ai commencé ? Les 99 kg furent une prétexte, mais j’étais en réalité simplement dans une période de déprime. Pourquoi j’ai continué ? Pourquoi à présent j’ai tant de mal à arrêter ?
C’est bien simple, et peu glorieux en même temps : j’ai été heureuse des remarques de mon entourage, j’ai commencé à aimer mon reflet dans la glace. Les os de mes hanches qui affleuraient quand je me couchais, les os sur le devant des épaules qui se dessinaient, le petit creux juste à la base du cou… Ce fut grisant aussi de voir mes vêtements devenir trop grand, d’aller dans un magasin plus seulement pour acheter le premier 44 dans lequel je rentrerai, mais bien pour choisir… Puis ensuite pour passer à la taille au dessous et finir elle-même par la trouver grande.
Cet après midi encore. J’ai acheté ma première jupe au dessus du genoux, parce que mes genoux, justement, ont perdu une grande partie de leur masse graisseuse qui me les rendait hideux. Alors oui, cela m’a rendu, et continue à me rendre (il ne faut pas se voiler la face) euphorique. Parce que, en sus de mes autres défauts, je deviens narcissique et cherche à surprendre mon reflet dans les devantures depuis qu’il commence à me plaire. (et je pense que cela n’aide pas à me « guérir »)

Mais derrière ça se retrouvent tous les corollaires, toutes ces choses qui me font pleurer et me forcent à sortir de cette saleté de spirale dans laquelle je me trouve.
J’espace les dîners entre amis, et refuse parfois d’y participer, tout cela pour ne pas manger alors que « l’heure » n’est pas encore venue (il m’arrive de me fixer un poids à atteindre. Tant que je ne l’ai pas atteints, je ne mange pas. Où je ne mange que des céréales. D’ailleurs ce système de gratification existe à plusieurs niveaux. Quelque part dans ma tête est marqué « quand tu feras 69 kg, tu pourras aller te faire piercer le nombril »)
Je ne me risque pas à manger en public, dans la rue ou quoi que ce soit. J’ai passé l’été à rêver d’un granité. Mais hélas je n’ai pas atteint le poids auquel je m’étais astreinte avant de me le permettre. Je n’en mangerai donc pas avant l’été prochain.

J’ai tout le temps froid (enfin, aussi, je suis frileuse à la base, alors je ne sais pas si ça change grand-chose) et il m’arrive de plonger dans une profonde nostalgie, ou une impression de mal être difficile à me dépêtrer (en fait, c’est très facile… Il suffit de manger ^^’ ou alors d’une marque d’amour)

La dernière chose, dont j’ai pris conscience il y a peu de temps, c’est que je suis devenue incapable de faire mes courses toute seule. Déjà auparavant j’avais du mal, par honte de ce que je mettais dans mon caddie (qu’allaient penser les gens si je prenais un pot de Nutella ?)
A présent la problématique est autre. J’arrive devant les rayons, je suis incapable de décider quoi prendre. Si je m’écoutais ce serait du lait et des céréales : tout ça parce que je ne sais plus vraiment ce qu’il faut manger, ce qu’il faut prendre pour une semaine. Je ne résonne qu’en terme d’un repas. Oui, je connais les ingrédients à prendre quand j’ai une envie. Pour les petites courses, je gère. Mais pour planifier une semaine ?
Alors il me faut la présence du garçon, sinon je suis perdue.

Ce soir, c’est sorti. Si quelqu’un s’est déjà trouvé dans la même situation quoi moi, j’aimerai avoir son témoignage.
782
Il est clair que lorsque l'on est en période de restriction cognitive, on ne pense qu'à la bouffe, au poids, et on se coupe de relations sociales, de sorties, qui souvent engendrent des repas qui "font peur".

Pour t'en sortir, il n'y a pas 36 solutions : soit tu te sens assez courageuse pour entamer une RA seule - ce qui me semble très difficile vu ta situation, soit tu vas voir un psy, qui t'aidera à comprendre le pourquoi du comment et te libérera des fardeaux qui te poussent à être obnubilée par ton poids et la nourriture.

Car l'anorexie n'est que l'arbre qui cache la forêt, des causes plus profondes, enfouies, que tu as refoulées. Et si dans un premier temps ce sera dur de les affronter, de les faire resurgir de ton subconscient, sur le long terme, cela te permettra de faire la paix avec toi-même.

Je n'ai pas très bien compris ce garçon : est-ce ton fils, ton copain ???

:kiss: x 100 et courage
42 ans 394
Merci beaucoup pour ta réponse et tes solutions. En effet m'en sortir seule me semble un peu difficile dans l'état actuel des choses, mais je compte tout de même tenter.
Et si ça ne marche pas... J'irai voir un de ces psy que je n'aime pas (les causes de mes TCA, je crois les connaitre pour la plupart, car comme dans toute histoire de vie j'ai eu mes moments noirs. Par la discussion, et notamment depuis l'arrivée du garçon dans ma vie, j'arrive peu à peu à m'y mettre au clair. Mais c'est compliqué, il y avait plus de 20 années de foutoir derrière moi)

Enfin, pour le garçon, je devrais le savoir
*se frappe la tête contre les murs*
tu n'es pas la première à me faire cette réflexion, mais rien n'y fait. Dans ma tête il reste "mon garçon", et je le nomme ainsi par écrit. Non non, ce n'est pas mon fils ! C'est celui qui partage mon quotidien et qui me supporte avec une patience d'ange :roll:
37 ans 92 / 69 5897
Et bien Aubepine... me voilà....

Je suis montée jusqu'à 90 pour ma part... pas 99...

En juin je faisais 79..
Actuellement 13 novembre : je fais 67...

Voilà...
Et comme toi je ne mange plus.. je n'ai pas faim...
Si je mange, même une poire au fruit, je culpabilise, je me pèse...
Je suis arrivée cet été à un point (surtout depuis 1 mois) où je me pèse 5-6 fois par jour...
Et là j'aimerais bien recomence rà manger, mais quoi ?
Je n'ai envie de rien, je ne sais plus quoi prendre à part un paquet de bonbon, je vais en manger deux, et dès que je vais me rendre compte de ce que je fais, je vais tout jeter...

J'arrive juste à prnedre des boissons sucrées...

J'ai peur d'un coté, oui ca rje me connais : partie dans cet engrenage je ne sais pas ce qui peut me faire arrêter...

Moi c'est la déprime aussi...
et surtout depuis 15 jours, qu'un evenemnt violent s'est abbatu sur moi, pire qu'un orage sur une branche d'arbre qui était déjà morte...
Je n'ai plus envie de rien, mais de rien du tout...

ALors oui j'ai peur, mais d'un autre c^toé : j'ai peu rde reprendre aussi..
J'ai vu mon corps changé, bcp changé...
Pourtant, j'ai encore des formes.. vraiment...
et j'ai de la chance : aucune trace sur moi ...

Mais .. j'avais déjà eu ça l'an dernier : surtout le fait d eme peser des miiliards de fois...
et pius l'an dernier, j'avais pas d'rgent et la seule chose que je mangeais c'était des pates (le mois cher ce sont les casino : 49 cents le kilo :lol: ) , parfois sans beurre sans rien...
et je pense que ça a fait un blocage aussi (je ne peux plus voir des pates en peinture !)...

Et je pense que j'ai surtout perdu l'envie de manger...

Par contre, je suis allée samedi chez mes parents, j'ai réussi à avaler un bout de viande : j'aais perdu le gout, j'ai l'impression ,quand j'ose remanger un truc : de tout rédouvrrir.. c'st bizarre

Et j'ai aussi un autre soucis (je ne sais pas si tu as ça aussi) : mais je ne peux pas manger avec des gens que je ne connais pas..
j'ai trop peur qu'il me juge, qu'il pense que..
En fait je ne me dis pas ça explicitement, mais je ne peux pas avaler , rien...

Je sais q'uil y a seulement certaine personne avec qui je peux...
mais ça se restreint, et ces personnes sont pas forcément disposées à faire un repas avec moi ... :lol:


Sinon, je nai pas de sentiment de faim, jamais...
et si je l'ai, je le trouve agrable, on se sent légère, un peu partir, un peu la tête qui tourne, je crois que c'est un état que je finis par rechercher...

Bref... :?
37 ans 92 / 69 5897
Oh la la que c'est fouilli...

Et surtout on a l'impression à ma lecture, que c'est tout récent...

Au collège, j'ai eu le problème inverse : boulimie...
puis j'ai fait de la vraie anorexie...

Ma mère est anorexique (là elle fait 48 pour 1m70) t me répétait sans cesse que j'allais finir à 130 kilos plein de vergeture, et autrechose adorable....

Quand j'étais mal je me jetais sur la nourriture, je mangeais n'impprte quoi dans des quantités incroyable, et puis après .. pendant des jours je faisais l'inverse, voir essayer de ne plus rien retenir...

A partir de la première année de fc... ça a été un comportement "anorexique", sauter des repas, me peser plusieurs fois par jour, être mal de dormir chez quelqu'un sans balance et ne pas pouvoir manger, éviter tout repas avec les gens...

Et puis ça s'est accru cet été... déjà au mois de juillet/aout j'avais bcp perdu... Là ce n'est pas tant la perte de poids qui m'inquiuète (finalement avc le peu que je mange, je comprends pas que je sois carrément.. disaprue !!!)... mais plutôt ma non envie mon pas faim...

Moi non plus les courses je ne peux pas...
j'achète des paquets de gateau et des bonbons, et puis en fait.. je culpabilsie et je ne les mange pas...

De toute façon, rien dautre passerait...

Et moi aussi je sais l'origine de tout ça...
Je disais, non pour rien, la semaine dernière : que de mon enfance je garde que 5 pour cent de positif...
Et franchement ras le bol de triner ça...
c'est lourd, à force... vraiment lourd...
37 ans 92 / 69 5897
Je reviens juste pour te dire que j'ai gtrouvé ça mignon l'appellation "mon garçon"

Avec l'aide de ton chéri, et de quelqu'un d'extérieur, je suis persuadée, que tu peux évoluer que vers le bon sens...

Je sais qu'un chéri qui comprend... ça fait évoluer du côté des tca...
vraiment, ça aide ;) juste le fait d'en parler !

(bon je file à la fac, jesuis en retard !)
40 ans 261
Je ne suis pas dans la même situation que vous, ce serait plutot l'inverse, la nourriture me réconforte et me met dans mon cocon, mais je ne suis pas sure d'être arrivée encore à votre degré d'analyse de la situation. Et je trouve ça déjà bien de savoir qu'on a un problème et de le comprendre même partiellement. Peut être que de trouver un très bon psy pourraient vous aider à tout éclaircir..

En attendant... :kiss:
42 ans 394
Sabishoo, tes mots ont raisonné en un drôle d’écho en moi. Tout ce que tu dis je le comprends, tout ce que tu vis je pourrais dire « tiens, c’est pareil ». Je ne sais plus ce que c’est que la faim, ou quand je la ressens c’est tellement agréable que je n’ai pas envie de m’en séparer. Et pour quoi ? Pour cette sensation de lourdeur, pour cette impression de « pas belle » ? Alors non, j’attends le malaise qui vient de l’intérieur pour avaler un petit morceau de ce qui me fera envie. (et comme toi je me demande comment je fais pour ne pas fondre d’avantage ^^’)
Les boissons sucrées passent, oui, c’est vrai, plus facilement. Ma cuisine s’est remplie de sirops, parce que sinon (et ça j’y fais d’autant plus attention) c’est ma soif qui fout le camp. Alors autant j’accepte de ne pas manger, autant ne pas boire me semble aberrant.

Tout comme toi aussi je perds (et donc redécouvre quand j’en mange) le goût des aliments. Etrange sensation pour moi qui n’ai jamais vraiment aimé la viande d’apprécier la saveur d’un steack. Par contre, les pâtes je connais aussi… Ca doit être le lot de tous les jeunes un peu à la dèche (où de ceux qui ont la flemme de se préparer à manger)

Enfin (c’est un enfin qui n’en est pas un, je suis certaine de ne pas avoir fini mon laïus) je ressens exactement la même chose que toi pour manger avec des gens que je ne connais pas ! c’est à chaque fois la croix et la bannière, il faut que je trouve un moyen de refuser. Ca ne passe pas, je n’ouvre pas la bouche devant des étrangers (ou des même pas étrangers, d’ailleurs). Mais rien qu’en l’écrivant je me rends compte que ça date d’un bon nombre d’années, ça, tout comme le fait de ne jamais au grand jamais manger en public (les crêpes, la, qui commencent à arriver dans les rues.. Ca sent vach’ment bon, mais j’en ai jamais goûtée une de ma vie ^^’) Et les raisons sont les mêmes que les tiennes, une fois analysées. Je n’y pense pas forcement sur le coup, mais je sais que c’est ça.

Et c’est lourd, c’est vrai. Un peu ma claque de porter tout ça, tout le temps. De savoir que manger est un plaisir, pour les autres, et que je ne parviens plus à me faire plaisir, moi. Rien que là, à l’instant. Je viens de goûter de trois madeleines et d’un verre de lait, la première chose que je mangeais depuis hier.
Je sais très bien que je vais sauter sur la balance dès que j’aurai finis ce message, je me retiens de ne pas le faire tout de suite. Et je me sens honteuse de ces choses ingérées.

Bref…
J’ai aussi une autre manie. Je retourne chez ma mère (comme en ce moment) parfois, et je vais parfois dans d’autres maisons. Toutes ont une balance. Et je connais les écarts inhérents à chaque balance, ce qui me permet de savoir à chaque fois si je grossis ou non, même en changeant de balance.

Tiens, j’ai aussi du mal à me rendre compte que mon corps a changé. Les tailles de vêtement, je maîtrise. Mais moi, dans mon miroir, je me vois toujours la même (et même si je me vois différentes dans les vitrines. C’est étrange d’ailleurs. Je me sais changée mais j’arrive aussi à me voir la même). C’est simplement en voyant les photos que je me rends vraiment compte… Rien que tout à l’heure, ou j’ai sorti ma carte d’identité. Comme mon visage a changé… et pourtant au jour le jour je le vois toujours rond.
Pfff… Dur d’avoir une image de soi non déformée.

Ah, et quand même, il faudrait que je précise. « mon garçon » n’est pas mon chéri. Enfin, il ne l’est plus, c’est mon ex. C’est aussi mon colocataire, mon ami, mon reposoir. Il est mon évidence, celui dont je connais tout, qui connaît tout de moi. Il lit mes pensées, connaît mes humeurs avant moi (diablement rageant, parfois) et me soutiens à chaque instant par la chaleur de son amour, par la bulle qui fait notre « nous » quand nous sommes ensemble… Bref… La dessus je pourrais me répandre si je n’y prenais garde :p. Il est mon garçon, et je l’aime, voilà tout.

Merci pour ton témoignage, Leelooo et bon courage à toi parce que d’un TCA à un autre il y a toujours un dénominateur commun, c’est la souffrance que cela engendre.

Bisous à toi aussi.
37 ans 92 / 69 5897
Je suis d'abord contente que mes mots aient servis à tes maux...

En parler, fait du bien...
Je n'en ai parlé vraiment qu'à mon ex, de tout cela, et ça et là sur le forum...

Je pense que beaucoup ne comprendrait pas..
Je ne suis pas ronde, je ne suis pas maigre je suis "normale"... pour les gens...
OUai, mais pour moi je suis ronde..
Moi aussi pourtant je le vois sur les photos, c'est flagrant...
Mais par contre, non pour loi j'ai toujours autant de ventre, toujours autant de bras immonde, toujours autna tde ça.. (je le vois just eà ma poitrine, mais j'ai toujours fait une fixette là dessus, donc je crois que le problème n'est pas ces deux choses, mais l'idée que j'en ai.. c'est mon pire complexe !) :lol:
Par conre, je le vois au taille, mais je m'obtine à prendre plus..
Je fais taille 40, mais j'ai tendance à prendre 42 au cas où , ou 44.. tu vois , surtout pour le bas... alors que je sais que je vais anger, mais on sait "jamais"...
Comme si pour moi dans ma tête un poids, surtout le mien n'est jamais qq chose de durable, de stable, de défini...

C'est marrant car quand je parlais de gout qui revenait, je faisais aussi allusion à un steack...

Et moi aussi je suis en colloc avec mon ex.. mais bon lui les tca, je pense que c'est pire que tout.. (mais dans l'autre sens : hyperphagie), donc je ne peux pas lui en aprler. ben tu es aps malade ? tu es pas si maigre ? pas si grosse ? bon...
Souvent, on comprend pas que c'est plutôt dans la tête que c'est lourd...
La trituation d'esprit... :lol:
Quant à ma mfamille : pas la peine d'en parler, ma mèr eest anorexique, mon père à tendance boulimique, et tant que je perdra pas encore 10 kilos (et encore, même là), ils s'inquiéteront pas...
Je crois qu'il ne le voit même pas !

Ben tu vois, toi tu as mangé une madeline, moi j'ai réussi à manger 2 bns, et je nsuis pas montée sur la blance...
on progresse, faudrait qu'on continue sur le post, peut être ça nous aiderait ?

Tu comptes arriver comment ? tu vois des trucs positifs ? des solutions ?
37 ans 92 / 69 5897
ps : je ne parlais pas du même ex,

entre celui de la coloc et celui qui l'a vraiment compris... pour mes tca...

C'est important pour moi, sinon mno discours deivent incohérent...
42 ans 394
Je comprends pour ta précision, elle me parait importante à moi aussi.

Et d’ailleurs, je pourrais dire « je comprends » tout au long de ton message, une fois encore. Ca fait du bien de parler à quelqu’un qui vit la même chose. (et ça me fait rigoler qu’on soit dans la même situation de vie, aussi :p. J’espère que ta « colocation » (je mets entre guillemets, parce que, pour moi du moins, c’est très loin de l’image standard d’une collocation) se passe bien.)

Bref, je suis comme toi pour les tailles de vêtements. Je me suis longtemps cantonnée au 44 jusqu’au moment ou de toute façon ça risquait de me tomber sur les chevilles… On tournait au ridicule, la. Mais maintenant je prends du 42, toujours, parce que j’ai la hantise d’essayer un truc qui soit « trop petit ». Et inévitablement c’est trop large à la taille, alors je me retrouve avec des jupes qui tournent dès que je marche. (oui, parce que évidemment j’ai une taille marquée, même les 40 sont limites trop grands v__v ‘) Pour les hauts je tente parfois le 40 tout en me disant « ça va être trop petit, ça va être trop petit » et je me retrouve toute étonnée quand je vois dans la glace que c’est la bonne taille.
Il faut absolument que je contrôle mon poids, dans ma tête, parce que j’ai l’impression que du jour au lendemain je peux revenir à mes 99 kg. Tiens, d’ailleurs pas plus tard que tout à l’heure, j’ai voulu remettre un chemisier qu’il y avait dans mon armoire, chez ma mère. J’ai été estomaquée qu’il soit deux tailles trop grands. Dans ma tête je n’avais pas fais le rapprochement, je pensais qu’il m’irait toujours. Ca m’a fait un choc, quelque part (puis je me suis trouvée ridicule)


Enfin, cela reste quand même la partie agréable de l’histoire, il faut l’avouer. Ce qui l’est moins c’est tout le reste.

Tiens, d’ailleurs, en parlant famille, tout le monde me « félicite » dans mon entourage, en me demandant « tu fais un régime ? ». Bah non, je ne fais pas de régime. Mais je ne sais pas… A la place des gens, ma première réaction ne serait pas la joie, mais plutôt l’inquiétude. (et comme je suis une miss « scénario catastrophe » je craindrais tout de suite une maladie ). Tout ça pour dire que les réactions m’étonnent.
Il n’y a que mon garçon qui me fiche une paix royale. M’enfin, lui-même et la nourriture… Il n’a pas de TCA, lui, mais il est maigre comme un coucou et tout comme moi il ne mange que quand ça lui chante (j’ose dire que ça m’inquiète, parfois ? :p) Alors depuis son enfance il en a soupé des remarques sur sa façon de se nourrir, sur sa maigreur … Alors raison de plus pour qu’il me comprenne.
La dernière fois que je râlais sur un manteau qui est définitivement devenu trop grand il a rigolé et il m’a dit « fais comme moi, mets une ceinture ». C’est plus facile d’entendre de telles réactions, on se sent moins coupable.

Bref, je m’étale, là, non ?

Je ne sais pas s’il faudrait continuer sur ce post ou peut être en privé (on va pas saouler tout le temps tout le monde avec ça ^^’) mais peut être que ça nous aiderait, oui, de nous faire part de nos petites victoires (et aussi de nos défaites, après tout il serait illusoire des les occulter et de penser qu’on ne va plus jamais faire une crise de jeun.)

Sinon les solutions, ça reste encore dans le flou, pour moi. Je pense m’y prendre petit à petit, et peut être que là dessus on pourrait s’aider aussi. (tu serais plus près je te dirais « viens manger au moins une fois par semaine à la maison :p). Tu sais, genre : se dire régulièrement qu’on va faire un plat, s’y tenir, et en manger.
J’ai pensé aussi à l’idée du carnet, mais c’est vite devenu pervers pour moi. Moins je marquais de chose dessus, plus j’étais contente ><’

En fait, je crois que le principal, pour l’instant, c’est de ne pas se donner de chose impossible à réaliser (genre : trois repas par jours), mais plutôt retrouver le goût et le plaisir de manger. Se cuisiner les choses dont on a envie, quand on a envie (et peut être se soutenir l’une l’autre pour éviter de culpabiliser à chaque fois ?)

Et ce que je vois de positif, enfin, c’est qu’on en a parlé. En parler c’est accepter qu’on a un pb, non ? Et par la même admettre qu’il faut le résoudre.
(et puis chose personnelle, ce qui est positif pour moi c’est que je me rends compte que je ne suis pas la seule à vivre ça. Ca me donne l’impression d’être moins une « extraterrestre »)
782
Mais non, ça ne nous soule pas ! Au contraire, certaines personnes n'osant pas poster pourront se sentir réconfortées de voir qu'elles ne sont pas seules dans leur combat.

Mais vraiment, même si c'est grisant de maigrir, fais gaffe, et si tu peux, va voir un psy, je te jure que ça aide - quand tu trouves le bon - , parole de scout ! :lol:
B
37 ans 11
Je te comprend dans ce que tu veux dire... J'ai beau avoir la taille fine.. Je dois faire quoi... du 36 ou du 38 en pantalon ( ce son pas le smême mesure au canada :P) O_o Je sais que ce n'est pas temps... Mais merde j'ai toujours l'impression d'être énorme. Je mange normelement, je ne suis pas anorexique et surtout je fais du sport... Mais rien a faire.. j'ai consience d'avoir maigrit... Mais ce mal être reste.. et reste encore... J'ai beau le voir sur la maudite balance... on dirait que non.. sa reste pas à guise d'Eexemple.... Je suis passé du 42 à ces tailles la (36-38) et je ne me sens pas tellement mieux au fond de moi. Je me trouve belle du visage... Mais des journée pour le reste ouf...

Ton post ma fait réalisé que je n'étais pas seule.... Je trouvais limites égoiste de parler d'un problème comme celui-ci sur ce forum... Mais le mal-être... ce mal-être d'etre dans sa peau... Il est partout. Faire une tialle 36 ne te permet pas de nécessairement te sentir mieux.

J'avais commencé une ra.. plutot à suivre des principes qui me plaisait bien et qui m'ont aidé à perdre les kilos en trop de facon naturelle avec le psort etc.... Mais je crois que coté psycologique.. c'est pas tout à fait ça encore..
37 ans 92 / 69 5897
Juste pour dire que je parle à présent à Aubepine en privé ;)
Voulais pas non plus vous embêter :D

mais par contre, je continuerai peut être de temps en temps ici...
B
37 ans 11
Heu je ne peux pas editer plus haut.. mais oublier les smiley... Ils sont juste.. pas voulu.
B I U