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Votre réaction face au handicap

53 ans belgique/arlon 11975
ayant été garde malade ces personnes sont pour comme toutes les autres...voir même parfois beaucoup plus interessantes que les personnes non handicapées.
j'ai beaucoup et surtout travaillé avec des personnes agées  
et c'était toujours un paissir de les entendre raconter leur vie d'avant et même si parfois elles me la raconaient dix fois par jour...je les trouve attendrissants voilà tout
877
Juste une petite précision....le fait de se sentir mal à l'aise ne veut pas dire que l'on ne considère pas la personne en face de nous comme une personne à part entière....

Voilà
53 ans belgique/arlon 11975
Minette84 a écrit:
Juste une petite précision....le fait de se sentir mal à l'aise ne veut pas dire que l'on ne considère pas la personne en face de nous comme une personne à part entière....

Voilà

je ne pense pas que qui que ce soit ait pensé cela, pour moi c'est pas le cas
48 ans 346
Alors.. je vais essayer...

En fait quelqu'un de ma famille très proche était handicapé (moteur, et sans doute mental mais c'était difficile de l'évaluer), et je pensais alors être forte et ne pas être inquiétée par la présence d'autres personnes handicapées. Là aussi, il faut voir le degré de l'handicap... Je parle essentiellement des personnes qui ne semblent pas sur la même longueur d'ondes, ceux qu'on n'arrive pas à atteindre à travers de simples modes de communication (c'est très mal dit...je suis désolée), c'est à dire des handicapés mentaux, les triso, les autistes...
Je me suis retrouvée une fois à la piscine avec ma mère qui encadrait un groupe d'autistes ados. Certains étaient largement plus forts qu'elle, et elle m'avait dit de faire attention à leurs réactions (une baffe et je buvais la tasse :(). Franchement j'étais pas fière. Je ne me voyais pas avoir à faire à l'un d'eux, surtout dans l'eau...
Une petite fille aussi.. la leucodistrophie.. alors que ma soeur l'embrassait sur la main ou aimait toucher ses cheveux pour la caliner.. moi j'en étais incapable. Je n'arrive même pas à savoir pourquoi :shock:

Autrement, il m'arrive souvent, en croisant une personne handicapée, de me dire que, malgré tout, elle semble s'en tirer. C'est pas donné tout le monde.
2309
Un mode de communication simple ? Il en existe toujours pour échanger avec une personne atteinte de handicap, quelque soit ce dernier.
Les craintes que l'on peut ressentir face aux personnes handicapées sont "normales", la différence effraie et puis les fantasmes, les "on dit"... Mais leur contact est très enrichissant pour peu que l'on décide de passer outre ses craintes et qu'on les aborde sans à prioris et idées toutes faites. Comme pour nous, rein n'est figé à jamais dans leur vie, les difficultés qu'ils éprouvent peuvent s'éstomper avec le temps, même si le handicap sera toujours présent.
48 ans 346
Lil'Kitty a écrit:
Un mode de communication simple ? Il en existe toujours pour échanger avec une personne atteinte de handicap, quelque soit ce dernier.

Justement non... "Toujours" c'est un peu trop facile.
Comment tu communiques avec un handicapé moteur et mental toi ?
Par exemple, quand il s'agit d'un enfant de 15 ans, dont le mental a régressé jusqu'un état prénatal (évalué par la médecine), au point que la déglutition voire même le mouvement respiratoire ne se fait même plus de façon automatique, je me demande bien comment se fait le retour là (puisque la communication est un échange).

Y'a des cas où, c'est pas possible c'est tout.
Et donc ce n'est pas "la différence qui m'effraie" là, mais bien le mur contre lequel je me heurte.
7404
Zozio a écrit:
.
Comment tu communiques avec un handicapé moteur et mental toi ?
Par exemple, quand il s'agit d'un enfant de 15 ans, dont le mental a régressé jusqu'un état prénatal (évalué par la médecine), au point que la déglutition voire même le mouvement respiratoire ne se fait même plus de façon automatique, je me demande bien comment se fait le retour là (puisque la communication est un échange).

Y'a des cas où, c'est pas possible c'est tout.
Et donc ce n'est pas "la différence qui m'effraie" là, mais bien le mur contre lequel je me heurte.


là entièrement d'accord avec toi! j'en ai eu des ces comme ça et le plus dur c'esr d'accepter que la communication soit sans retour :?
1891
moi cela ne me gene pas, j'ai vecu 4ans devant une IME! et
qua j'ai fait mon BEP on avait un projet a realiser, et nous avons decider de faire visiter la ferme et le manoir du lycée (lycée agricole) a des enfants autiste et trisomique, apres moulte reunion, nous avons reussi a preparer cette journée!!

les enfants etait ravis apres y'a eu un gouter crepe(faite par nos soins)! j'i trouvée cette journée vraiment genial, et on apprend beaucoup !!

laurene
2309
Dans le cas du polyhandicap bien sûr nos modes de communication peuvent paraitre obsolètes, mais il reste le contact physique. Même si la personne n'est pas à même de nous renvoyer quelque chose, on peut toujours tenter d'entrer en communication par le toucher.
5210
Minette84 a écrit:
Juste une petite précision....le fait de se sentir mal à l'aise ne veut pas dire que l'on ne considère pas la personne en face de nous comme une personne à part entière....

Voilà


Comme minaa je ne pense pas que quelqu'un ai voulu dire cela.
Pour ma part je voulais dire, peut etre maldroitement, que j'ai tendance à faire tres vite abstraction du handicap et m'interesse (ou pas) à la personne.
53 ans Belgique 3287
Je me sens très mal à l'aise face au désir que peuvent exprimer les handicapés pubères à mon égard... et rester seule avec le fils IMC ado d'amis ne me plait pas du tout...
juste des personne comme les autres :)
7404
Eveange a écrit:
Je me sens très mal à l'aise face au désir que peuvent exprimer les handicapés pubères à mon égard... et rester seule avec le fils IMC ado d'amis ne me plait pas du tout...


si il est IMC tu ne risques pas grand chose quand même...l'état de désir permanent chez les personnes handicapées est une légende. Mais un ado pubère reste un ado pubère ça c'est clair :lol:
2309
Les personnes atteinte de handicap intellectuel n'ont pas la même pudeur et les même codes face à la sexualité que les personnes non handicapées. Ils ont les mêmes pulsions, mais ne les maîtrisent pas de la même manière. Aussi, il suffit de leur parler, leur expliquer ce qui "se fait" ou "ne se fait pas". mettre les limites. Ils sont tout à fait à même de comprendre si on leur explique.
2436
ça me donne ce sentiment de pitié qu'ils détestent,ce que je comprends tout à fait.

et meme si je me demande pourquoi et comment?
meme si la question me brule les levres je ne la pose pas.car ça ne me regarde pas.

je passe donc mon chemin.sans un regard pour ne pas gener.

je fais de mon mieux pour les respecter. ;)
B I U