Le truc malheureux, dans ton affaire, c'est que tu es une gentille. C'est tout à ton honneur, mais ça reste foutrement handicapant.
Tu n'as pas 36 solutions, mais tu en as tout de même quelques unes :
1- (Ce que je ferais. Ce que tu ne feras probablement pas. Et tu auras sans doute raison. Mais, pour les nerfs, c'est un baume sur les plaies.) La casser. J'ai connu quelques femmes qui pouvaient se permettre de clamer
"Je parle, ta gueule". Toutes des idiotes bornées caractérielles. Et toutes absolument pas habituées à se voir remettre à leurs places.
Donc un petit
"Taisez vous. Non mais...Attendez, attendeeez? Ah non, en fait, rien. c'est bon, taisez vous. On se rappelle, on se fait une bouffe, bye." Elle en etoufferait dans sa bile.
Evidemment, ça risque peu d'ameliorer vos relations, mais la belle amitié belle-mère/bru dont tu rêves semble morte-née.
2- Lui envoyer un message, clair et précis, critiquant poliment son comportement. Un truc qui ne lui laisse pas la possibilité de te couper la parole. Surtout, ne pas lui décrire en long et en large ce que tu ressens, elle trouverait le moyen de te repprocher de jouer les martyrs. Et tu rompts contact. Histoire de finir sur la note que tu t'es choisie.
3- Tu laisses ton mari gérer le truc. Serieusement...Tu etais prévenue. A lui maintenant de se retrouver à nouveau dans une relation houleuse et difficile qui peut raviver certaines blessures. Traiter sa mère de vipère, ce n'est pas anodin. Sa mère ne veut pas de relation avec toi, ton mari ne veut pas de relation avec elle, je crois qu'il est temps que tu fasses le deuil et cesse de t'y impliquer.
4- Laisser tomber. Prendre sur toi. Ne pas fuir le contact, mais ne plus le rechercher non plus.