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Rendez vous chez le pneumologue / problemes de sommeil!

37 ans Le Havre 3514
En ce moment je dors tout le temps!
Je fais des nuits de 12h et pourtant je suis extenuée quand je me leve!
Mon médecin m'a prescrit une prise de  
sang (peut etre une mononucléose) , et un rendez vous chez le pneumologue, pour verifié si je ne ferais pas d'apnées du sommeil..

Mais j'ai tres tres peur de ce rendez vous!
Je ne sais pas pourquoi, mais j'angoisse de ne pas savoir ce qu'on va me faire!
Vous avez déjà été consulter pour des problèmes semblables? Ca se passe comment?
38 ans Concarneau (France, 29) 2545
je n'ai jamais eu ce problème, mais tu sais, je ne pense pas qu'il faille que tu t'inquiètes.
Attends déjà) les résultats de la pds et du pneumologue ;)
L
75 ans 7509
Je l'ai fait récement mon test d'apné mais je ne sais pas si on va te faire exactement ça car je passe par une clinique du sommeil en tout cas c'est assez simple et rapide.
On m'a pris du sang dans l'artere ça a été rapide pour voir le taux d'oxygene dans le sang qui sort directement des poumons.
Puis j'ai soufflé dans une cabine.
Et à la fin j'ai eu un apareil un peu encombrant pour dormir que j'ai rendu le lendemain et qui m'avait enregistrer mon sommeil.
A oui tu feras aussi une radio.
37 ans Le Havre 3514
Yubaba a écrit:
Je l'ai fait récement mon test d'apné mais je ne sais pas si on va te faire exactement ça car je passe par une clinique du sommeil en tout cas c'est assez simple et rapide.
On m'a pris du sang dans l'artere ça a été rapide pour voir le taux d'oxygene dans le sang qui sort directement des poumons.
Puis j'ai soufflé dans une cabine.
Et à la fin j'ai eu un apareil un peu encombrant pour dormir que j'ai rendu le lendemain et qui m'avait enregistrer mon sommeil.
A oui tu feras aussi une radio.


Ahh merci!
Mais je doute que ce soit directement le pneumologue qui fasse ca, si?
Donc il va m'envoyer vers une clinique du sommeil?

(j'ai peeuuuur, tellement que je n'ai pas pris rendez vous encore! :oops: )
L
75 ans 7509
Je ne sais pas si ton pneumologue est équipé sinon il te dirigera directement là où il faut, zont l'habitude.

N'aie pas peur ça n'a vraiment rien d'effrayant et c'est vraiment simple comme exam. Prend RDV c'est bien de savoir au plus vite qu'est-ce qui se passe.
Moi j'étais contente pour la prise de sang d'habitude on me charcute parfois même pendant 2hrs pour en fin de compte rien tirer et là deux minutes et c'était fini :D J'étais contente!
Le souffle c'était rapide, la radio pareil et même l'équipement avec l'apareil.

J'en parle dans mon blog d'ailleurs :D
51 ans Ici-là 1730
, j'avais répondu à une certaine mamie-sorcière ;)

si c'est effectivement l'apnée du sommeil qui t'épuise, tu seras suivie par le pneumo. Et tu sentiras la différence si tu es équipée avec un appareil par la suite.
E
43 ans Lille 419
Marinou a écrit:
En ce moment je dors tout le temps!
Je fais des nuits de 12h et pourtant je suis extenuée quand je me leve!
Mon médecin m'a prescrit une prise de sang (peut etre une mononucléose) , et un rendez vous chez le pneumologue, pour verifié si je ne ferais pas d'apnées du sommeil.. (...)

Ce que tu decris correspond a des troubles de l'eveil, hypersomnies ou narcolepsie :
Tu n'es pas la seule a en souffrir. Ces troubles, qui concernent entre 2,5 et 8,7 % de la population selon les etudes, correspondent a :
- une vigilance altéree en duree (hypersomnie, narcolepsie)
- ou en qualite (somnolence diurne).
A l'inverse de l'insomnie, ces troubles sont souvent meconnus, negliges, difficiles a diagnostiquer et a traiter d'autant que la destructuration du sommeil est parfois mal percue par le patient.

Citation:
A – CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES
1 - Cliniques
L'excès de sommeil est plus ou moins permanent ou paroxystique : sommeil de nuit très allongé ou somnolence diurne.
Il constitue le symptôme unique ou s'inscrit dans un contexte pathologique.
Il peut être physiologique à certaines heures ou à certains âges. Ailleurs il est nettement anormal, dépendant de maladies diverses.

2 - Conséquences
Elles peuvent être lourdes, responsables d'une diminution des performances professionnelles et cognitives.
Aux U.S.A. la somnolence et la fatigue au volant constituent la première
cause de mortalité sur les autoroutes (28 % en France de 1988 à 1991). Il en est de même des accidents du travail.

3 - Physiopathologie
L'origine de l'excès réside dans de multiples facteurs :
- insuffisance aiguë ou chronique de sommeil
- sommeil pris à des heures anormales
- prise d'alcool
- prise de médicaments psychotropes
- troubles respiratoires avec fractionnement du sommeil de nuit
- état dépressif
- anomalies du rythme circadien
- lésions cérébrales
- narcolepsie ou hypersomnie idiopathique

4 - Traitement
Ne comporte que les dérivés amphétaminiques d'usage délicat et non
dénué d'inconvénients.
Citation:
LA NARCOLEPSIE

1 - Clinique
Décrite par GELINEAU (1880), la narcolepsie, observée plutôt chez l'homme, débutant le plus souvent à l'adolescence, associe une tétrade symptomatique :
- une hypersomnie avec somnolence diurne quotidienne excessive, non permanente, survenant souvent aux mêmes heures pour un sujet : attaques de sommeil soudaines, incontrôlables ;
- des accès de cataplexie : abolition soudaine, de courte durée du tonus musculaire.
Cette hypotonie peut être généralisée ou ne concerner que certains groupes musculaires (chute de la mâchoire, bascule de la tête, dérobement des genoux...). Les accès surviennent souvent à l'occasion d'émotions ;
- des hallucinations visuelles, auditives, surviennent à l'endormissement, dans un vécu d'angoisse ;
- les paralysies du sommeil se caractérisent par une incapacité totale à mobiliser les muscles, à respirer avec une amplitude normale ; elles surviennent lors d'un éveil, durant quelques minutes.
Le patient se plaint également d'un sommeil de mauvaise qualité ; l'endormissement est rapide mais il existe de multiples éveils nocturnes avec une activité onirique importante.

2 - Diagnostic
- Clinique : il est souvent porté avec un retard de plusieurs années. La cataplexie manque parfois au tableau clinique.
- Polysomnographie : le test itératif d'endormissement montre une latence courte d'endormissement (8 minutes) avec apparition rapide de sommeil paradoxal.
- Le typage HLA n'est pas indispensable au diagnostic mais écarte le diagnostic dans les cas incertains si l'association avec HLA DR2-DQ1 n'est pas retrouvée.

3 - Comorbidité
Une comorbidité peut être retrouvée avec :
- un syndrome d'apnée du sommeil
- un syndrome des mouvements périodiques des membres
- une affection neurologique : tumeur cérébrale, encéphalite, sclérose en plaques, traumatisme crânien

4 - Physiopathologie
L'approche physiopathologique de cette désorganisation des états de veille et de sommeil évoque actuellement un déséquilibre des systèmes cholinergiques (hypersensibilité) et monoaminergiques (hypofonctionnement). Le caractère génétique de cette maladie est attesté depuis de nombreuses années.

5 - Traitement
- Traitement de la somnolence et des accès de sommeil
* Pharmacologique : modafinil (Modiodal*)
* méthylphenidate (Ritaline*)
* Siestes
- Traitement de la cataplexie, des hallucinations, des paralysies du sommeil
* Pharmacologique : antidépresseurs (tricycliques, IRS)
* Thérapies comportementales
- Traitement du mauvais sommeil
* Pharmacologique : hypnotiques
* Conseils d'hygiène du sommeil

6 - Aspects médico-légaux
La narcolepsie est en principe une contre-indication à la conduite de tout véhicule (arrêté du 7 mai 1997)
Citation:
HYPERSOMNIE PRIMAIRE OU IDIOPATHIQUE

1 - Clinique
Débutant à l'âge adulte, cette hypersomnie apparaît isolée, sans cause connue ; il s'agit d'une somnolence diurne excessive (ivresse de sommeil) avec des périodes d'endormissements involontaires de quelques heures, non réparatrices. Le sommeil nocturne est en général satisfaisant mais long avec un réveil difficile, tardif à l'origine de conséquences socio-professionnelles. Le patient décrit parfois une impression de n'être jamais complètement éveillé.

2 - Diagnostic
- Clinique : cette hypersomnie ne s'accompagne pas de cataplexie, d'hallucinations, de paralysies du sommeil.
- Polysomnographie : les enregistrements montrent l'heure tardive du réveil spontané, un temps de sommeil sur 24 heures souvent supérieur à 12 heures. Le test itératif d'endormissement met en évidence un endormissement rapide (10 minutes) en sommeil lent (non en sommeil paradoxal comme dans la narcolepsie).
- Diagnostic différentiel :
* narcolepsie
* causes psychiatriques d'hypersomnie
* causes infectieuses ou organiques cérébrales

3 - Physiopathologie
Une désynchronisation du système noradrénergique est évoquée.

4 - Traitement
- Pharmacologique : antidépresseurs stimulants (tricycliques, IRS)
- Conseil d'hygiène de sommeil avec en particulier interdiction des siestes.
Citation:
HYPERSOMNIES RECURRENTES

1 - Définitions
Ce sont des affections rares caractérisées par des accès récurrents de somnolence intense ; les accès durent de plusieurs jours à plusieurs semaines, se reproduisant à des intervalles très variables ; entre les accès le sujet ne présente pas de troubles de la vigilance.

2 - Clinique et traitement
- Le syndrome de KLEINE LEVIN affecte l'adolescent de sexe masculin. Les épisodes de somnolence sont associés à une hyperphagie compulsive, une désinhibition avec hypersexualité, des troubles psychiques (étrangeté, hallucinations), du comportement (irritabilité, agressivité).
Le tracé électroencéphalographique est ralenti avec quelques bouffées théta. La polysomnographie montre un sommeil long, pauvre en sommeil lent profond, une latence courte du sommeil paradoxal.
Une thérapeutique par thymorégulateurs ne se justifie que lors d'accès fréquents.
- Certaines formes sont d'origine organique : tumeur cérébrale (3e ventricule), complications évolutives de traumatisme crânien, d'encéphalite.
- D'autres formes apparaissent de cause psychiatrique : troubles dépressifs de l'humeur en particulier.
Citation:
AUTRES CAUSES D'HYPERSOMNIE

1 - Hypersomnie psychogène
Cette hypersomnie s'inscrit dans le contexte d'une pathologie psychiatrique : état dépressif, troubles bipolaires de l'humeur, dépression saisonnière, dysthymie, troubles névrotiques comme par exemple l'hystérie. Elle concerne le plus souvent le sujet jeune et s'accompagne de clinophilie, d'augmentation de l'appétit.
La polysomnographie montre un sommeil nocturne de qualité médiocre ainsi qu'un raccourcissement de la latence d'apparition du sommeil paradoxal. Le test itératif d'endormissement est normal.
Le traitement comporte la prescription d'antidépresseurs stimulants.

2 - Hypersomnie post-traumatique
Une somnolence diurne peut apparaître dans les suites d'un traumatisme crânien avec perte de connaissance. Cette somnolence est isolée ou fait partie d'un syndrome subjectif des traumatisés crâniens.

3 - Hypersomnie de causes médicales
- Hypertension intracrânienne (vomissements, nausées)
- Tumeur cérébrale (hypothalamus, épiphyse)
- Accident vasculaire cérébral
- Affections dégénératives : maladies d'Alzheimer, de Parkinson
- Encéphalite, en particulier la trypanosomiase

A lire :
- L'art du sommeil
- Troubles du sommeil : ce n'est pas une fatalité
- HYPERSOMNIE ET SOMNOLENCE DIURNE EXCESSIVE
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