manoua a écrit:Tout dépend aussi comment est la fragilité de l'enfant, si c'est d'un caractère fort, on peut lui dire, il comprendra, sinon, mieux vaut ne pas aggraver,le cas.
Début du hs :
J'ai bien compris que c'est dans le sens de protéger l'enfant de l'idée de la mort.
Pourtant je pense que la mort fait partie de la vie et que de toute façon ton enfant va y être confronté. Si on lui apprend à faire le deuil, il sera plus armé pour affronter la prochaine épreuve.
Mon fils n'a pas un caractère spécialement "fort" enfin maintenant qu'il a 15 ans oui, vraiment c'est une jeune homme solide qui affronte la vie comme elle est, avec ses joies et ses peines. Il est sensible et très attaché à ses animaux qui pour lui font partie de la famille.
Pourtant, petit, il a souffert d'angoisses, de phobies et de tocs. J'ai choisi pour lui la thérapie comportementale qui était d'affronter toutes ses peurs et en lui donnant comme message de profiter de l'instant présent, de construire des bonnes relations avec ses proches puisque la mort est par définition inéluctable, il ne sert à rien de se dire qu'elle n'existe pas, et il ne sert à rien de se gâcher la vie en attendant qu'elle arrive.
J'ai choisi cette méthode car la soeur de mon mari qui était très sensible aussi, ses parents ont préféré la protéger de la réalité des choses et qu'elle a mon âge et est moins mature et capable de vivre une vie de grande que mes propres enfants. En voyant cet exemple j'ai eu la force de confronter mon fils à tout cela, car j'avais très envie qu'il puisse être un adulte libre dans sa tête.
Je ne juge pas ta méthode manoua, simplement j'ai réagi à ta phrase car je pense qu'on doit préparer aussi nos enfants à une vie d'adulte. Tout cela je l'ai fait avec beaucoup d'amour et de douceur, il n'y a pas obligation d'être dure ou méchante.
fin du hs, excuse-moi de pourrir ton post grande-ourse.