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Chirurgie et "psy"

37 ans 1547
ladybugette a écrit:
Ce qui m'avait pas un peu surprise aussi, c'est le taux de divorce/separation apres une chirurgie de l'obesité.


C'est vrai ! Je crois que ça m'inquièterait moins  
que les complications médicales, l'impact général sur le mode de vie et l'effet boomerang émotionnel éventuels. Mais je n'y suis pas, alors je n'en sais rien.
43 ans BanLieuSarde 1213
J'ai été suivie 18 mois avant l'intervention, avec les RDV psy.
Je me rend compte aujourd'hui, que les RDV psy n'ont servis à rien.
Mais à l'époque je n'avais jamais vu une autre psy qu'elle.


Une certaine culpabilité surement. C'est facile de tout remettre sur le dos de l'équipe medicale.
Mais je sais que j'ai fais une vraie démarche avant l'intervention, des tests, des examens, etc... et le psy faisait partie de tout çà.

Ce n'est qu'aujourd'hui, en vous lisant, que je m'apperçeois que peut-être il y a eu des loupés, de ma part.. J'essaie de comprendre et c'est aussi pour çà que je viens de debuter une thérapie psy..

Oui je crois que c'est important pour moi de comprendre tout çà..
Il faut que j'arrive à vivre avec la possibilité de l'echec, vivre sans me dire que je vais mourir.. et vos écrits me font réfléchir et revoir un peu tout mon parcours différement.

Ma motivation était la santé d'abord, je souffrais trop. Le poids de mon gros corps sur mon squelette.. etait invivable.
Ensuite bien sur la vue de ce corps qui n'était pas moi, je voulais le voir changer. Mais ce n'etait pas ma priorité.

Merci en tous cas de dégager autant de questions qui me font reflechir à tout çà...
52 ans Lorraine 4326
DaDaDiAbLeSsE a écrit:
ladybugette a écrit:
Je reste persuadée qu'on est pas obese "par hazard" . Et ne pas comprendre à quoi ca nous sert avant de perdre brutalement tous ces kg, forcement, c'est dangereux


C'est pour çà que je vis aussi mal mon parcours ?
Parce qu'au final j'ai été opérée pour raison medicale, trop de comorbidités.
Sans vraiment chercher le debut de tout ? le pourquoi du comment ?


C'est bien de te poser toutes ces questions . c'est un bon debut . P'tet que toutes les questions n'ont pas forcement de réponse.
et tes réponses, toi seule tu les trouveras . Car y'a aucune generalité dans tout cela . On est unique, on percoit tout ca tellement differement .

Moi ce que j'aurai tres mal vecu à ta place , j'en suis sure, c'est cette injonction operation/vie .
Cette espece d'epee de Damocles, si on t'opere pas tu meurs . (Mais je te l'ai deja dit en MP je crois ;-) )
Pis forcement, comment peut-tu accepter "sereinement" de reprendre du poids puisque poids= mort ....

La culpabilité ne sert à rien , tu as fait confiance à ton equipe medicale et c'est tout à fait comprehensible .

Maintenant , tu es "actrice" , ton equipe medicale ne veut/peut plus te suivre, tu te prends en main en allant consulter ailleurs . Et c'est vraiment fort , t'es pas "victime" , tu agos :)

(tu as eu les resultats de ta pds ? )
F
73 ans 13
ladybugette a écrit:
Ce qui m'avait pas un peu surprise aussi, c'est le taux de divorce/separation apres une chirurgie de l'obesité.

Je n'avais pas idée de cette auto-punition, masochisme Nenufar


Papille j'aime bcp te lire .
Je reste persuadée qu'on est pas obese "par hazard" . Et ne pas comprendre à quoi ca nous sert avant de perdre brutalement tous ces kg, forcement, c'est dangereux


ça c'est vrai ça, il existe un gène de l'obésité, donc selon les familles il y'en a qui consomment en brûlant les graisses naturellement et d'autres ne brûlent qu'une petite partie des graisses et accumulent les graisses.
43 ans BanLieuSarde 1213
ladybugette a écrit:

Moi ce que j'aurai tres mal vecu à ta place , j'en suis sure, c'est cette injonction operation/vie .
Cette espece d'epee de Damocles, si on t'opere pas tu meurs . (Mais je te l'ai deja dit en MP je crois ;-) )
Pis forcement, comment peut-tu accepter "sereinement" de reprendre du poids puisque poids= mort ....

La culpabilité ne sert à rien , tu as fait confiance à ton equipe medicale et c'est tout à fait comprehensible .

Maintenant , tu es "actrice" , ton equipe medicale ne veut/peut plus te suivre, tu te prends en main en allant consulter ailleurs . Et c'est vraiment fort , t'es pas "victime" , tu agos :)

(tu as eu les resultats de ta pds ? )


Oui et c'est aussi grâce à cette phrase, que j'essaies d'analyser autrement tout çà..
Je ne dis pas que je le vis mieux. Je pleure encore, je me sens "coincée", j'ai une impression que je ne trouverais pas de "solution".. Mais c'est l'accumulation de galère qui me fait autant douter..

Vos mots me "retourne" le cerveau, mais dans le bon sens. Des fois je relis 10 fois la même phrase et me dit "putain.. pourquoi j'ai pas fais attention à çà.. avant"
C'est pour çà que je culpabilises un peu d'une certaine manière.

Vos mots me sont precieux..

La PDS, pas avant le 22 au soir, elle était "énorme" :lol: même l'infirmière n'en revenait pas..
H
37 ans 120
pour les décompensations je suis certaine que je suis un sujet à risque lol, car le controle l'obsession, la perfection etc c est un de mes modes de fonctionnement... C est en partie "grace à cela" que je suis restée mince pendant qlq années, en réussissant à manger 900 kcal/jour ou moins, avec toutes sortes de tactiques du style, si j avais un cocktail avec des collègues j arrive à jeune de une journée au moins et pouvait manger devant les autres comme 4 et tlm se demandait comment je faisais pour rester mince et athlétique...Je réalise que j ai eu de la chance de ne pas perdre toutes mes dents....

Le forum m'aide également, mais je pense que j arrive à mes limites seules puisque je n arrive pas à savoir pourquoi j ai pris ce poids (d'autant que j ai commencé très jeune à grossir). Je me doute que le psy me demanderas de lui conter l'historique de mon poids, ou ma façon de manger petite, mais sincèrement, pour l instant, je n y arrive pas, j essaie mais j ai comme des trous de mémoires.
Parfois je me dis que je ne serais pas devenue obèse peut-être que j aurais eu une autre addiction, qlq chose de pas trop choquant moralement parlant mais une adidction quand même.
H
37 ans 120
Pour celles que ça intéresse :
"Obésité, chirurgie bariatrique et crise suicidaire - réflexion autour de 2 cas-" Mémoire de Gael FOURNIS, interne DES de psychiatrie au CHU d'Angers : http://med2.univ-anger...memoires/2011-Gael-FOURNIS.pdf
37 ans 1547
harper a écrit:
pour les décompensations je suis certaine que je suis un sujet à risque lol, car le controle l'obsession, la perfection etc c est un de mes modes de fonctionnement... C est en partie "grace à cela" que je suis restée mince pendant qlq années, en réussissant à manger 900 kcal/jour ou moins, avec toutes sortes de tactiques du style, si j avais un cocktail avec des collègues j arrive à jeune de une journée au moins et pouvait manger devant les autres comme 4 et tlm se demandait comment je faisais pour rester mince et athlétique...Je réalise que j ai eu de la chance de ne pas perdre toutes mes dents....


Ça me semble très dur à vivre ce que tu faisais.
Tu t'en es remise, maintenant, ou tu regrettes cette époque ?

harper a écrit:
Le forum m'aide également, mais je pense que j arrive à mes limites seules puisque je n arrive pas à savoir pourquoi j ai pris ce poids (d'autant que j ai commencé très jeune à grossir). Je me doute que le psy me demanderas de lui conter l'historique de mon poids, ou ma façon de manger petite, mais sincèrement, pour l instant, je n y arrive pas, j essaie mais j ai comme des trous de mémoires.
Parfois je me dis que je ne serais pas devenue obèse peut-être que j aurais eu une autre addiction, qlq chose de pas trop choquant moralement parlant mais une adidction quand même.


Je ne sais pas si c'est forcément ce qu'un psy demanderait. J'aurais plus pensé que ce serait les questions de certains nutritionnistes. Mais ça dépend tellement des professionnels !
C'est troublant parfois comme parler de son corps ou de la nourriture amène à parler de mille autres choses.

DaDaDiAbLeSsE a écrit:
Vos mots me "retourne" le cerveau, mais dans le bon sens. Des fois je relis 10 fois la même phrase et me dit "putain.. pourquoi j'ai pas fais attention à çà.. avant"
C'est pour çà que je culpabilises un peu d'une certaine manière.


Je ressens aussi cela en lisant les expériences des autres. Mais au final, ça m'apporte plus que ça ne me fait de regrets. (Tiens ça me fait penser à Epicure - cf le sujet de lecture vlr-ienne, avec le jeune et le vieux !)
H
37 ans 120
papille a écrit:
harper a écrit:


Ça me semble très dur à vivre ce que tu faisais.
Tu t'en es remise, maintenant, ou tu regrettes cette époque ?

Je regrette cette époque où au moins j étais valorisée physiquement, et donc socialement parlant au moins j osais sortir, faire du sport, du shopping, etc
mais cela m isolait aussi d'une autre manière, je ne pouvais pas parler du fait que je comptais les calories sur chaque paquet, que je ne sortais jamais sans mastiquer des chewing gum pour calmer la faim,
je sais pas ce qui est le pire, t'entendre dire que tu es belle, comme il est bien que tu ais maigris et en même temps de te sentir seule,de lutter contre ta faim en permanence, de toujours repousser la moment ou tu vas manger.
Et puis dans cette situation, les restau c est compliqués, tu feintes, tu vis dans le mensonge comme une droguée, tu simules, tu redoutes le moment des repas entre amis et famille, ou tu sais que ton assiette sera examinée à la loupe, tu te trouve toujours des excuses pour ne pas avoir faim, etc...

C'est troublant parfois comme parler de son corps ou de la nourriture amène à parler de mille autres choses.

Oui, moi ce qui me dérange le plus c est vraiment de ne pas arriver de me souvenir de certains trucs anodins.
B I U


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