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les conventions et la RA

50 ans à la maison ! 10072
Encore une bonne grosse engueulade cette nuit avec mon homme. On a réussi à parler un peu et je reconnais que ce qu'il m'a dit m'a fait réfléchir.
Je me bouffe  
parfois la vie (et je lui bouffe à lui) pour des petites choses de la vie quotidienne.
Lui a un côté "asocial" (un gros côté asocial)qui fait que les conventions lui passent par-dessus la tête. Je ne suis pas spécialement à cheval dessus (je suis même très bordélique) mais il y a quand même des choses qui me paraissent "normales" simplement parce qu'on me les a inculquées comme ça.
Du coup, je suis en colère quand lui ne respecte pas ces conventions (voire m'empêche de les respecter), alors que ce sont des conventions qui ne paraissent à lui ni logiques, ni confortables. Et j'ai du mal à gérer cette colère.

J'ai réalisé cette nuit (et après on se demande pourquoi je m'endors si tard !!) que les principes de la RA sont de désapprendre les conventions sociales touchant à l'alimentation (on ne mange pas ceci ou cela, ou pas à tel moment, on mange à certaines heures ou à certains moments de la journée, il faut petit-déjeuner, etc, etc...) pour se concentrer sur des besoins très personnels. Elle nous pousse aussi à remettre en cause certains rapports avec le famille, des amis, voire des collègues.

Est-ce que cette rééducation ne pourrait pas s'appliquer aussi à la vie quotidienne ?

D'ailleurs, est-ce que, consciemment ou non, la RA vous a poussé à remettre en cause certaines conventions sociales autres qu'alimentaires ?
25680
Bonjour,

Je ne sais pas si ce que je vais dire réponds vraiment à ta question mais la RA ne m'a pas servi que pour le côté alimentaire.
La même méthode m'a permis d'arrêter de fumer sans trop de difficultés il y a 7 ans.
Le comble c'est que j'ai même perdu du poids en arrêtant de fumer :lol:

Aujourd'hui je me sert toujours de cette méthode pour changer des habitudes de vies et prendre des repas à heures plus régulières tout en respectant ma faim (cela peut sembler idiot, mais quand on a des horaires libres cela peut vite dériver avec le déjeune à 17h et le diner à 23h un jour, et le lendemain 2h plus tôt... ) et prendre aussi un rythme pour mes activités sportives.

Alors pourquoi pas le même principe pour les conventions sociales.
Mais c'est toi qui veut te défaire de ces conventions ?
Après il faut aussi voir ce que t'apporte ces conventions pour voir si oui ou non il faut les garder ?
50 ans à la maison ! 10072
Je sais qu'il y en a dont j'ai besoin pour garder un certain équilibre (je suis un animal social, moi !), mais je sais aussi qu'il y en a dont je pense que je pourrai me défaire sans que ça ne soit si difficile ( surtout celle qui concernent ma maison ou mon couple).
45 ans 1114
Je trouve ton post extrêêêmement intéressant.

Le premier exemple qui me vient à l'esprit c'est une convention familiale.
Dans ma famille on n'exprile pas ses sentiments, ses émotions.
Une pudeur invraisemblable, surtout quand ça a trait aux émotions positives (purée je viens de m'en rendre compte au moment où j'ecris, on n'a pas le "droit"d'exprimer la joie, l'amour, etc, dans ma famille :shock: )
Les remises en question liées à la RA m'ont poussées à m'exprimer davantage, y compris dans ma famille. D'ailleurs ça commence à rejaillir sur mon père.
45 ans 1114
Ouais...je me rends compte que tu voulais plutôt parler de conventions plus concrètes... :?
J'en ai une: sortir sans maquillage, impossible pour moi avant la RA :roll:
S
89 ans 4951
chouette sujet trash!

Alors pour moi, oui, la RA comme je l'entends et un lacher prise.

Ce lacher prise je l'avais commencé avant de l'appliquer à l'alimentation, c'est pour cela que cela m'a semblé logique et que cette méthode m'a parue adaptée a ma situation.

Les conventions c'est quelque chose qui m'a toujours pesé. Il faut faire ceci ou cela parce que c'est comme cela que cela doit se faire et donc je dois me forcer.

Je m'en suis assez bien détachée je dois dire, par contre mon mari est encore pire que moi. Il est d'un milieu bourgeois ou les conventions sont bien plus importantes que chez moi.

Mes parents avaient un coté sympa (je suis contente de retrouver les choses positives d'ailleurs :D ) c'est que comme nous n'étions pas tellement intégré au village malgré le fait d'etre natif de celui-ci, ils avaient souffert du "il faut" et nous ont laissé une liberté de pensée et inculqué déjà que c était le problème des autres de mal nous juger, qu'il fallait etre en accord avec sa conscience par contre et là c'est clair qu'on a pas tous la meme.

Mon mari était assez rebelle a son milieu et il m a certainement choisi parce que je dénotais (dur pur mes beaux-parents au début) plein de choses que je ne connaissais pas dans la bonne éducation et mon look etc...

Donc je dirais qu'au final il est assez ours et asocial aussi tout en étant capable d avoir des relations vraies avec le peu de gens qu'il apprécie.

D'ailleurs quand il était plus jeune et dans une ancienne place de travail, un gars (pour qui la réussite sociale était très importante) lui avait dit "dis donc t'a pas choisi la femme qui faut pour favoriser ta carrière". En effet, je ne suis pas une super femme d'intérieur, pas une bonne cuisinière, les décorations de tables et les codes de ceci ou cela m'échappent et ne m intéressent pas. Dans la mesure du possible je ne fais pas semblant et je ne joue pas à etre autre chose que ce que je suis. Il avait ensuite rajouté qu'il avait quitté la sienne (qui était une artiste) pour ce genre de raisons avait il dit :shock:
.
Ce qui fait qu'il avait été choqué quand il était venu manger une fois chez nous avec tous les collègues. Nos enfants étaient petits et leurs jouets envahissaient le salon.

Mais bon, on avait bien rigolé, car c'est pas quelque chose d'important pour nous et mon mari est attaché a ma personnalité.

Apres je ne sais pas ce que tu entends par convention, si tu pouvais détailler un peu, car je suis attachée à une certaine forme de politesse par contre.

En ne lui mettant pas la pression d une convention, quand j'ai absolument besoin de sa présence, je le lui dis, je lui dis pourquoi également et en général il l'entend, mais je suis capable d'entendre aussi pourquoi pour lui cela n'est pas possible, j'essaie de me dire que mon système de valeur n'est pas obligatoirement celui qui lui convient et on trouve des arrangements comme cela.
50 ans à la maison ! 10072
SweetJane a écrit:
Ouais...je me rends compte que tu voulais plutôt parler de conventions plus concrètes... :?
J'en ai une: sortir sans maquillage, impossible pour moi avant la RA :roll:


Non, rassure-toi, je ne parle pas que des conventions "concrètes".
Je parle de conventions telles que : "dans le salon, on doit avoir un canapé et non un lit", "telle chose doit se ranger de telle façon et non de telle autre", "quand je me sers à boire, je dois demander à l'autre s'il en veut", "je préviens l'autre quand je pars quelque part", etc...

Comme Saralou, je ne suis pas ici d'une famille très conventionnelle non plus. Mais peut-être que justement, le peu de conventions qu'on m'a inculquées ont formé une base sur laquelle je me repose, sur laquelle je pensais ne pas avoir à me poser de questions.
S
89 ans 4951
trashrap a écrit:
SweetJane a écrit:

Je parle de conventions telles que : "dans le salon, on doit avoir un canapé et non un lit", "telle chose doit se ranger de telle façon et non de telle autre", "quand je me sers à boire, je dois demander à l'autre s'il en veut", "je préviens l'autre quand je pars quelque part", etc...


pour le rangement aucune convention, ni de lieu, ni dans ma chambre il doit y avoir ceci ou cela.

Par contre demander si quelqu'un d'autre veut quelque chose à s boire si je me lève pour aller me chercher à boire, c'est pas une convention forcée pour moi, si je ne le fais pas une fois, mon mari ou mes enfants me demanderont s ils ont soif aussi et pareil si mon mari se lève se servir à boire et ne me demande pas systématiquement, pas grave, je lui demanderai au cas ou. On le fait quand on y pense, certains jours plus que d'autres selon comme on est luné aussi ;) .

par contre avertir quand on quitte la maison est pour moi un respect de la vie en communauté, comme de prévenir si on a du retard, c'est le fait de vivre ensemble qui fait cela.

Et cette convention là est très importante pour moi. Si mon conjoint part de la maison, je n'apprécierais pas qu'il parte en catimini sans me dire au revoir et inversément je pense. Les enfants font la meme chose, a mon sens c'est pas une convention, mais c'est à discuter avec ton conjoint.

En lachant celles qui ne sont pas tant importantes que cela, on peut négocier pour celles qui nous paraissent trop importantes à mon avis.
37 ans 1547
Les conventions m'ont toujours mise mal à l'aise, car j'ai toujours l'impression d'en oublier ou d'en méconnaître. Du coup, j'essaie de faire attention et ça me gonfle, j'ai toujours l'impression de mal m'y prendre ou qu'on va s'apercevoir que je suis une rustre. :)
Je n'ai pas forcément été éduquée à toutes celles que j'ai rencontré par la suite en côtoyant d'autres gens.
J'ai ressenti des gênes quand les autres m'ont fait remarqué que je ne faisais pas comme il fallait.
Donc quand même, je pense que je me force à suivre beaucoup de conventions par rapport aux autres car quand je suis seule, je suis plus libre.
Chez moi, j'ai peu de conventions sociales (j'ai mes manies par contre ^^), parce que je vis seule.

Selon si je me sens en confiance avec la personne qui est avec moi, je fais des efforts plus ou moins importants pour en respecter certaines. Mais par exemple, la plupart du temps on mange assis par terre autour de ma table basse, et si je suis dans ce contexte, ça ne me dérange pas du tout que l'on mange dans mon lit si l'envie est là et qu'on est bien dans mon lit :-).
Également, je n'éprouve pas du tout le besoin de débarrasser la table aussitôt après avoir mangé (encore moins de faire la vaisselle ^^), de ne pas faire mon lit ou de manger avec les doigts certaines choses.

La RA a changé des choses par rapport à la place que j'accorde à mes besoins physiques, ce qui se répercute après-coup sur certaines conventions.
Par exemple, je suis plus souple concernant mon rythme de sommeil. J'accorde aussi plus d'importance à mon besoin de me détendre.
Passé un temps, si je n'avais pas faim le midi, au travail, je m'installais au sol et faisais une sorte de relaxation corporelle. J'avais un peu peur au début qu'on me voit faire ça car tout le monde allait manger et que ça me faisait drôle de prendre une pause juste pour moi ("manger" semblait être plus "utile" que "se reposer" bizarrement !).
D'autres fois, si j'avais la possibilité de prendre un peu plus de temps, j'allais marcher au bord de la rivière, ça me faisait beaucoup de bien avant de reprendre le travail.

Sinon, je n'offre plus systématiquement à manger quand je reçois quelqu'un, j'ai plus tendance à demander aux gens s'ils ont faim plutôt que s'ils ont envie de quelque chose.
Par contre, je demande toujours si la personne veut boire quelque chose, parce que j'adore ça, partager une boisson chaude par exemple.

Comme Saralou, je me dis que certaines conventions sont importantes pour moi. J'ai besoin de dire bonjour et au revoir par exemple. En revanche, je n'ai pas besoin de saluer d'une certaine manière, de faire systématiquement la bise ou de manifester un intérêt soutenu. Parfois, un regard présent et adressé peut me suffire.
Mais ça me gênerait si on ne peut pas se dire bonjour ou au revoir.

Sinon la RA a aussi participé à me re-questionner de façon plus générale sur les choses que je m'imposais par rapport à mon image en lien avec mon physique. Par exemple: le maquillage, l'épilation, le besoin d'être bien habillée, l'envie d'être attirante, quelles étaient/sont mes "conventions" de la féminité.
Peut-être davantage que sur les choses que je m'impose dans d'autres domaines (comme ranger mon logement avant de recevoir quelqu'un).

En tout cas, j'aime bien en suivre certaines et d'autres me rassurent.
Et comme dit Saralou, il y en a qui comptent plus que d'autres.

En tout cas, je me dis que ce n'est pas évident d'accepter ce qui est important pour quelqu'un quand ce n'est pas important pour soi ET que ça n'a pas de sens. Une de mes proches par exemple a pu parfois m'agacer parce qu'il fallait faire comme si et comme ça, alors que je n'y voyais pas forcément la même nécessité. Quand je suis chez elle, ça me paraît important de respecter cela car ça fait pour moi partie d'elle. Mais je ne vais pas forcément suivre cela chez moi.
Je me dis qu'il faut vraiment comprendre pourquoi c'est important pour l'autre pour le tolérer mieux, parce que si on en reste à la convention elle-même (genre un canapé et non un lit dans un salon), ça reste absurde. Après, on le fait plus pour la personne que pour la convention elle-même, et ça, ça a du sens et ça n'est pas à rejeter forcément.

Et puis des fois, refuser les conventions peut en devenir une, pas forcément partagée par tous, mais ça peut aussi être une posture un peu rigide. Et je me dis que les conventions dérangent peut-être moins pour leur contenu précis que pour ce côté rigide et sous contrainte.

Pour la RA, je me dis que c'est plus la souplesse que je cherche, c'est à dire pouvoir continuer de profiter de certaines situation sociales (repas avec des collègues imaginons) sans forcément faire fi totalement de mes sensations. Parce que je crois que mes besoins sociaux sont aussi importants que mes besoins physiologiques.
51 ans 35 10308
trashrap a écrit:
Je parle de conventions telles que : "dans le salon, on doit avoir un canapé et non un lit", "telle chose doit se ranger de telle façon et non de telle autre", "quand je me sers à boire, je dois demander à l'autre s'il en veut", "je préviens l'autre quand je pars quelque part", etc...

Je trouve que toutes ces choses ne sont pas du tout au même niveau, en fait.
Il y en a qui s'apparentent en effet à des conventions sociales ou familiales (les choses qui "se font" et "ne se font pas", comme le lit dans le salon ou le rangement) et sur lesquelles je dois dire que je ne suis pas très à cheval non plus. D'ailleurs comme Papille je ne suis pas sûre de toujours savoir "ce qui se fait", et c'est intéressant d'ailleurs de voir comment ces conventions sociales peuvent être différent d'un pays à l'autre quand on voyage ou qu'on vit à l'étranger.
Par contre comme Saralou je trouve que prévenir l'autre quand on part, ça n'est pas de la convention, c'est du respect! ;) Alors peut-être que je dis ça parce que justement c'est quelque chose qu'on m'a apprise depuis l'enfance, mes parents nous laissaient beaucoup de liberté mais on devait toujours dire chez qui on était, à quelle heure on allait rentrer, etc. Ca me semble normal quand on vit ensemble, sans empêcher l'autre de faire ce qu'il veut, mais savoir où il est et quand il part/quand il revient pour s'organiser soi-même. Si tout le monde peut partir quand il veut, revenir quand il veut, sans rien dire à personne, ce n'est pas une vie en communauté, c'est un hôtel. ;)
51 ans 35 10308
papille a écrit:
En tout cas, je me dis que ce n'est pas évident d'accepter ce qui est important pour quelqu'un quand ce n'est pas important pour soi ET que ça n'a pas de sens. Une de mes proches par exemple a pu parfois m'agacer parce qu'il fallait faire comme si et comme ça, alors que je n'y voyais pas forcément la même nécessité. Quand je suis chez elle, ça me paraît important de respecter cela car ça fait pour moi partie d'elle. Mais je ne vais pas forcément suivre cela chez moi.
Je me dis qu'il faut vraiment comprendre pourquoi c'est important pour l'autre pour le tolérer mieux, parce que si on en reste à la convention elle-même (genre un canapé et non un lit dans un salon), ça reste absurde. Après, on le fait plus pour la personne que pour la convention elle-même, et ça, ça a du sens et ça n'est pas à rejeter forcément.

Et puis des fois, refuser les conventions peut en devenir une, pas forcément partagée par tous, mais ça peut aussi être une posture un peu rigide. Et je me dis que les conventions dérangent peut-être moins pour leur contenu précis que pour ce côté rigide et sous contrainte.

Pour la RA, je me dis que c'est plus la souplesse que je cherche, c'est à dire pouvoir continuer de profiter de certaines situation sociales (repas avec des collègues imaginons) sans forcément faire fi totalement de mes sensations. Parce que je crois que mes besoins sociaux sont aussi importants que mes besoins physiologiques.

En fait je me retrouve assez là-dedans (et dans la dernière phrase de Saralou, entre autres).
Je me rends compte aussi que je ne suis personnellement pas à cheval sur les conventions mais que je me demande souvent si par rapport aux autres je fais certaines choses "comme il faut" et si justement je ne vais pas les froisser ou les gêner parce que je ne fais pas ce qui est attendu. Par exemple l'an dernier je suis allée au mariage d'un ami, mariage très traditionnel et chic et je me suis donnée du mal pour que ma tenue soit appropriée, et je l'ai fait pour ne pas "détonner" mais c'était pas mal contre ma nature, si je peux dire. Bon, je n'ai pas tout perdu parce que ça m'a donné le goût de mettre des robes! ;) Donc bref il y a des choses pour lesquelles je suis encore influencée par le regard des autres sur moi (alors que je ne le suis plus du tout pour mon apparence physique ou pour ce que je mange par exemple).
On est un peu éloigné de la question de la RA là, pardon.
50 ans à la maison ! 10072
Angia a écrit:
trashrap a écrit:
Je parle de conventions telles que : "dans le salon, on doit avoir un canapé et non un lit", "telle chose doit se ranger de telle façon et non de telle autre", "quand je me sers à boire, je dois demander à l'autre s'il en veut", "je préviens l'autre quand je pars quelque part", etc...

Je trouve que toutes ces choses ne sont pas du tout au même niveau, en fait.
Il y en a qui s'apparentent en effet à des conventions sociales ou familiales (les choses qui "se font" et "ne se font pas", comme le lit dans le salon ou le rangement) et sur lesquelles je dois dire que je ne suis pas très à cheval non plus. D'ailleurs comme Papille je ne suis pas sûre de toujours savoir "ce qui se fait", et c'est intéressant d'ailleurs de voir comment ces conventions sociales peuvent être différent d'un pays à l'autre quand on voyage ou qu'on vit à l'étranger.
Par contre comme Saralou je trouve que prévenir l'autre quand on part, ça n'est pas de la convention, c'est du respect! ;) Alors peut-être que je dis ça parce que justement c'est quelque chose qu'on m'a apprise depuis l'enfance, mes parents nous laissaient beaucoup de liberté mais on devait toujours dire chez qui on était, à quelle heure on allait rentrer, etc. Ca me semble normal quand on vit ensemble, sans empêcher l'autre de faire ce qu'il veut, mais savoir où il est et quand il part/quand il revient pour s'organiser soi-même. Si tout le monde peut partir quand il veut, revenir quand il veut, sans rien dire à personne, ce n'est pas une vie en communauté, c'est un hôtel. ;)


J'ai mis un peu tout pêle-mêle. Le problème étant que, quand ça s'accumule, on finit par ne plus rien laisser passer.
Pour moi aussi, prévenir quand on part et dire à-peu-près quand on revient est un minimum de politesse. Or, mon copain existait si peu pour ses parents quand il était môme que c'est limite s'il n'aurait pas pu disparaitre 8 jours sans qu'ils s'en rendent compte. Donc, la plupart du temps, il fait déjà des efforts pour des choses qui, pour moi, devraient être naturelles. Donc lui a l'impression que je lui demande toujours plus d'efforts, alors que moi j'ai l'impression qu'il n'en fait aucun. Difficile de trouver un équilibre.

enfin, déjà, je crois qu'avoir compris ça est un bon pas en avant. ;)
45 ans 1114
trashrap a écrit:
Angia a écrit:
trashrap a écrit:
Je parle de conventions telles que : "dans le salon, on doit avoir un canapé et non un lit", "telle chose doit se ranger de telle façon et non de telle autre", "quand je me sers à boire, je dois demander à l'autre s'il en veut", "je préviens l'autre quand je pars quelque part", etc...

Je trouve que toutes ces choses ne sont pas du tout au même niveau, en fait.
Il y en a qui s'apparentent en effet à des conventions sociales ou familiales (les choses qui "se font" et "ne se font pas", comme le lit dans le salon ou le rangement) et sur lesquelles je dois dire que je ne suis pas très à cheval non plus. D'ailleurs comme Papille je ne suis pas sûre de toujours savoir "ce qui se fait", et c'est intéressant d'ailleurs de voir comment ces conventions sociales peuvent être différent d'un pays à l'autre quand on voyage ou qu'on vit à l'étranger.
Par contre comme Saralou je trouve que prévenir l'autre quand on part, ça n'est pas de la convention, c'est du respect! ;) Alors peut-être que je dis ça parce que justement c'est quelque chose qu'on m'a apprise depuis l'enfance, mes parents nous laissaient beaucoup de liberté mais on devait toujours dire chez qui on était, à quelle heure on allait rentrer, etc. Ca me semble normal quand on vit ensemble, sans empêcher l'autre de faire ce qu'il veut, mais savoir où il est et quand il part/quand il revient pour s'organiser soi-même. Si tout le monde peut partir quand il veut, revenir quand il veut, sans rien dire à personne, ce n'est pas une vie en communauté, c'est un hôtel. ;)


J'ai mis un peu tout pêle-mêle. Le problème étant que, quand ça s'accumule, on finit par ne plus rien laisser passer.
Pour moi aussi, prévenir quand on part et dire à-peu-près quand on revient est un minimum de politesse. Or, mon copain existait si peu pour ses parents quand il était môme que c'est limite s'il n'aurait pas pu disparaitre 8 jours sans qu'ils s'en rendent compte. Donc, la plupart du temps, il fait déjà des efforts pour des choses qui, pour moi, devraient être naturelles. Donc lui a l'impression que je lui demande toujours plus d'efforts, alors que moi j'ai l'impression qu'il n'en fait aucun. Difficile de trouver un équilibre.

enfin, déjà, je crois qu'avoir compris ça est un bon pas en avant. ;)


Angia: si c'est bien le mariage auquel je pense, je m'en souviens très bien. Tu avais créé un post pour cette tenue... :D Par contre si je comprend bien ça a quand même été une source de stress et ça je l'avais pas perçu. En tout cas dans mes souvenirs concernant tes tenues, dans tous les cas t'étais canon.

Trashrap: j'ai l'impression que vous arrivez au coeur du problème en ce moment.
Et je suis de ton avis, prendre conscience d'un truc c'est une avancée énorme.
Après le souci c'est quand toi tu captes un truc et que l'autre est toujours figé au même stade.
Mais d'après ce que j'ai vécu, la mise au point suit généralement de peu la prise de conscience.
51 ans 35 10308
trashrap a écrit:
J'ai mis un peu tout pêle-mêle. Le problème étant que, quand ça s'accumule, on finit par ne plus rien laisser passer.

Je pense que ça aussi c'est un truc important à comprendre (pour toi et pour lui d'ailleurs), et je ne peux pas dire mieux que Saralou : "En lachant celles qui ne sont pas tant importantes que cela, on peut négocier pour celles qui nous paraissent trop importantes à mon avis.".
En tout cas je suis contente pour toi que vous puissiez en discuter, même si c'est un peu dans la douleur, j'espère que vous allez trouver un juste milieu (et vous mettre d'accord sur vos propres conventions! ;) ).

SweetJane oui, j'en avais bien parlé ici et oui ça m'avait stressé (mais sans doute plus que de raison). Et merci! :oops:
J
52 ans 575
C'est un sujet intéressant.
Pour ma part, il y a les traditions familiales, les conventions sociales, les attentions, la politesse, le respect.
Lorsque je suis chez quelqu'un que je ne connais pas, j'adapte mon comportement, je suis un animal sociable. Chez des amis, je respecte leur style de vie mais mon comportement est naturel.
Après, en famille, par exemple Noël est une fête où je retrouve mes cousins, mon oncle, ma tante, bref mes enfants sont ravis, parfois ça me soule mais bon après je suis toujours contente,, mon oncle et ma tante ont 75 ans, ça ne durera pas éternellement après pour le nouvel an, nous allons chez ma maman, c'est pareil. Je profite de ces moments qui ne seront pas éternels. C'est une tradition familiale.
Ensuite il y a aussi de l'attention, faire plaisir à mon oncle et à ma tante, que j'aime aussi beaucoup.
Par contre, j'ai un oncle que je n'aime pas du tout, je ne le vois plus. Et je n'irai même pas à son enterrement.
Je respecte les conventions si j'apprécie les gens sinon non.
Il y a aussi les règles de vie en communauté, on prévient si on rentre tard, si on ne mange, sinon la vie en communauté n'est pas possible.
Après les petits attentions au quotidiens dans un couple ou dans la vie, ça fait du bien. Il ne faut pas se mentir.
Après dans un couple, si personne ne fait de concessions, de pas vers l'autre c'est délicat. Mon beauf refusait tout contact avec la famille et amies de son ex car ils étaient space, elle faisait franchement des efforts pour sa famille à lui. Après il rencontre une fille, son exact pendant mais en plus extrème, ça a marché nickel pas de famille pas de lien pas d'amis communs, à la fin ils n'étaient plus que sexe friend. Et puis, elle a souhaité retrouver le célibat. Il n'a fait aucune concession, elle non plus, super , on pourrait se dire bah non il est malheureux comme quoi. Il aurait voulu plus ....
Après pour moi les principes de la RA, c'est de retrouver le lien avec son corps, naturellement mais pas forcèment les conventions, car le partage d'un repas entre amis avec le plaisir, c'est plutôt du domaine des conventions et traditions françaises. Contrairement à la culture américaine, le manger santé.
Après la notion de plaisir et culpabilité pour moi c'est lié à la tradition chrétienne.
B I U