
Bonjour,
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la question.
Si tu te demandes s'il s'agit d'une RA, je crois que tu y as répondu en relevant qu'il y avait une forme de restriction dans le deuxième objectif qui t'a été proposé.
As-tu parlé de ton inquiétude à la nutritionniste ?
La RA au sens du GROS passe par un lâcher des restrictions cognitives basées sur des croyances alimentaires (c'est différent je pense de celles suivies par rapport à une allergie ou une maladie par exemple). Les restrictions tendent à développer les compulsions dans un second temps, ce n'est pas négligeable.
Si tu choisis de suivre cela, il sera important de penser à son après-coup et d'en parler avec ta nutritionniste.
Ce que tu as écrit m'a donné l'impression que tu t'étais sentie obligée d'accepter ces suivis, par peur de "représailles" (éviction de la PMA), mais ça me paraît très important que tu puisses investir en ton nom ces espaces, sinon ce ne sera qu'un simulacre de suivi. Je trouve qu'en tout cas ça vaut le coup d'en discuter et que tu arrives à te sentir libre et autorisée à exprimer tes questions.
Personnellement, je suis suivie par certains professionnels que tu cites, du coup je me dis que ça peut être une formidable opportunité que ça te soit accessible comme cela. Mais pas "sans toi". Tu vois ce que je veux dire ?
Cela dit, je comprends ce sentiment premier qu'ils soient là pour supprimer quelque chose de toi (les fameux kilos), et peut-être que cela te heurte et rendra difficile ton adhésion aux suivis s'il persiste.
Tu as l'air d'être "dedans", tu te poses des questions et tu t'observes. Prend le temps de t'observer.
Quand tu parles du sucré, j'aurais tendance à te suggérer de commencer ton repas par ce qui te fait le plus envie, et si c'est du sucré, de ne pas hésiter à manger le dessert en premier, voir de ne manger que du sucré si l'envie est là.
Mais ça risque de rentrer en conflit avec ton suivi, d'où l'importance d'en parler avec la professionnelle et de décider ce que tu souhaites faire.
Effectivement, ça peut être intéressant aussi de discuter des fonctions de la nourriture pour toi, tu parles d'aliments doudous, ça me paraît naturel d'en avoir, mais peut-être exprimes-tu aussi qu'il y a plus qu'un "aliment doudou" et qu'il y a une façon importante (fréquente) de manger comme une réponse plutôt émotionnelle que physiologique.
Personnellement, j'ai fait plusieurs régimes suivis, et à chaque fois les nutritionnistes et diététiciens me disaient de manger quand j'avais faim et de m'arrêter quand je n'avais plus faim. Ce principe est fort important et je ne peux que t'encourager à continuer à percevoir ta faim (et ses signes précurseurs, progressivement) et ta satiété pour réguler ta prise alimentaire.
Mais ce n'est pas le seul principe de la RA au sens où le GROS la propose (et telle que nous en discutons ici).
Au tout début où j'attendais ma faim et où ça prenait vraiment longtemps (j'ai dû attendre jusqu'à 30h une fois), je mangeais directement sans préparer quelque chose. Je me souviens que la première fois où j'ai ressenti la faim, je n'avais pas envie d'un repas préparé, mais je rêvais d'arriver chez moi et de manger une banane. Et ça m'arrive souvent de ne pas avoir l'énergie de préparer quelque chose, alors parfois je mange une petite chose avant si je sens que j'ai très envie de quelque chose de chaud par exemple, pour me laisser le temps de faire ce dont j'ai vraiment envie. (parce que rien que faire chauffer des fois, c'est trop long par rapport à ma capacité à soutenir la faim. Je pense aux fois où la fatigue physique et la faim sont présentes ensembles, de retour de la piscine par exemple, je sens que mon corps a vraiment plusieurs besoins simultanés).
Avant tout cela, avais-tu été intéressée par la démarche d'une rééducation alimentaire ?
Peut-être que tu peux aussi penser à un suivi nutritionnel avec quelqu'un du GROS et en parler avec les pro de l'hôpital de jour, que pour cette dimension là tu ailles voir quelqu'un d'extérieur.
Je ne sais pas si ça répond à tes questions, mais je te souhaite bon courage dans ce que tu entreprends.
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la question.
Si tu te demandes s'il s'agit d'une RA, je crois que tu y as répondu en relevant qu'il y avait une forme de restriction dans le deuxième objectif qui t'a été proposé.
As-tu parlé de ton inquiétude à la nutritionniste ?
La RA au sens du GROS passe par un lâcher des restrictions cognitives basées sur des croyances alimentaires (c'est différent je pense de celles suivies par rapport à une allergie ou une maladie par exemple). Les restrictions tendent à développer les compulsions dans un second temps, ce n'est pas négligeable.
Si tu choisis de suivre cela, il sera important de penser à son après-coup et d'en parler avec ta nutritionniste.
Ce que tu as écrit m'a donné l'impression que tu t'étais sentie obligée d'accepter ces suivis, par peur de "représailles" (éviction de la PMA), mais ça me paraît très important que tu puisses investir en ton nom ces espaces, sinon ce ne sera qu'un simulacre de suivi. Je trouve qu'en tout cas ça vaut le coup d'en discuter et que tu arrives à te sentir libre et autorisée à exprimer tes questions.
Personnellement, je suis suivie par certains professionnels que tu cites, du coup je me dis que ça peut être une formidable opportunité que ça te soit accessible comme cela. Mais pas "sans toi". Tu vois ce que je veux dire ?
Cela dit, je comprends ce sentiment premier qu'ils soient là pour supprimer quelque chose de toi (les fameux kilos), et peut-être que cela te heurte et rendra difficile ton adhésion aux suivis s'il persiste.
Tu as l'air d'être "dedans", tu te poses des questions et tu t'observes. Prend le temps de t'observer.
Quand tu parles du sucré, j'aurais tendance à te suggérer de commencer ton repas par ce qui te fait le plus envie, et si c'est du sucré, de ne pas hésiter à manger le dessert en premier, voir de ne manger que du sucré si l'envie est là.
Mais ça risque de rentrer en conflit avec ton suivi, d'où l'importance d'en parler avec la professionnelle et de décider ce que tu souhaites faire.
Effectivement, ça peut être intéressant aussi de discuter des fonctions de la nourriture pour toi, tu parles d'aliments doudous, ça me paraît naturel d'en avoir, mais peut-être exprimes-tu aussi qu'il y a plus qu'un "aliment doudou" et qu'il y a une façon importante (fréquente) de manger comme une réponse plutôt émotionnelle que physiologique.
Personnellement, j'ai fait plusieurs régimes suivis, et à chaque fois les nutritionnistes et diététiciens me disaient de manger quand j'avais faim et de m'arrêter quand je n'avais plus faim. Ce principe est fort important et je ne peux que t'encourager à continuer à percevoir ta faim (et ses signes précurseurs, progressivement) et ta satiété pour réguler ta prise alimentaire.
Mais ce n'est pas le seul principe de la RA au sens où le GROS la propose (et telle que nous en discutons ici).
Au tout début où j'attendais ma faim et où ça prenait vraiment longtemps (j'ai dû attendre jusqu'à 30h une fois), je mangeais directement sans préparer quelque chose. Je me souviens que la première fois où j'ai ressenti la faim, je n'avais pas envie d'un repas préparé, mais je rêvais d'arriver chez moi et de manger une banane. Et ça m'arrive souvent de ne pas avoir l'énergie de préparer quelque chose, alors parfois je mange une petite chose avant si je sens que j'ai très envie de quelque chose de chaud par exemple, pour me laisser le temps de faire ce dont j'ai vraiment envie. (parce que rien que faire chauffer des fois, c'est trop long par rapport à ma capacité à soutenir la faim. Je pense aux fois où la fatigue physique et la faim sont présentes ensembles, de retour de la piscine par exemple, je sens que mon corps a vraiment plusieurs besoins simultanés).
Avant tout cela, avais-tu été intéressée par la démarche d'une rééducation alimentaire ?
Peut-être que tu peux aussi penser à un suivi nutritionnel avec quelqu'un du GROS et en parler avec les pro de l'hôpital de jour, que pour cette dimension là tu ailles voir quelqu'un d'extérieur.
Je ne sais pas si ça répond à tes questions, mais je te souhaite bon courage dans ce que tu entreprends.