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Comment lutter ?

56 ans Région nîmoise 1567
Comment lutter face à la parole des "professionnels" qui prescrivent encore et toujours des régimes ?
Que dire à une amie qui sort juste de chez la nutritionniste et qui  
déborde d'enthousiasme à l'idée que le régime qu'elle va entamer lui fera perdre les 15 kilos qui gâchent sa vie ? Je suis vraiment inquiète à l'idée qu'elle va commencer une démarche qui pourrait la conduire à une situation bien pire d'ici deux à cinq ans. Sa prise de poids est en grande partie due à un traitement par neuroleptiques (et on sait parfaitement de nos jours qu'ils entraînent une prise de poids non négligeable). A ce propos, je considère que les médecins qui les prescrivent devraient davantage prendre ce facteur en considération.
Ah c'est certain, parler de RA est nettement moins séduisant...
30 ans 294
Les nutritionnistes aident à perdre du poids parce qu'on le leur demande beaucoup. Ça doit représenter une grosse partie de leur fond de commerce. A tel point qu'ils aident même des personnes minces à maigrir. J'ai une amie qui fait 60 kg pour 1m66 et qui est allée chez le nutri pour perdre 10 kg donc bon...

Quant au fait de faire changer les gens d'idée pour moi c'est très dur voire impossible. Tant qu'ils seront persuadés qu'ils iront mieux après et que tout sera plus rose, tu pourras dire ce que tu veux. Quand j'étais dans ma période anorexique ça se rapprochait de la paranoïa, je pensais que les autres ne voulaient pas que je devienne plus jolies, qu'elles étaient jalouses et puis, je me disais que ça ne les regardait pas. Y a juste à espérer qu'elle ne reprenne pas.

Après je ne pense pas qu'on puisse lutter contre un tel buisness. La minceur est partout et sera toujours considéré comme bien. Me souviens que quand j'étais petite, je voulais ressembler à une princesse Disney mais j'étais "trop grosse" alors j'osais pas ne serait-ce que me déguiser en princesse. Le monde est fait de sorte à ce que les gens veuillent maigrir malheureusement etç ça bénéficie à des tas de gens/d'entreprises donc c'est pas prêt de changer...
56 ans Région nîmoise 1567
Mycea a écrit:
Les nutritionnistes aident à perdre du poids parce qu'on le leur demande beaucoup. Ça doit représenter une grosse partie de leur fond de commerce. A tel point qu'ils aident même des personnes minces à maigrir. J'ai une amie qui fait 60 kg pour 1m66 et qui est allée chez le nutri pour perdre 10 kg donc bon...

Quant au fait de faire changer les gens d'idée pour moi c'est très dur voire impossible. Tant qu'ils seront persuadés qu'ils iront mieux après et que tout sera plus rose, tu pourras dire ce que tu veux. Quand j'étais dans ma période anorexique ça se rapprochait de la paranoïa, je pensais que les autres ne voulaient pas que je devienne plus jolies, qu'elles étaient jalouses et puis, je me disais que ça ne les regardait pas. Y a juste à espérer qu'elle ne reprenne pas.

Après je ne pense pas qu'on puisse lutter contre un tel buisness. La minceur est partout et sera toujours considéré comme bien. Me souviens que quand j'étais petite, je voulais ressembler à une princesse Disney mais j'étais "trop grosse" alors j'osais pas ne serait-ce que me déguiser en princesse. Le monde est fait de sorte à ce que les gens veuillent maigrir malheureusement etç ça bénéficie à des tas de gens/d'entreprises donc c'est pas prêt de changer...


Mais en tant que "professionnels" de la santé (sic) justement, ils devraient considérer les conséquences. Je m'inquiète pour cette amie car il me semble impossible qu'elle ne reprenne pas (bien sûr, je ne le lui ai pas dit, je me sens totalement désarmée) connaissant très bien son histoire et ses antécédents. Mais comme il s'agit de son premier "vrai" régime, à 45 ans, elle est dans l'euphorie absolue -et dans l'espoir à gogo aussi. Je ne doute pas du tout qu'elle perde, sans aucun féculent bien évidemment elle perdra !
Par contre je ne suis pas d'accord avec ton dernier paragraphe, je pense que les choses peuvent changer, à condition que l'on commence par refuser les discours qui nous sont imposés.
42 ans aude 792
Citation:
le régime qu'elle va entamer lui fera perdre les 15 kilos qui gâchent sa vie


Je crois que le problème des gens qui croient aux régimes se trouve vraiment là. Il faudrait qu'ils réalisent que quand ils feront 10 kg de plus ou de moins, 15, 20, 30... ils auront toujours le même cerveau. Donc s'ils se gâchent la vie tous seuls aujourd'hui, pourquoi ça changera quand leur poids changera?

Est-ce que tu ne pourrais pas parler de VLR à ton amie, ou du site du GROS, lui montrer la conférence http://www.gros.org/ac...es%E2%80%A6-maigrissez-en-faim ?

C'est vrai que c'est catastrophique que des "professionnels" de la santé essaient de faire maigrir des gens qui n'en ont pas besoin. C'est très malhonnête intellectuellement aussi :cry: mais j'imagine que c'est l'appât du gain...

Perso, je trouve que ce qui est le plus néfaste dans les régimes (en dehors du fait qu'ils font grossir), c'est qu'ils sont dévastateurs pour le mental: on devient facilement anxieux, frustré, aigri, déprimé, obsessionnel, et on perd sa joie de vivre :cry: .
Est-ce que ton amie ne pourrait pas parler de son désir de mincir à son psy (je suppose qu'elle en voit un puisqu'on lui a prescrit des neuroleptiques). S'il est intelligent, il lui parlera peut-être d'acceptation, d'estime de soi, ... plutôt que de l'encourager dans un régime casse-gueule. J'avais trouvé ce bouquin très bien: http://livre.fnac.com/...e-Imparfaits-libres-et-heureux parce qu'on y lit des choses éclairantes comme " Sommes-nous si faibles que nous ne sachions plus nous défendre contre la dictature de l’apparence, de la jeunesse, de la minceur que nous imposent magazines et marchands d’apparence ? Ou sommes-nous trop imbus de nous-mêmes pour ne plus voir avec quelle facilité nous tombons dans ces pièges grossiers ?
Dans l’histoire des humains, chaque société s’est efforcée de célébrer des qualités comme l’intelligence, la bonté et autres vertus, qui obéissaient moins aux lois de la génétique ou de la transmission familiale que la beauté, la force, la richesse ou le pouvoir. Mais nous vivons une drôle d’époque, où il semble que nous soyons en train de nous éloigner de ces autres façons d’acquérir de l’estime pour soi, pour régresser à des bases primaires et inégalitaires : il semble de + en + difficile de s’estimer si on n’est pas jeune, riche et beau. D’autres forces que naturelles viennent redoubler ces inégalités. Par exemple, la publicité et le marketing.
Nous sommes soumis à une omniprésence d’images.
Il y a plus d’argent à gagner en susurrant aux femmes qu’il faut être belles et désirables qu’en leur suggérant d’être gaies, sympathiques ou ouvertes (cela ne permet pas de vendre)."

Après, parfois il faut laisser les personnes faire des expériences et se planter pour qu'elles se rendent compte par elles-mêmes du bien-fondé ou pas de la chose... :(
51 ans à la maison ! 10072
Peut-être lui faire lire "maigrir sans régime" de Zermati ?
49 ans 287
Par experience,j'ai remarqué qu'il est difficile (impossible?) de convaincre une amie de ne pas faire un régime...

La personne qui a décrété qu'elle ne supportait plus son image,qu'elle avait pouvoir sur son corps pour le rendre plus acceptable à ses yeux reste sourde aux messages contrariant son obsession du régime :?

D'autant qu'on passe souvent pour la grosse aigrie,sans volonté qui a foiré son propre régime.

Après,comme dit Trash,reste à lui causer un peu de Zermati,elle en fera ce qu'elle voudra.
56 ans Région nîmoise 1567
Je suis d'accord avec vos 3 dernières interventions, aussi lui ai-je envoyé un petit mail pour lui faire part de mon inquiétude, sans la juger, et en mettant les liens de la conférence (que je trouve super au passage) et du gros.

Elle a toujours été très mince en mangeant beaucoup, donc elle n'est pas habituée à son nouveau corps (je pense qu'elle n'est même pas en surpoids / à cette connerie d'IMC). Seulement elle a complètement changé de morphologie avec les stabilisateurs de l'humeur (et oui, bipolaire...) qui lui ont fait prendre 15 kg. Je m'inquiète car je connais sa tendance à l'hyperphagie et aux crises de boulimie, et je crains qu'un régime soit catastrophique.

Mais il y a une responsabilité dont ni sa psy ni la nutri ne devraient s'exonérer.
42 ans aude 792
Je disais qu'un régime était mauvais pour le mental, mais là si en plus elle est bipolaire :shock: !!!
Mon père est bipolaire depuis 35 ans et il prend aussi des stabilisateurs d'humeur (Zyprexa et compagnie). Il a pris 20 kg, mais s'en accommode. Son poids ne l'empêche pas de vivre comme il veut.
Dans son cas, il est obligé de prendre ses médicaments à vie. Ton amie aussi?
Pour mon père, la priorité était d'améliorer sa santé mentale. Et tant pis pour les effets secondaires (prise de poids, somnolence par moment,...). En fait, c'est une question de bénéfices/risques: le bénéfice du traitement est tellement important que les risques (+20 kg) sont dérisoires à côté.

J'ose à peine imaginer ce que doit être un bipolaire au régime: en phase maniaque, il doit s'affamer et faire le plus de sport possible, et en phase dépressive, il doit déjà avoir du mal à supporter le quotidien, et la pression d'un régime doit l'enfoncer un peu plus.

Enfin, je ne suis pas médecin, mais ça ne me paraît pas très sain. En plus, ton amie ne grossira probablement pas davantage en suivant son traitement. Mon père est stable à son poids depuis 30 ans à peu près, il lui arrive de perdre quelques kilos et de les reprendre, ou d'en prendre un peu et de les reprendre, mais rien de catastrophique.

Bon courage! :?
56 ans Région nîmoise 1567
helvetia a écrit:
Je disais qu'un régime était mauvais pour le mental, mais là si en plus elle est bipolaire :shock: !!!
Mon père est bipolaire depuis 35 ans et il prend aussi des stabilisateurs d'humeur (Zyprexa et compagnie). Il a pris 20 kg, mais s'en accommode. Son poids ne l'empêche pas de vivre comme il veut.
Dans son cas, il est obligé de prendre ses médicaments à vie. Ton amie aussi?
Pour mon père, la priorité était d'améliorer sa santé mentale. Et tant pis pour les effets secondaires (prise de poids, somnolence par moment,...). En fait, c'est une question de bénéfices/risques: le bénéfice du traitement est tellement important que les risques (+20 kg) sont dérisoires à côté.

J'ose à peine imaginer ce que doit être un bipolaire au régime: en phase maniaque, il doit s'affamer et faire le plus de sport possible, et en phase dépressive, il doit déjà avoir du mal à supporter le quotidien, et la pression d'un régime doit l'enfoncer un peu plus.

Enfin, je ne suis pas médecin, mais ça ne me paraît pas très sain. En plus, ton amie ne grossira probablement pas davantage en suivant son traitement. Mon père est stable à son poids depuis 30 ans à peu près, il lui arrive de perdre quelques kilos et de les reprendre, ou d'en prendre un peu et de les reprendre, mais rien de catastrophique.

Bon courage! :?


Je suis totalement d'accord avec toi et c'est bien ce que je trouve inquiétant. Je déplore qu'elle n'ait pas été prévenue/n'ait pas évalué avant -avec sa psy- le rapport bénéfice/risque entre équilibre et prise de poids. Et c'est en rapport avec sa maladie que je crains les effets d'un régime...
T
43 ans 9
Personnellement, j'ai laissé tomber le morceau en ce qui concerne le fait d'avertir les autres sur les risques des régimes. La seule manière dont je le fais encore est via mon mur Facebook. En dehors de cela, si quelqu'un vient me parler tout guilleret de son nouveau régime Weight Watchers qui va lui changer la vie, je lui dis : "je ne te dirai pas ce que j'en pense car mon point de vue risquerait de ne pas te plaire".
C'est beaucoup plus simple, ça m'évite de me prendre le chou avec une personne convaincue que Weight Watchers est une fichtre de bonne idée et je ne perds plus mon énergie à m'énerver inutilement. Tout bénéf pour moi.

Ma meilleure amie a perdu beaucoup de poids récemment suite à un régime. Je lui ai dit qu'elle reprendrait forcément dès qu'elle arrêterait ce régime. Je lui ai demandé de lire le bouquin "maigrir sans régimes". Elle l'a pris, je ne sais pas si elle l'a lu, elle trouve toujours que tout est toujours trop long à lire, de toute manière. Elle a quand même entamé son régime, est devenue acariâtre et est passée par une phase de prétention. Maintenant, elle reprend du poids et s'en plaint. Perso, j'ai fait ce que j'ai pu pour elle.

J'ai passé des années à dire à ma mère de cesser ses régimes hyperprotéinés qui ne faisaient que la faire enfler. Elle ne m'a pas écoutée, a développé une mauvaise condition cardiaque suite à la prise de réductil, un diabète aussi et il y a un mois, elle est décédée d'un arrêt cardiaque pendant son sommeil.

J'ai voulu l'aider, elle ne m'a pas écoutée, c'est désolant mais voilà... On ne peut pas se battre face à une industrie agroalimentaire qui balance des annonces pour des produits ultra caloriques et qui à côté te balancent des messages de santé publique, contre ces médecins vendus à ces sociétés ou aux sociétés de régimes, qui manquent clairement de culture concernant l'amaigrissement, qui n'ont aucune idée du travail mené par le GROS qui pourtant est tout à fait logique...

Pour ma part, quand je me fais attaquer à ce sujet par un médecin, je n'essaye plus réellement de me justifier. Je ne suis pas d'accord avec leurs principes. Alors je change de médecin jusqu'à ce que j'en trouve un apte à comprendre que je gère mon poids seule et que j'utilise la méthode RA.
Une technique de coaching dit : "si une solution marche, faites-en plus". Je fais donc plus de RA. Je ne fais toujours pas 50kgs mais je ne les ferai jamais, ça n'est pas un problème tant que ma santé n'en pâtit pas (et avec une mère diabétique, décédée à 64 ans, ça fait peur).
Sérieusement, pour moi, ces bêtises sont finies. J'ai été mise au régime à l'âge de 8 ans par ma mère qui a toujours été grosse et est issue d'une famille de gros. J'ai fait 20 ans de régimes, 20 ans de tortures, 20 ans à grossir. J'ai arrêté tout ça à 28 ans, donc, en cinq ans, j'ai perdu plus de poids que je n'en ai jamais perdu en faisant régime.
Le compte est bon. Cet argument, aucun médecin ne peut le nier.

C'est tout ce qui compte : être sur de ce qui est bon pour soi. Après, tu ne peux pas sauver des gens qui ne veulent pas être sauvés :/. C'est triste, mais c'est comme ça.
42 ans aude 792
J'ai oublié de dire aussi que j'ai peur que ton amie ne se batte contre des moulins à vent. A partir du moment où sa prise de poids n'est pas due à une alimentation trop riche mais à une prise de médicaments, est-ce que diminuer son apport calorique annulera les effets secondaires de ces médicaments? :-k Y a-t-il seulement un lien?
C'est pour ça que je trouve primordial qu'elle en parle au psy.
Si la nutritionniste qui lui a prescrit un régime est au courant de l'origine des kilos, alors c'est vraiment une c******e.
M
93 ans 1565
Diminuer les apports caloriques ne fait que diminuer le métabolisme,j'en ai fait l'amère expérience... La perte de poids dure quelques semaines,par contre,le métabolisme est détraqué pour longtemps.
A
74 ans 40
Personnellement, la RA ne me convient pas du tout et je me suis remise à contrôler mon alimentation, pour ne pas finir en fauteuil roulant. Par contre, je suis bien consciente que ce sont les régimes qui m'ont rendue obèse et que la réduction alimentaire, maintenant, c'est pour la vie !

C'est donc ce message là que j'essaye de faire passer à mes amies tentées par la diète : "OK mais dis-toi que c'est pour la vie, sinon il vaut mieux rester comme tu es".
Mais bien évidemment, avec ce qu'on sait aujourd'hui, cette information devrait être donnée par les nutritionnistes, diététiciens, médecins de tout poil préalablement à toute démarche d'amaigrissement.

Je verrais bien des avertissements comme il y en a sur les paquets de cigarettes : "Sachez que les régimes peuvent aggraver votre excédent de poids - provoquer des troubles du comportement alimentaire... etc", apposés sur les substituts de repas et autres produits lights, sur les livres des médecins amaigrisseurs ou encore sur les sites et magazines qui en traitent :twisted:
53 ans au feu rouge à droite puis au prochain carrefour à gauche ....... 1367
TramaDoll a écrit:
Personnellement, j'ai laissé tomber le morceau en ce qui concerne le fait d'avertir les autres sur les risques des régimes. La seule manière dont je le fais encore est via mon mur Facebook. En dehors de cela, si quelqu'un vient me parler tout guilleret de son nouveau régime Weight Watchers qui va lui changer la vie, je lui dis : "je ne te dirai pas ce que j'en pense car mon point de vue risquerait de ne pas te plaire".
C'est beaucoup plus simple, ça m'évite de me prendre le chou avec une personne convaincue que Weight Watchers est une fichtre de bonne idée et je ne perds plus mon énergie à m'énerver inutilement. Tout bénéf pour moi.

Ma meilleure amie a perdu beaucoup de poids récemment suite à un régime. Je lui ai dit qu'elle reprendrait forcément dès qu'elle arrêterait ce régime. Je lui ai demandé de lire le bouquin "maigrir sans régimes". Elle l'a pris, je ne sais pas si elle l'a lu, elle trouve toujours que tout est toujours trop long à lire, de toute manière. Elle a quand même entamé son régime, est devenue acariâtre et est passée par une phase de prétention. Maintenant, elle reprend du poids et s'en plaint. Perso, j'ai fait ce que j'ai pu pour elle.

J'ai passé des années à dire à ma mère de cesser ses régimes hyperprotéinés qui ne faisaient que la faire enfler. Elle ne m'a pas écoutée, a développé une mauvaise condition cardiaque suite à la prise de réductil, un diabète aussi et il y a un mois, elle est décédée d'un arrêt cardiaque pendant son sommeil.

J'ai voulu l'aider, elle ne m'a pas écoutée, c'est désolant mais voilà... On ne peut pas se battre face à une industrie agroalimentaire qui balance des annonces pour des produits ultra caloriques et qui à côté te balancent des messages de santé publique, contre ces médecins vendus à ces sociétés ou aux sociétés de régimes, qui manquent clairement de culture concernant l'amaigrissement, qui n'ont aucune idée du travail mené par le GROS qui pourtant est tout à fait logique...

Pour ma part, quand je me fais attaquer à ce sujet par un médecin, je n'essaye plus réellement de me justifier. Je ne suis pas d'accord avec leurs principes. Alors je change de médecin jusqu'à ce que j'en trouve un apte à comprendre que je gère mon poids seule et que j'utilise la méthode RA.
Une technique de coaching dit : "si une solution marche, faites-en plus". Je fais donc plus de RA. Je ne fais toujours pas 50kgs mais je ne les ferai jamais, ça n'est pas un problème tant que ma santé n'en pâtit pas (et avec une mère diabétique, décédée à 64 ans, ça fait peur).
Sérieusement, pour moi, ces bêtises sont finies. J'ai été mise au régime à l'âge de 8 ans par ma mère qui a toujours été grosse et est issue d'une famille de gros. J'ai fait 20 ans de régimes, 20 ans de tortures, 20 ans à grossir. J'ai arrêté tout ça à 28 ans, donc, en cinq ans, j'ai perdu plus de poids que je n'en ai jamais perdu en faisant régime.
Le compte est bon. Cet argument, aucun médecin ne peut le nier.

C'est tout ce qui compte : être sur de ce qui est bon pour soi. Après, tu ne peux pas sauver des gens qui ne veulent pas être sauvés :/. C'est triste, mais c'est comme ça.


bravo ! =D> =D> :lol:

pour ma part quand un médecin commence à me parler régime je lui dit non d’office !
49 ans région parisienne 5831
Je pense que c'est une bonne idée de lui parler de tes doutes, de Zermati, de "maigrir sans régime", du GROS...Etc... En effet, si personne ne le fait, on laisse le champs libre à tous les régimeurs, et c'est dommage, personne ne propose rien de différent, du coup, les gens pensent qu'ils n'ont aps le choix et se ruent sur le premier régime qu'ils trouvent.

Mais je ne crois pas qu'il faille perdre ton énergie à essayer de la convaincre. Seulement lui indiquer ce que tu penses des régimes, lui proposer des pistes de lecture et arrêter la discussion en disant: "écoute, je ne suis pas d'accord avec toi, tu n'es pas d'accord, aucune de nous n'arrivera à convaincre l'autre pour le moment, restons-en là, mais si, plus tard, tu changes d'avis, je serais là pour en discuter à nouveau avec toi".

Si ton amie n'a jamais fait de régime, il est assez logique qu'elle pense tenir LA solution, et seule l'expérience pourra lui prouver le contraire.

Bref, je crois qu'il faut à la fois lui dire que tu es contre les régimes et que tu penses qu'il y a d'autres solutions, mais aussi la laisser faire sa propre expérience, avec sérénité: elle fait ses choix, elle assumera. Et si elle prend 30 kilos suite à son régime, et bien, voila, il lui faudra assumer cela aussi. ;)
B I U