argh a écrit:"Full metal Jacket" est effectivement un film grandiose, mais peut il en être autrement de Kubrick?
Ca mon tout petit, c'est une question interressante comme quoi dans la vie il faut s'exprimer meme si à priori les idées nauséabondes de certain pousseraient à leur tataner la tete à coup de boites en métal qui contiennent le film de Kubrick "Eyes Wide Shut" tout en les contraignant à ingurgiter les 117 derniers numéros de Telerama ( voirs certains cahiers spéciaux des Inrock sans parler d'une chose s'intitulant " Technikart")
Mais tu t'égards mon petit Argh.
Le sujet était bien qu'il pouvait en etre autrement. Et consternant, pardon, concernant EWS, il en est autrement.
Je dois avouer une chose: EWS est un film brillant. Si. Tellement brillant qu'il n'a rien à envier au pouvoir d'illumination d'un miroir de bordel. C'est bien simple, tout est brillant dans ce film: la distribution avec des acteurs d'une célébrité (rentabilité) à toute épreuve, une photographie magnifique, des musiques étudièes et meme un soupçon de souffre quand à certaines scène ou l'on voit une fesse d'australienne. C'est bien simple, ce film était au ciné ce que la trompette est à Jerico: une arme d'intoxication massive.
Donc ce film est brillant, comprendre joli. Certaines scènes du reste étaient d'un esthétisme fabuleux, comme qu'on pouvait les voir dans Barry Lindon ( Cette fameuse scène de la taverne uniquement filmée à la lumière de bougies, aucun spot electrique, une horreur à gérer pour les "electro" mais une merveille esthétique.)
Et EWS n'est que esthétique, à mon humble avis. C'est joli du début jusqu'à la fin avec une direction d'acteurs, des acteurs et une mise en scène aussi plate que la poitrine de...non je peux pas le dire, le tueur à gage de Argh vient me sussurer à l'oreille que "
Cognio d'hiro de shima, si too parle dé ma soeur commé ça, yé té défonçe la cabessa à grand coup de bouquine dé Filou Solers" que j'adore pourtant.
Shooté à la mescaline.
Donc ce film ne possède pas d'ame, si ce n'est l'ame d'un tableau entouré d'un sompteux cadre tout doré.
En revanche, je suis d'accord avec ta nalyse Serge de Orange Mecanique: esthétiquement, ça a perdu, du moins ça a pris un coup de vieux, au niveau des couleurs, mais bon la péloche au bout de 25 ans ça devient plus ça.
Mais en ce qui concerne la force des idées sous jacentes, le foutrage de gueule façon Tim Burton ( du reste, il aurait pu le réaliser), et l'aspect visionaire du Maitre ( le bouquin était fort mais la réalisation était encore plus forte parce que adapter un bouquin pareil fallait en avoir des neuronnes qui connectent), la critique ..société...tout ça.. sans compter le choix de l'acteur...parfait.
En conséquence, Orange mécanique reste une oeuvre universelle, toujours aussi forte dans tous les sens du mot sens alors que EWS reste une tache délébile ( ça se travaille) d'un type franchement cintré mais qui peut se vanter d'avoir réaliser autant de films dans des styles différents en gardant la meme puissance de suggestion.
Et je modère mes propos.