le professeur du lycee est decede

Je ne suis pas certaine du tout qu'elle ait fait cela "pour que les élèves s'en souviennent".

Je doute qu'elle se soit dit "tiens je vais m'immoler par le feu dans la cour de l'école, ça va les traumatiser à vie et ça me vengera de ce que j'ai subi" (si elle a eu des difficultés avec des élèves, ce qui a été évoqué).

Quand une personne en arrive à réellement vouloir se suicider, surtout avec des moyens aussi atroces, c'est que son raisonnement ne fonctionne plus correctement, sinon elle ne le ferait pas.

On juge souvent les personnes qui se suicident en les traitant d'égoïstes mais pour être égoïste il faut ressentir des sentiments. Une personne qui ne veut réellement plus vivre n'en éprouve plus, ou alors des sentiments faussés. Elle est persuadée que sa disparition, non seulement ne choquera ni ne peinera personne, mais en plus qu'elle résoudra des problèmes qui auraient perduré si elle avait continué à vivre.

Dans ces conditions, les autres sont totalement accessoires, le candidat au suicide est déjà passé dans un monde où les autres n'ont plus leur place.

Guenièvre : - Y a pas un moyen que vous mourriez pas ?
Arthur : - D'après les druides d'ici, non. J'arrive pas a refaire le sang qui me manque.
Guenièvre : - Le sang qui vous manque, moi je l'ai vu.
Arthur : - C'est à dire ?
Guenièvre : - Le sang qui vous manque, je l'ai vu. Je dors avec ma mère maintenant en Carmélide tout les nuits, parce que a chaque fois que je ferme les yeux je le vois tout le sang qui vous manque par-terre, avec vos coupures aux poignets, et puis vos yeux vides, et euh vous m'avez jamais avoué que vous vous étiez marié une première fois, mais ça vous me l'avez laissé voir.
Arthur : - Ah, je vous l'ai laissé voir, j'ai rien laissé voir du tout moi, j'veux dire j'me suis buté quoi !
Guenièvre : - Non ! Si si si ! Y en a d'autres des moyens de se buter ! Se jeter du haut d'une falaise par exemple! Ça ça emmerde personne. Mais vous c'est pas ça que vous avez fait. Vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que je vous avais moi-même fait couler.
Arthur : - Peut-être.
Guenièvre : - Peut-être quoi ?
Arthur : - Peut-être que j'ai voulu vous empêcher de dormir. Vous et les autres. Peut être que j'ai voulu empêcher tout le monde de fermer l'œil. Peut être que j'ai voulu vous mettre la faute sur le dos.
Guenièvre : - Oui bah c'est pas gentil!
Arthur : - Non, non c'est pas gentil. C'est pas gentil... mais bon je le referai plus.

Je ne suis pas certaine du tout qu'elle ait fait cela "pour que les élèves s'en souviennent".

Je doute qu'elle se soit dit "tiens je vais m'immoler par le feu dans la cour de l'école, ça va les traumatiser à vie et ça me vengera de ce que j'ai subi" (si elle a eu des difficultés avec des élèves, ce qui a été évoqué).

Quand une personne en arrive à réellement vouloir se suicider, surtout avec des moyens aussi atroces, c'est que son raisonnement ne fonctionne plus correctement, sinon elle ne le ferait pas.

On juge souvent les personnes qui se suicident en les traitant d'égoïstes mais pour être égoïste il faut ressentir des sentiments. Une personne qui ne veut réellement plus vivre n'en éprouve plus, ou alors des sentiments faussés. Elle est persuadée que sa disparition, non seulement ne choquera ni ne peinera personne, mais en plus qu'elle résoudra des problèmes qui auraient perduré si elle avait continué à vivre.

Dans ces conditions, les autres sont totalement accessoires, le candidat au suicide est déjà passé dans un monde où les autres n'ont plus leur place.