Pression au boulot et grossesse

Et franchement si un jour on devait aller aux prud'hommes ils vont se marre en voyant ce qu'on me "reproche" lol

c'est incroyable j'entends très souvent en ce moment ce genre d'histoire !!! toutes les entreprises mettent une pression monstrueuse et cherche les moindre bétises même minimes !

Mais la c'est quand meme les boules. Puisque le but est juste de placer sa copine a mon poste.

c'est dégeulasse je te l'accorde !!!!

Et en plus c'est même pas discret!!!
Je suis revenue le 1er septembre 2011. J'ai été convoquée et donc on m'a proposée une rupture conventionnelle, soit disant parce que le président (encore lui) avait eu le cas dans son entreprise d'une femme qui finalement n'avait pas voulu rester après son congé parental.
J'ai donc refusé mais sur le coup, j'ai été tentée de le croire (après tout pourquoi pas).
J'en parle à mes collègues qui m'expliquent donc la situation: lors de l'AG en Juin 2011 la dite copine du président à dit à mes collègues :"Vous savez quoi les filles? Je reviens bosser avec vous" (elle avait fait un stage chez nous il y a quelques années). C'est dingue non? Elle savait déjà en juin qu'un poste allait se libérer???
Moi je trouve ça fabuleux

J'en ai parlé avec mon monsieur ce soir, et on est d'accord tous les deux. Je cherche ailleurs; ca prendra le temps que ça prendra mais la je pars.

Je te conseille de chercher mais sans démissionner pour le moment.

Mon copain à eu le même problème que toi! Il a pris ses congés parentaux à la naissance de notre loulou et quand il est revenu, sa chef lui a pourri la vie pour qu'il parte.

Il en a eu marre et a demandé sa mutation a son supérieur qui l'a acceptée. Le soir, avant de partir, il a été convoqué par sa chef qui lui a remis sa lettre de mise a pied. Deux mois après, il été viré. :shock:

On lui reproche d'avoir 15 jours de retard sur 10 dossier sur les 180 dossiers qu'il gerait! :shock: Alors qu'il faisait le boulot d'un temps plein alors qu'il été passé à 80% pour s'occuper du petit.

Il est actuellement aux prud'hommes et c'est plutot bien parti vu qu'il n'a jamais eu un seul avertissement sur les présumées fautes.

Cherche à côté, fais toi arrêter par le psy si tu veux (mon copain l'a fait et sur le papier de la sécu il est écrit noir sur blanc "arrêt pour harcèlement moral") l'avocat dit que cela consitue une bonne preuve écrite.

En tous les cas courage! c'est clair qu'une fois partie tu te sentiras mieux!

Ha non mais clairement je ne partirai pas si j'ai rien derrière. Mais je regarde pour le moment.

si je peux te donner un conseil, cherche... et quand tu auras trouvé, négocie une rupture conventionnelle !

Comme ça tu te touches une petite prime, au lieu de démissionner...

Donc en attendant, discrétion discrétion avec tes collègues !

Oh Stef_, je suis désolée pour toi. Je crois que peu de personnes peuvent comprendre le fait d'avoir la pression toute la journée, en redoutant constamment la petite remarque sur une erreur que tu aurais commise...

Je sais que c'est dur, mais il ne faut pas que tu démissionne, et si la pression est trop forte, poses toujours un arret maladie en cas d'absence.

Je suis passée par là et je répondrai juste une chose ; le harcelement moral n'est pris en considération que sur une période d'un an minimum, voire plus, et que c'est toujours très dur à prouver. Et puis les prud'hommes, pardon mais ca coute cher. Ca prend du temps, ca prend de l'energie, et surtout de l'argent. De plus, si tu n'as pas un dossier béton avec preuves, témoignages d'autres salariés etc, ca sert à rien.

Moi je n'ai pas tenu, j'ai d'abord posé un long arret maladie mais ils m'envoyaient des médecins à domicile pour vérifier que mon arret était "justifié". Et quand ils venaient, j'ai eu droit à un "Non mais, moi j'estime que votre arret n'est pas justifié, donc je vais faire mon rapport à votre patron", et tout ca, en 3 minutes top chrono.

Et j'ai démissionné car je n'en pouvais plus. Et j'ai tout perdu ( pas d'allocations ). Je ne pouvais pas y retourner après mon arrêt, la moindre petite faute traquée sur une montagne de travail, le fait que les autres collègues pensaient que je ne travaillais pas ou que je les foutais toujours dans la merde, le ton sur lequel on me parlait, les dossiers dans la figure pour un oui ou pour un non... Alors que moi je me rendais juste malade de vouloir faire bien mon travail, qu'on soit fiers de moi ou juste qu'on me fasse confiance... Bref, j'ai craqué. Je n'y plus jamais retournée, même pour récupérer mes affaires qui ont sûrement fini dans une poubelle.

Je ne dirais qu'une chose au final : pars cours va-t-en avant que ca ne t'atteigne de trop.

Bon courage.

tanalie a écrit:

C'est prévu, c'est prévu :D

Ohio a écrit:

Je ne compte pas démissionner holala non. Mais je me suis déjà rendue malade a un autre taf (ulcère et compagnie). Je ne referai pas pareil. Donc la je fais profil bas je fais mes trucs et je cherche ailleurs.
Comme ça en plus il ne verra rien venir, d'autant qu'a priori je n'ai qu'une semaine de préavis donc ils auront a peine le temps de se retourner

Une action en justice coûte chère (on est en plein dedans d'ailleurs), et dans tous les cas, ça va jusqu'en cassation, sinon, tu t'arrêtes au 1er jugement s'il est en ta défaveur, mais si tu fais appel, il ne te reste plus qu'à continuer ensuite car ton patron ira jusqu'au bout de la procédure vu que c'est le prix de la boite. Et il ne faut pas oublier qu'il faudra aussi lui verser une somme pour les frais de justice engagés et il en va pas se gêner pour les demander (cf code civil).

Ensuite même si l'ultime décison te donne victorieuse, s'il est de mauvaise foi, tu devras mandater un huissier pour récupérer les sommes fixées dans le jugement car une décision ne vaut pas paiement.