Restriction cognitive: désinhibition interminable...

Coucou !

Puisque tu en as marre c'est peut-être le moment justement de lâcher prise.. D'enfin te sentir bien et à l'aise dans ta vie.. De ne plus te casser la tête avec tes "problèmes alimentaires", de ne plus considérer que la balance doit te dicter comment tu dois te sentir.. De manger ce qui te plait et d'arrêter les frustrations qui engendrent inévitablement de nouvelles crises..

Imagine l'énergie que tu dépenses pour essayer de combattre tes envies et de refuser d'écouter ce que ton corps te dit ?
Pense à quel point ça t'épuise de toujours devoir te battre et imagine à quel point ça doit être reposant de pouvoir te laisser aller et de te faire plaisir sans culpabiliser..

Et bien c'est tout à fait possible ! Tu as en toi toutes les ressources pour y arriver et ça ne te demanderas même pas d'efforts, bien au contraire tu vas enfin te sentir bien !
Jte conseillerais de commencer par là, pense à te faire plaisir même avec la nourriture.. Quitte à prendre quelques kilos au début, jte rassure si tu écoutes vraiment ton corps, ton métabolisme se régulera et tu finiras par perdre du poids en mangeant ce que ton corps à réellement besoin d'absorber..

Bibizzz !
Catherine.

Mobigirl a écrit:

Bon, je pensais ça aussi, exactement ça...
... mais comment dirais-je... ça a mal tourné...
ça fait 6 mois que ça dure la destruction massive par la bouffe,
et je suis épuisée tant physiquement que moralement.

Juste pour aujourd'hui, je vais essayer de ne plus me comporter en goujate avec moi-même et de me triter avec égards. J'ai commencé en allant me coucher un peu plus tôt hier soir ce qui fait que j'ai eu une nuit de sommeil presque suffisante. Ce matin, je vais essayer de "me faire belle" (mmm c'est pas gagné, j'arrive plus vraiment à me regarder dans la glace et j'ai presque plus de vêtements à ma taille).

Salut tout le monde.

Je n'ai pas encore commencé à me faire suivre mais dans la tête c'est en ébulition tellement j'y pense.

Ce que décrit mono c ma vie et pourtant je vis avec qqun et nous avons un enfant comme quoi le manque d'amour peut venir d'ailleurs.

j'ai conscience que je fais mal et oui je culpabilise mais je reste là en pyjama troué à ne rien faire et ma seule activité intellectuelle est de réfléchir à ce que je vais pouvoir manger de bon.

Des fois ce que je mange n'est même pas vraiment bon et pourtant je mange, ça m'occupe et ça m'évite de penser à mes démons et à tout ce que je dois faire et que je ne fais pas.

C'est ça en fait: je sais tout ce qu'il faut faire et comme je ne me sens pas capable de tout faire en même tps, je ne fait rien du tout.

Après avoir écrit ça je me rend compte qu'il faut que j'y aille par étape mais par où dois-je commencer???????????????????

Voilà tout ça pour de dire que tu n'es pas seule, qu'on peut y arriver mais qu'on a du mal parcequ'on sait qu'il va falloir faire face à nos démons et que quelque part c'est plus facile de se suicider doucement en mangeant.

ALORS VIVONS MERDE CARPE DIEM

Ne me prends pas pour une folle je m'auto-motive,lol!!!!!

Aller je suis là si tu veux.

Biz et tout mon soutien.

lolimars a écrit:

Waou Lolimars, tout ce que tu dis en quatre phrases !
Merci de ton soutien,
tu as aussi le mien tout entier,

La culpabilité, ça sert à rien, rien qu'à entretenir la machine à manger pour s'autodétruire.

un bouquin qui m'a beaucoup aidée : Nestor, la bouffe et moi

Hier, une première journée sans boulimie depuis assez longtemps,
sans que je l'ai décidé,
sans que j'ai contrôlé quoi que ce soit :

Juste que pour une fois mon corps m'a transmis le message "ça va, tu as assez mangé" et que je me suis arrêtée de moi-même, sans aucun effort, j'ai laissé ce qui restait et j'ai même pas pris de dessert :shock:

c'était tout simple, et je n'ai pas pensé à manger de la journée...

voilà, je ne sais pas ce qui a fait vraiment "déclic", peut-êtrre le fait de venir vous avouer à quel point j'étais découragée. Je ne crie pas "victoire", mais j'apprécie cette trève.

Salut mono,

Je suis contente que ta tête sache dire stop.

Continue et si une fois tu craque, alors dis toi que c pas grâve, demain sera un autre jour. C pas parcequ'on craque une fois que c rapé, c ce que je me dis.

Tu as bien évidemment tout mon soutien et on va s'en sortir.

Le pyjama troué c fini pour moi pour l'instant parceque je viens de trouver un boulot plutot cool et que je me sens active et utile, ça ça change bcp la donne qd même.

Je suis avec toi et surtout n'hésite pas si tu as besoin aider les autres permet de s'aider soi même.

Biz Cécile

Tu as raison, Sandre. Personne ne peut trouver les réponses à ta place ! J'ai cru pendant longtemps que c'étaient d'autres que moi qui avaient la solution. Faux ! C'est moi qui détenais les réponses. Moi, c'est avec un psy que j'ai trouvé. Ce n'est pas lui qui a trouvé : c'est moi. Mais j'avais besoin de lui pour faire ce travail. Je crois qu'on ne peut pas s'en sortir sans aide, sans quelqu'un qui nous "guide" dans nos propres interrogations. Le chemin est long, il ne se fait pas sans souffrance mais moi, en tous cas, j'ai réussi à trouver d'où ça venait. Je te souhaites d'y parvenir et je suis sûre que ça va t'arriver.
A mon avis, la première question à se poser c'est "pourquoi je ne m'aime pas ?"...