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Je sentais bien à une époque (lorsque je préparais un BEP Microtechniques) que mon père, qui travaillait dans l'industrie et dans ce secteur d'acivités précisément, comptait sur moi pour prendre la relève en quelque sorte. Lorsque nous avons déménagé pour vivre en Normandie, j'ai poursuivi mes études par un bac technologique (F10A je crois bien)...
Le jour le plus salvateur de ma vie s'est passé dans un hall d'hôpital. Je lisais un vieux Nouvel Obs écorné, et là je tombe sur un article concernant un livre présenté comme un ouvrage de vulgarisation retraçant grosso modo l'histoire de le philosophie (Jeanne Hersh, l'étonnement philosophique).
Ni une ni deux, je l'avais dans les mains quelques jours après... Et je ne l'ai plus jamais lâché. Comme j'ai toujours été lecteur, mon orientation pour la philosophie n'a fait que se confirmer au fil du temps, et surtout lorsque j'ai assisté à mon premier cours de philo en terminale. Pour la première fois de ma vie, je savais ce que je voulais faire, vraiment, " comme une intime évidence " comme dirait Goldman : enseigner la philosophie.
C'est à l'internat du lycée que j'ai rencontré un pion, un autre Stéphane, qui lui aussi avait fait suivi des cours de philo à la fac de Rouen. Nous sommes devenus amis, et moi du haut de mes 18 ans, je le voyais comme le frère que je n'avais eu, un mentor presque.
Seulement comment dire à mes parents ce revirement à 180° d'orientation ? Allais-je être capable de suivre les cours de fac, avec mes deux heures hebdomadaires de philo en terminale ? Est-ce que ce choix était vraiment raisonnable ? Mes parents voulaient d'abord que je fasse un DUT, et qu'ensuite, si je tenais encore vraiment à faire un ou deux de philo à la fac, pourquoi pas ?
Et puis j'ai foncé, tête baissé. Dès les premiers cours de fac, je me sentais largué, il m'est même arrivé de vouloir quitter l'amphi, de dépit. Et puis je me suis accroché. Résultat : un DEA de philo en poche, et encore la volonté d'enseigner... en école primaire. Car pour le moment, après bien des tentatives, j'ai fait une croix (au crayon à papier) sur le CAPES et l'Agrégation, mais je sais qu'un jour, j'y parviendrai... ;)
Le jour le plus salvateur de ma vie s'est passé dans un hall d'hôpital. Je lisais un vieux Nouvel Obs écorné, et là je tombe sur un article concernant un livre présenté comme un ouvrage de vulgarisation retraçant grosso modo l'histoire de le philosophie (Jeanne Hersh, l'étonnement philosophique).
Ni une ni deux, je l'avais dans les mains quelques jours après... Et je ne l'ai plus jamais lâché. Comme j'ai toujours été lecteur, mon orientation pour la philosophie n'a fait que se confirmer au fil du temps, et surtout lorsque j'ai assisté à mon premier cours de philo en terminale. Pour la première fois de ma vie, je savais ce que je voulais faire, vraiment, " comme une intime évidence " comme dirait Goldman : enseigner la philosophie.
C'est à l'internat du lycée que j'ai rencontré un pion, un autre Stéphane, qui lui aussi avait fait suivi des cours de philo à la fac de Rouen. Nous sommes devenus amis, et moi du haut de mes 18 ans, je le voyais comme le frère que je n'avais eu, un mentor presque.
Seulement comment dire à mes parents ce revirement à 180° d'orientation ? Allais-je être capable de suivre les cours de fac, avec mes deux heures hebdomadaires de philo en terminale ? Est-ce que ce choix était vraiment raisonnable ? Mes parents voulaient d'abord que je fasse un DUT, et qu'ensuite, si je tenais encore vraiment à faire un ou deux de philo à la fac, pourquoi pas ?
Et puis j'ai foncé, tête baissé. Dès les premiers cours de fac, je me sentais largué, il m'est même arrivé de vouloir quitter l'amphi, de dépit. Et puis je me suis accroché. Résultat : un DEA de philo en poche, et encore la volonté d'enseigner... en école primaire. Car pour le moment, après bien des tentatives, j'ai fait une croix (au crayon à papier) sur le CAPES et l'Agrégation, mais je sais qu'un jour, j'y parviendrai... ;)