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Vos parents vous ont-ils poussés dans vos études?

43 ans Lyon 1372
LaMag a écrit:
Ils ne m'ont pas poussé dans les études que je fais maintenant, mais ils m'ont empêcher de faire les études artistiques dont je rêvais, car "on  
ne trouve pas de travail dans la musique, à part si on joue TRES bien" (merci maman de juger mon niveau en piano... :? )


J'aurais rêvé de faire les beaux arts, mais je m'en suis détournée toute seule pour les même raison que ta maman a invoquées. Et pis ma mère aurait dit pareil de toute manière.
Mais bon, ça laisse toujours un doute, on se demande si on se serait pas plus éclatée dans les études artistiques que dans ce qu'on fait....
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Je sentais bien à une époque (lorsque je préparais un BEP Microtechniques) que mon père, qui travaillait dans l'industrie et dans ce secteur d'acivités précisément, comptait sur moi pour prendre la relève en quelque sorte. Lorsque nous avons déménagé pour vivre en Normandie, j'ai poursuivi mes études par un bac technologique (F10A je crois bien)...

Le jour le plus salvateur de ma vie s'est passé dans un hall d'hôpital. Je lisais un vieux Nouvel Obs écorné, et là je tombe sur un article concernant un livre présenté comme un ouvrage de vulgarisation retraçant grosso modo l'histoire de le philosophie (Jeanne Hersh, l'étonnement philosophique).

Ni une ni deux, je l'avais dans les mains quelques jours après... Et je ne l'ai plus jamais lâché. Comme j'ai toujours été lecteur, mon orientation pour la philosophie n'a fait que se confirmer au fil du temps, et surtout lorsque j'ai assisté à mon premier cours de philo en terminale. Pour la première fois de ma vie, je savais ce que je voulais faire, vraiment, " comme une intime évidence " comme dirait Goldman : enseigner la philosophie.

C'est à l'internat du lycée que j'ai rencontré un pion, un autre Stéphane, qui lui aussi avait fait suivi des cours de philo à la fac de Rouen. Nous sommes devenus amis, et moi du haut de mes 18 ans, je le voyais comme le frère que je n'avais eu, un mentor presque.

Seulement comment dire à mes parents ce revirement à 180° d'orientation ? Allais-je être capable de suivre les cours de fac, avec mes deux heures hebdomadaires de philo en terminale ? Est-ce que ce choix était vraiment raisonnable ? Mes parents voulaient d'abord que je fasse un DUT, et qu'ensuite, si je tenais encore vraiment à faire un ou deux de philo à la fac, pourquoi pas ?

Et puis j'ai foncé, tête baissé. Dès les premiers cours de fac, je me sentais largué, il m'est même arrivé de vouloir quitter l'amphi, de dépit. Et puis je me suis accroché. Résultat : un DEA de philo en poche, et encore la volonté d'enseigner... en école primaire. Car pour le moment, après bien des tentatives, j'ai fait une croix (au crayon à papier) sur le CAPES et l'Agrégation, mais je sais qu'un jour, j'y parviendrai... ;)
40 ans En haut à droite 2485
lucyinthesky a écrit:
LaMag a écrit:
Ils ne m'ont pas poussé dans les études que je fais maintenant, mais ils m'ont empêcher de faire les études artistiques dont je rêvais, car "on ne trouve pas de travail dans la musique, à part si on joue TRES bien" (merci maman de juger mon niveau en piano... :? )


J'aurais rêvé de faire les beaux arts, mais je m'en suis détournée toute seule pour les même raison que ta maman a invoquées. Et pis ma mère aurait dit pareil de toute manière.
Mais bon, ça laisse toujours un doute, on se demande si on se serait pas plus éclatée dans les études artistiques que dans ce qu'on fait....


Pareil! J'ai quelques regrets en imaginant que j'aurai pu etre musicienne, mais je comprends aussi ma mere qui ne voulait pas que je sois sans travail!
42 ans 3372
5311 a écrit:
mais je sais qu'un jour, j'y parviendrai... ;)


:) je me lève, et je confirme ! je sais qu'un jour tu y parviendras !
60 ans 91 25732
5311 a écrit:
Car pour le moment, après bien des tentatives, j'ai fait une croix (au crayon à papier) sur le CAPES et l'Agrégation, mais je sais qu'un jour, j'y parviendrai... ;)


Tu sais où est rangée la gomme ? Alors va la chercher ! ;) :D
G
49 ans paris 581
hélas, ils m'ont poussés à faire le mauvais choix!!! :evil:
A
52 ans ici 105
bin en fait, j'etais une intello et mes etudes cartonnaient. mes parents me felicitaient, jusqu'au jour ou ils ont rencontrés un gros probleme financier et les vannes ont fusées.j'etais à cette epoque hyper renfermée, super complexée, timide, etc...
c'etait du style: si tu bossais on aurait pas tous ces blemes...
du coup du jour au lendemain j'ai tout laché et j'ai bossé.
mais je regrette grave car j'adorais les etudes. :(
37 ans Bordeaux 739
perso g voté ca depend des cas, dans le sens ou ils m'ont toujours encouragé a poursuivre mes études, et dans le sens ou ils ont tou fait pour que je m'epanousse intellectuellement... sans me pousser dans le sens ou ils m'ont abreuvé de cours particulier et tout, ca jamais, mais dans le sens de me proposer des activités qui m'ont ouvert l'esprit...

sinon pour le choix de mes études, ils sont contents de ce que j'ai choisi, mais c'est vraiment un choix personnel...
42 ans chalon sur Saone 579
Mes parents ont été super cool, ils ont jamais été derrière mes fesses à suivre mon boulot et ca depuis le collège, je me débrouillais toute seule, du coup j'avais pas de stress et ca m'a plutot bien réussie!
Par la suite, ils m'ont laissé m'engager dans des études qui selon beaucoup de monde mènent à rien c'est-à-dire histoire de l'art et après ma licence ils m'ont laissé partir sans rien dire à 400km de chez moi pour entrer en médiation culturelle ( ils savaient même pas ce que c'était lol).

Merci Papa, merci Maman :D
43 ans 78 3901
non ils ne m'ont poussé en rien... pourtant à un moment de la 4ème à la seconde générale j'en aurais bien eu besoin... je ne faisais plus grand chose, je me suis laissée aller, "je vivais sur mes acquis" comme disent le profs et je suis partie en live...

du coup de la seconde gé où tout s'est super mal passé, avec une prof d'anglais qui m'a dit un jour dans les yeux que "j'étais qu'une merde et que je n'arriverais jamais à rien dans la vie" (ça aide ça !!) ben à la fin de l'année on m'a gentillement remercié en me disant que je pourrissais les quotas de réussite donc réorientation BEP secrétariat... et je suis passée de trés nulle à très bonne et je me faisais chier deux fois plus...
Et je me suis prise en main toute seule, donc toujours pas de soutien et ni de poussage des parents ;) et je m'en suis très bien sortie, puisque BAC PRO en alternance et BTS AG en alternance aussi où là aussi on doutait de nos compétences à nous petits bac pro... et finalement j'en suis sortie 1ère de promo :D
Donc c'est une satisfaction personnelle, je ne dois rien à personne, je m'en suis sortie toute seule et je remercie mes parents de ne pas m'avoir poussé à quoique ce soit !
B I U


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