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boulimique ,hyperphage, votre entourage est il au courant?

47 ans bdr 1353
Je viens d'aller sur gros.org et je viens d'apprendre que j'étais hyperphagique. J'ai toujours cru que j'avais des tendances boulimiques et à juste titre puisque c mon chirurgien qui me  
l'avais dis mais que je sache il n'est pas spécialiste des TCA.

Moi je me croyais boulimique et je croyais que qd on se faisait vomir c'était de la boulimie anorexique.

Comme je ne me suis jamais faite vomir, je ne suis pas boulimique et je ne connaissais même pas le terme d'hyperphagie avant de venir sur ce site.

Qd je suis allée sur gros.org et que j'ai lu les symptômes de l'hyperphagie je me suis reconnue point par point et je sais que je le suis depuis l'enfance.

Mon futur mari connait les symptomes et les accepte, en revanche mes parents (sutout mon père aux yeux de qui je n'ai jamais cessé de vouloir briller mais en vain) disent que c un manque de volonté et que je me complait dans cette situation auprès de laquelle je me trouve des tas de raisons pour être fatiguée. En effet je ne suis qu'une fainéante qui bosse, tins sa maison fait la bouffe et s'occupe de son homme et de sa fille de 4 ans.

Oui je suis très fatiguée puisque je pèse 130 kg, j'aimerai qu'il ai un sac à dos de 60kg sur le dos pour tout faire pendant juste une journée.

Voilà, je vais me faire suivre, écouter ce que me dit ma logique et m'accrocher, il le faut mon poids et tout ce qui va avec m'empêche trop de vivre ma vie, d'être celle que je suis vraiment: une mangeuse de vie et de bonheur dynamique et fonceuse, voilà ce que j'étais avant quand j'avais 55 kg en moins il y a 5 ans (aprés de 2 ans régime sérieux).

J'ai fait des tas de régimes mais sincèrement des régimes intelligents type Weight watchers qui fonctionnent et qui sont équilibrés, ça à marché mais j'ai arrété signe que je dois me faire suivre sur le plan émotionnel.

En plus j'ai de la chance mon homme ma connue avec mes 55 kg en moins, j'étais plutot mignonne et 55 kg en plus, une petite fille et toujours mon sale caractère, il est toujours là et me trouve très belle ( l'amour rend aveugle cqfd) en plus lui mon poids c pas son problème, son seul pb face à ça c que ça me rend malade et malheureuse.

Les gens me disent tu as de la chance regarde ton homme t'aime qd m^me. Pour lui et pour moi ce qd même et de trop et nous avons du mal à comprendre ce qu'il signifie.

Oui j'ai de la chance: une grossesse sans pb, un homme aimant, je suis en bonne santé (pas encore de pb liés à l'obésité mis à part une grosse fatigue générale le mal au dos et l'essoufflement) et pourtant ça ne passe pas. Je me suis tjrs dis que lorsqueje serai casée ça passerai tout seul, et je me rend compte que ça ne viens pas de là.

Bon mon témoignage est un peu long je vais arréter là sinon je vais vous saouler.

Bonne chance à toutes, on va s'en sortir.

Cécile
42 ans (95) 1383
vanee!!
salut!!
moi j'ai 23 ans et ça fait 6 ans que je subi l'hiperphagi nocturne!!
j'aimerais vraiman que ça change!! et rancontrer un psy!!!
mais je n'ai pas de conaissance sur paris et la region parisienne!! pourrai tu me donner une bonne adresse??? je vois que ça a marcher pour toi!!
moi je fait des crise toute les nuits depuis 6 ans!!! et en avoir une ou quatre meme 10 par ans me soulagerai enormement car je me reveil la nuit au moin 2 fois!!!
un gros bisous et reond moi si tu peu!!!
N
55 ans Bretagne 25
Lolimars,
Quand je te lis, je me vois. Lis mes messages et tu verras ! moi aussi j'ai un mari aimant et deux enfants merveilleux. Mais çà ne suffit malheureusement pas à régler le problème, quoi que s'ils n'étaient pas là, je ne serais plus là ! La solution de se faire aider est vraiment la bonne, je ne dis pas que çà va marcher tout de suite mais à long terme je pense que l'on peut s'en sortir. Surtout ne jamais oublier NOTRE famille celle que l'on a construit nous même ! C'est pour elle que l'on se bat. Au diable les autres. Enfin je dis çà mais c'est plus difficile à dire qu'à faire. On ne tourne pas le dos à son passé en claquant des doigts, d'où le besoin d'être soutenue et aidée.
Bon courage
47 ans bdr 1353
C clair Nikki,

Je suis dans une phase où je veux me battre et oui moi aussi j'ai l'impression que tu parles de moi qd tu expliques tes pbs, s'en est même troublant.

Oui tu as raison nous devons penser à cette famille que nous avons construit et sans qui on ne serais pas gd chose, nous devons penser à ceux qui nous aiment même s'ils ne nous comprennent pas tjrs et ce dire qu'ils se trompent car ils nous aiment trop.

Je veux y arriver et je suis consciente qu'il faut arréter de culpabiliser, nous sommes malades et nous voulons nous battre.

Non je ne veux plus me complaire et me plaindre, je veux me battre et je trouve ma force dans mes proches et chez vive les rondes.

Nikki,on va y arriver tu verras. Biz Cécile
N
55 ans Bretagne 25
Quand j'essaie d'expliquer autour de moi mes pulsions alimentaires, je suis incomprise (à part mon mari qui est formidable). Ils pensent que c'est un manque de volonté, un point c'est tout ! Ma voisine s'est ramené avec de la pub pour des substituts de repas en me disant qu'elle avait perdu 6 kilos en 15 jours et qu'il faudrait que j'essaye. Cà part d'un bon sentiment mais quand j'ai voulu lui expliquer que çà ne servait à rien car quand les crises sont là il faut que je mange et ses substituts j'en ferais qu'une bouchée. Elle m'a dit qu'il fallait avoir un peu plus de volonté, et elle n'a rien compris à mon problème. Si seulement la volonté suffisait, je pense que l'on ne serait pas si nombreux à avoir ce problème. C'est vraiment une maladie, et elle a un nom "HYPERPHAGIE BOULIMIQUE". Et elle est bien liée à un mal-être. Ce mal-être n'est pas venu du jour au lendemain, moi j'ai toujours été mal dans ma peau même si je n'ai pas toujous été grosse. J'en ai marre que les gens me disent "alors, je croyais que tu étais suivie par des médecins.... mais t'as pas perdu grand chose... " ou alors entendre dire par derrière "Heureusement qu'elle dit qu'elle se prend en main, on ne dirait pas elle est toujours aussi grosse..." J'en ai vraiment marre des mauvaises langues, çà ne remonte pas le moral. Je sais que j'ai tout pour être heureuse mais ce n'est pas de ma faute si je suis comme çà. J'essaye vraiment de m'en sortir. Désolée de vous avoir embêtée avec tout çà mais j'avais vraiment envie de me défouler.
C
71 ans Toulouse 17
salut Niki,
Non tu ne manques pas de volonté, non ce n'est pas ta faute, non "tu n'as qu'à...". J'ai tellement entendu ça, particulièrement de ma mère ... ! Pendant plus de 40 ans ! Et bien sûr, les "copines" bien intentionnées (et minces comme des fils) qui venaient, l'air compatissant, me dire "ma pauvre !" tout en pensant "heureusement, je ne suis pas comme ça" ! Ca passera pas tout seul, pas en trois minutes et si ça passe, ça peut revenir ! Mais, maintenant, quand ça m'arrive (de plus en plus rarement), je cherche pourquoi et surtout je m'y au-to-ri-se ! Plus tu culpabilise et plus ça dure. Et puis, maintenant, je m'aime. Je sais que ce que je suis, je le dois aussi au fait d'être une grosse. Je ne plais pas à tout le monde ? Tant pis ! Tout le monde ne me plaît pas non plus ! Aimez vous ! Vous êtes belles ou beaux. Si tout le monde ne le voit pas, il y en a qui le voient. Ce sont ces regards là qu'il faut retenir. "Si je ne suis pas moi-même, qui le sera ?" David Henri Thoreau.
Bisous
T
39 ans 69 2
pouvez vous me dire pourquoi certains refusent d'en parler ou alors a des gens completement extérieurs? est-ce une honte due a la souffrance?

ca peut etre frustrant pour les personnes qui desirent aider les proches que l'on voit souffrir...
C
71 ans Toulouse 17
Bonjour Taylor,
On n'en parle pas à ses proches parce qu'on a peur de ne pas être compris, peur d'être jugé, on a honte parce qu'on croit qu'on est trop faible ou trop lâche et qu'on suppose que c'est de notre faute si on ne s'en sort pas. Parce qu'on a peur de les décevoir et qu'ils ne nous aiment plus. Parce que, quelquefois, on ne sait pas que ces proches là nous aiment ! Parce que ce problème nous "bouffe" tellement la tête qu'on ne sait plus rien voir autour de nous, même plus les gens qui nous aiment vraiment !
Parce que nos proches sont justement trop proches. On a peur aussi de leur faire du mal en les mettant en cause, quelquefois. Parce que, malgré leur bonne volonté ou leur amour ou leur amitié, ils n'ont peut être pas les bonnes armes pour nous aider. Mais, à mon avis, ce qu'il faut attendre d'un proche, c'est son soutien : un ami, un frère, un amant... s'ils sont là et qu'ils se posent des questions sur l'aide qu'il peuvent t'apporter, c'est déjà beaucoup ! Le pire, mais je ne parle qu'en mon nom, c'est "les conseils" : les y'a qu'à, faut qu'on... il n'y a rien de plus énervant. Tous ceux qui sont dans ce cas se sont déjà posé les bonnes questions et ont souvent essayé de mettre en place des solutions et ils n'y arrivent pourtant pas. C'est pour ça que je crois beaucoup à l'intervention d'un professionnel "neutre". Comme un psy. Mais ça peut être un médecin. En tout cas, quelqu'un 1- qui t'écoute, 2- qui a les bons outils pour t'aider à décrypter.
Je vais te dire : pour moi, un proche qui m'aime comme je suis, c'est merveilleux !
47 ans bdr 1353
NIKKI a écrit:
Quand j'essaie d'expliquer autour de moi mes pulsions alimentaires, je suis incomprise (à part mon mari qui est formidable). Ils pensent que c'est un manque de volonté, un point c'est tout ! Ma voisine s'est ramené avec de la pub pour des substituts de repas en me disant qu'elle avait perdu 6 kilos en 15 jours et qu'il faudrait que j'essaye. Cà part d'un bon sentiment mais quand j'ai voulu lui expliquer que çà ne servait à rien car quand les crises sont là il faut que je mange et ses substituts j'en ferais qu'une bouchée. Elle m'a dit qu'il fallait avoir un peu plus de volonté, et elle n'a rien compris à mon problème. Si seulement la volonté suffisait, je pense que l'on ne serait pas si nombreux à avoir ce problème. C'est vraiment une maladie, et elle a un nom "HYPERPHAGIE BOULIMIQUE". Et elle est bien liée à un mal-être. Ce mal-être n'est pas venu du jour au lendemain, moi j'ai toujours été mal dans ma peau même si je n'ai pas toujous été grosse. J'en ai marre que les gens me disent "alors, je croyais que tu étais suivie par des médecins.... mais t'as pas perdu grand chose... " ou alors entendre dire par derrière "Heureusement qu'elle dit qu'elle se prend en main, on ne dirait pas elle est toujours aussi grosse..." J'en ai vraiment marre des mauvaises langues, çà ne remonte pas le moral. Je sais que j'ai tout pour être heureuse mais ce n'est pas de ma faute si je suis comme çà. J'essaye vraiment de m'en sortir. Désolée de vous avoir embêtée avec tout çà mais j'avais vraiment envie de me défouler.






C vrai Nikky, pour moi aussi ça se passe comme ça. Aujourd'hui mes amis ne m'en parle même plus. Ils ont compris qu'ils ne povaient rien faire pour moi et n'accepte pas le fait que ce n'est pas "comme la cigarette une question de volonté pour arréter".

Quand on n'est pas confonté à ce genre de chose, on ne peux les comprendre et qui plus est lorsqu'on est dans la subjectivité de connaitre, d'aimer et de vouloir que l'autre s'en sorte car il est malheureux.

Heureusement j'assume et je n'hésite pas à expliquer mon problème et s'ils ne comprennent pas au moins ils savent et malgré tout ils me soutiennent.

Mon mari lui, comprend et me soutien.

Je ne suis pas dans mon meilleur jour depuis ce week end et j'ai peur de ne pas y arriver mais je vais me battre. Je sais qu'il me faut l'aide d'un spécialiste et que ça va etre dur mais même si je ne suis pas en grande forme, j'ai nevie d'aller mieux et de me battre.

Je me fout de ceux qui ne me comprenne pas, je veux m'en sortir c tout.

je suis avec toi Nikky
I
46 ans 18
Moi il n'y a que ma mere qui sache mon pb d'hyperphagie nocturne car elle s'en aperçoit, mais on n'en parle pas.
Je me sens honteuse et j'arriverais jamais à faire comme certaines d'entre vous qui en parlent à leurs petits amis, ou même leurs amis (ça doit être le début de la guérison non?)
D'ailleurs même si je n'arrête pas de me faire draguer, je ne parviens pas à me sentir en confiance pour sortir avec qqn. Je n'arrive pas à m'aimer et je pense que ce pb nocturne reflète ce désamour.
Moi si un gars me parle de pbs avec la bouffe, je trouve ça pas très sexy, alors je me dis que ça doit être pareil à l'opposé.
Enfin, c dûr tout ça. Courage, au moins on se comprend toutes ici.
I
46 ans 18
Moi il n'y a que ma mere qui sache mon pb d'hyperphagie nocturne car elle s'en aperçoit, mais on n'en parle pas.
Je me sens honteuse et j'arriverais jamais à faire comme certaines d'entre vous qui en parlent à leurs petits amis, ou même leurs amis (ça doit être le début de la guérison non?)
D'ailleurs même si je n'arrête pas de me faire draguer, je ne parviens pas à me sentir en confiance pour sortir avec qqn. Je n'arrive pas à m'aimer et je pense que ce pb nocturne reflète ce désamour.
Moi si un gars me parle de pbs avec la bouffe, je trouve ça pas très sexy, alors je me dis que ça doit être pareil à l'opposé.
Enfin, c dûr tout ça. Courage, au moins on se comprend toutes ici.
44 ans France 5623
Vanee a écrit:
Alors à 16/17 ans je me suis payée des psychiatres,psychologues et sophrologues toute seule sans en parler.Pour les psychiatres je jetais les feuilles de soins pour pas que ma mère soit au courant ...donc durant 2 ans toutes mes economies sont parties dans mes thérapies...Aujourd'hui je vais beaucoup mieux...mais est ce qu'on en guerir vraiment un jour ? Moi je dois faire 2/3 crises par an et encore ca n'a rien avoir avec avant.Sinon ca va, je revis ;)

Voilà :oops:


les psychiatres c'est remboursé par la sécu non? pas totalement?

comment as tu choisis ton psychiatre ( dans l'annuaire?).

n'avais tu pas peur qu'il trouve ton problème de boulimie peu grave, enfin, grave, c'est pas ça... enfin je ne sais pas trop comment dire .... Le truc par exemple c'est que pour ma part j'ai peur que si j'aille voir un psychiatre pour ma boulimie , en gros, il me dise "arrêtez de vous trouvez des problèmes, rentrez chez vous, cool, adapatez votre alimentation et hop n'y pensez plus"... ou un truc du genre...
L
37 ans 1357
Non boréale je t'assure que non. Au contraire il te déculpabilise par rapport à ça...
Moi je me sentais coupable d'être malheureuse, je me disais que certains avaient des problèmes plus importants, que je faisais mon intéressante...
Le mien m'a montré que c'était une vraie maladie.

Bon maintenant je conseilles vraiment de voir un psychiatre spécialisé là-dedans. Parce que tu peux tomber sur des cons...

Dans l'annuaire il doit y en avoir.

Je te conseilles vraiment d'y aller bo parce que sur le long terme ça fait vraiment du bien.

Bises
44 ans France 5623
merci lala ;)


le plus dur je pense c'est le premier pas .... je me dis toujour que pour ce qui me concerne mon problème n'a pas des proportions démesurées pour que ça nécessicite d'aller voir un psy. en même temps quadn je vois que ça dure depuis 8 à 9 ans cette connerie (manger grossir 10kg, plus bouffer maigrir vite, manger grossir, plus bouffer maigrir vite) et que j'ai autant de vergetures qu'une femme qui a accouché plein de fois, quand je vois que chaque fois que j'ai eu des petits amis je me trouve toujours plus nulle que toutes les copines qu'ils ont eu avant, alors qu'ils me disent qu'ils m'aiment, etc... il doit y avoir un bug dans la tétête de boreale.... un vrai problème d'estime....et que depuis 8 ans même si j'ai changé de façon importante, en bien, ( oui car par exemple de 17 à la vingtaine j'avais tellement honte de moi, de mon manque de conversation intelligente, etc, que du coup je ne disais rien et je passais ma vie , or temps de présence scolaire, enfermée, quand des gens venaient chez nous je me planquais, bref , la folle quoi .... ).... faut que j'arrête de blablater moi... je radote :lol:

pffff vivement mon déménagement.... ça va faire un peu comme une consultation psy ce déménagement j'espère, c'est un petit peu un changement de vie, un nouveau départ.... je verrai après cet été si je suis toujours aussi pleurnicheuse ou si le déménagement a remis les pendules de la sérénité à l'heure dans ma tête dérégléé :lol:
43 ans Bruxelles 84
Coucou Boréale.. :-)

Je connais troooopp bien ce cercle viscieux.. Le problème c'est que même si on ne le sent pas trop vu qu'on est assez intelligentes pour s'arrêter quand il faut, ces périodes traumatisent notre corps.. Et qui sait, les effets à long terme de ce genre de comportement..

Un déménagement peut t'apporter un peu de répis temporaire c'est sûr.. Mais le problème de fond sera probablement toujours là.. Il faut l'identifier et apprendre à vivre avec, c'est à ça que t'aide le psy en fait.. Et ne t'inquiète surtout pas, ils prennent ces problèmes très au sérieux !
Tu serais même étonnée à quel point, eux en rajoutent encore plus que toi, tellement ils trouvent ça dur et éprouvant ce qu'on vit au quotidien !

On a tendance à relativiser et à trouver le positif dans tout ce qu'on vit mais au final, si on regarde bien ce qu'on s'inflige ressemble de très près à de la torture morale et physique !

Alors une chose à dire "courage ", faut qu'on s'accroche et qu'on essaye de décoder cet horrible comportement !

Bisous !
B I U