Infidélité, doit-on avouer?

Déjà, çà n'arrivera jamais.Lorsqu'on trompe quelqu'un, c'est qu'il y a un problème dans le couple. Or, dès qu'il y a un problème, j'en parle.

Quand on ne se sent plus bien avec une personne, on en parle, ou on la quitte. Il n'y a aucun excuse à l'infidélité.


Et si par malheur je venais à être trompée, aucun pardon possible, il dégage direct. A quoi bon rester ensemble alors que je n'aurai plus confiance en lui?Je ne donne presque pas ma confiance, et quand on la trahit, c'est définitif.


Mais tout cela n'implique que moi :)

farfadette57 a écrit:

C'est bien beau d'en parler, mais si l'autre ne comprend pas le problème et que le problème persiste et que, de sucroît tu es amoureuse et que lui aussi.

En lisant plusieurs post sur ce sujet de l'infidélité ces derniers temps, je me suis rendu compte que je pense différemment qu'il y a 10 ou 15 ans.
Plus jeune j'aurais été très catégorique et expéditif, une faute = on arrête tout.
Au fil du temps on construit une vie à 2, voire plus avec les enfants, et l'on se retrouve un jour dans une situation où la rupture n'est pas aussi simple que ça. Où la vie de couple a tellement d'emprise sur la vie de chacun que passer cette rupture est plus que difficile, même si on y songe.
En pensant de la sorte, cela ne veut pas dire que la rupture n'arrivera jamais. Il est clair que si le problème persiste sans qu'on n'arrive à une solution, elle aura lieu finalement.


Bref, il y a une solution pour tout couple, mais aussi pour tout âge.

Personnellement je préfèrerai le quitter que de le tromper. Si, à force de parler, s'il ne comprend pas, je le provoque afin que çà rentre dans sa tête, et lui fait de même.Mais aller voir ailleurs n'est pas mon genre.

Oui, pour moi c'est sans doute plus facile, étant donné que je vis chez mes parents et sans enfants.

Il se peut que si lui me trompe quand nous aurons une situation(maison et enfants) et avec un peu plus de maturité, je penserai différemment. Et peut être que je lui pardonnerai en prenant sur moi. Mais seulement si c'est une "erreur"(quoique pour moi aucune erreur de ce type n'est tolérable).

Après, niveau réaction, comme tu dis cela dépend de l'âge, de la façon de penser, de la maturité et du vécu de chacun.

Je pose la question autrement :

Peut-on ne pas avouer ?

Est-ce qu'on peut continuer à être heureux comme avant en sachant ce qu'on a fait ?
Personnellement, je ne le pourrais pas, à tel point que mon conjoint finirait par comprendre que quelque chose cloche chez moi en ce moment.

Pour l'âge, je ne suis qu'à moitié d'accord:
C'est sûr qu'avec des enfants, un ménage, c'est plus difficile de rompre.
Mais on peut ne pas rompre, sans pour autant pardonner... Quelque chose peut se casser dans le couple, sans qu'il y ait rupture officielle...

Co_lette a écrit:
Je ne pense pas que l'autre soit obligé de pardonner parce que la faute a été avouée. Je pense simplement qu'il peut éventuellement arriver à pardonner à plus ou moins long terme si le fautif regrette vraiment son geste. Je ne dis pas que c'est facile ou automatique, mais juste que c'est éventuellement possible.

De toute façon, je trouve ça limite hypocrite d'aller s'envoyer ailleurs puis de prétendre se soucier de blesser son conjoint en le lui disant (surtout si, par contre, on va le raconter aux potes histoire que quand le conjoint l'apprendra il saura aussi que tout le monde savait qu'il avait des cornes et se foutait bien de sa naïveté... si si, j'ai vécu ça). Après tout, et si c'était plutôt l'engueulade et se retrouver seul après le problème ?

paine a écrit:
Si je paume des mots ça va pas le faire :lol:

Déjà, faut distinguer infidélité virtuelle (et y'en a plein le net) et infidélité réelle. Est-ce que l'on attribue la même valeur à la "faute".

Sinon, dans les 2 cas, faut gérer. Parce que celui/celle qui ne sait pas mentir, qui va se rendre malade dès qu'elle/il a un poids trop lourd à porter, et chez qui on lit comme dans un livre ouvert, vaut mieux oublier de passer à l'acte. C'est la cata assurée.

Après faut voir aussi comme dit plus haut s'il s'agit d'un coup d'un soir de déplacement, à peine si on se souvient le nom de l'autre, ou s'il s'agit d'une infidélité plan Q, ou encore à la limite de la double vie, mais avec toujours les mêmes sentiments dans son couple.

Et ça peut être aussi un couple à la dérive, ou tout a été tenté pour en déméler les raisons, y compris les longues discussions, mais dans le vide, y compris en laissant enttendre que l'on est prêt à aller voir ailleurs si l'hrbe n'est pas plus verte. Et le conjoint est toujours aussi fermé sans qu'on arrive a en connaitre la cause, et l'autre cherche à se rassurer...

Alors, avouer ou pas ? C'est vraiment pas une réponse qu'on peut généraliser je pense.

Dans tous les cas, ne jamais dire jamais. Personne ne peut savoir si demain, dans 3 mois ou dans 1 an il ne sera pas confronté à la situation, soit de son fait, soit du fait de son partenaire.

iilune a écrit:

Je suis plutôt d'accord également...

sentimentalia a écrit:

Absolument d'accord, c'est ce que j'essayais moi-même d'expliquer dans mon post mais tu le fais mieux que moi.

mike73400 a écrit:
Je pense pas non. C'est juste que je semble attirer les mecs mariés comme un aimant (en même temps vu mon grand âge ça semble logique :lol: ). Bref, c'est ma petite expérience qui parle... :roll:

J'ai l'impression que la fidélité n'est qu'un mythe aujourd'hui... de ce que je peux observer et de ce que je peux lire... On donne beaucoup d'arguments qui légitime le fait de baiser avec x ou y dans le dos de l'homme qu'on aime. J'ai l'impression aussi que ça rentre dans un concept plus grand qui est celui de la morale, de l'éthique... Certains pourraient voir la fidélité sexuelle comme une barrière à leur liberté individuelle...

Pour moi, la fidélité est plus qu'important. C'est la fondation du couple dans le respect et l'amour. C'est ma vision des choses... Et y a pas besoin de tester cette valeur jusqu'à tenter le diable, à sortir seule, boire de trop et voir ce qui se passe... Je me vois mal toucher un autre... Mon amour me comble et je ne mettrais jamais en danger ce bonheur. Et dans l'hypothèse où je serais face à un tel drame, je ne saurais plus me supporter... J'étais sans doute moins radicale avant que je rencontre mon amour...

Alors "Infidélité, doit-on avouer?"... A chacun sa morale, à chacun sa conscience, à chacun d'assumer ses actes! Et comme chaque couple est unique... il est impossible d'avoir LA réponse qui irait à chaque cas.

Lithanessa a écrit:
Je pense exactement la même chose. D'autant que si c'est arrivé une seule fois, il y a tout de même peu de risques qu'il l'apprenne un jour.
C'est faire du mal à l'autre pour se décharger de sa propre culpabilité, et je trouve ça assez inconvenant en fait. Tant pis pour le trompeur, qu'il vive avec sa sur sa conscience !

De plus, dans l'éventualité où le conjoint le découvre des années après, on évolue tous, moi la première. Cela fait 12 ans que je suis avec mon hom, je ne suis pas sure que si j'apprenais qu'il y a 10 ans il m'avait trompée une fois, je foutrais nos 12 ans de bonheur, notre vie qui roule, l'équilibre de nos enfants, en l'air pour une faute d'il y a si longtemps... Je pense que oui, contrairement à tout ce que je pouvais affirmer jusque là, je pourrais passer l'éponge, même si le doute me tarauderait du "et s'il recommence, puisqu'il l'a fait une fois". (bien entendu, si il me trompe maintenant, c'est autre chose...).

J'ai lu toutes vos réponses avec attention.
Je me positionerais plutôt dans celles qui n'avoueront jamais et à choisir entre devoir mentir toute ma vie et le perdre alors je prendrais sur moi.
C'est certain que devoir vivre dans la culpabilité, la peur que çà se sache un jour, devoir mentir c'est loin d'être facile...