considerée comme une heretique...

en fait c'est phrase que j'ai cité, sous entend l'attribution du sentiment religieux avec la presence de la mort.

c'est a dire qu'une personne croyante, ne peut avoir peur de la mort, puisqu'elle croit en dieu, donc a une autre vie apres la vie. c'est surement pour cela qu'elle croit au divin d'ailleur.

or la personne athée, materialiste, non religieux, ne croyant pas en dieu, ni au spirituel, ne peut croire au paradis, en la vie eternelle.

la mort est une souffrance pour qui que se soit.

croire en dieu, allege cette souffrance, cette peur.
ne pas croire, l'alourdie.

pour bien comprendre tout cela, il faut se baser dans l'optique des relations entre dieu et la mort, bien sur.

oui croire en quelque chose de divin apaise nos craintes de l après;

cependant je crois en une divinité qui n est pas celle des religions, je ne sais pas si je crois en l au dela mais un peu je pense etpourtant je ne suis pas croyante au sens religieux.

j ai la foi. mais rien de dicté ou pré cité d une quelconque façon, je développe mes propres convictions.
je crois au spirituel pas aux trucs ou on appelle les morts etc, du côté "mystique" mais en une intelligence de l âme, une sagesse dans la philosophie.

"Dieu" se manifeste aux quatre coins du monde en chaque instant, il ne nous a pas oublié du tout. mais si c etait lui qui tirait les ficelles nous n aurions pas de cervelle... sans le faire ewprès dans ta question tu matérialises Dieu comme presque une personne qui doit agir. comme dans de nombreux textes sacrés, comme les "religions".

dans nombre de philosophies Dieu n est pas sous entendu un homme qui gère son business ou mêem un "gouvernement" de bonshommes... mais une mystique totalement naturelle dans laquelle nous baignons, faite du bois et de la mer, de la terre et des fruits ...

beaucoup me disent souvent qu il y a deux Dieu , celui du bien, celui du mal. l un ne trouve aucune définition sans l autre.

Croire en Dieu permet d'accepter la mort, en effet.

Mais en déduire l'affirmation inverse, c'est à dire qu'un athée va craindre la mort, est un raccourci simpliste et facile à infirmer.

Provence a écrit:

Je confirme que c'est simpliste... :lol: En ce qui me concerne, je suis athée, et je ne crains pas la mort... ni la mienne, ni celle des autres, bien qu'ayant conscience qu'après la mort il n'y a rien... J'en ai même fait mon métier, à un certain moment, puisque j'étais anthropologue funéraire, je fouillais des tombes anciennes et étudiais des squelettes... j'ai même bossé dans les pompes funèbres... c'est vraiment pas un domaine qui m'angoisse, au contraire... En ce qui me concerne, c'est vraiment sans rapport avec le fait de croire ou non... je pense que je n'ai tout simplement pas de difficulté à accepter que tout finisse un jour...

karen a écrit:
Même chose pour moi.
Je vais souffrir de la mort d'un proche, je n'aurais pas la consolation de me dire qu'il est "parti pour un monde meilleur", certes.
Mais je ne redoute pas la mort. Elle fait partie de la vie, et je l'accepte, en sachant qu'il n'y aura rien "après".

Euh, je n'ai jamais craint la mort, et mon copain qui est croyant la craint...
J'ai été élevée dans un milieu scientifique, je suis peut-être et même sûrement la seule un peu croyante du lot, donc dans mon éducation, la mort fait partie du cycle de la vie. Certes c'est une chose triste et douloureuse, mais normale et même nécessaire, elle est inclue dans le cycle de la vie comme la naissance, la puberté, la procréation, la vieillesse et la maladie.

vous affirmez pourtant qu"il n y a rien après" mais ça, personne ne le sait. :lol:

car on ne parle pas de l enveloppe charnelle mais de l âme, l esprit, etc

djaga a écrit:

Encore faut-il croire en l'âme, et en sa persistance, ce qui n'est pas mon cas... pour moi, l'esprit, ou ce qui fait notre personnalité, n'est que le résultat du fonctionnement de notre cerveau... et quand le corps s'éteint, ce que tu appelles "l'âme" disparait également... ;)

djaga a écrit:Même réponse que Karen.
De plus je n'affirme pas qu'il n'y a rien. Je crois qu'il n'y a rien.
Je ne crois pas à l'âme.

je vais être pire que vous ;) je ne sais pas ce qu'il y a après la mort, je ne sais pas s'il y a quelque chose ou pas... alors j'ai décidé de ne plus m'angoisser avec cette question et d'attendre quand le moment sera arrivé pour moi de voir si j'aurais une réponse... ou pas
quand je vois le comportement de croyants et de non croyants autour de moi, je pense que s'il y a un être supérieur il sera assez intelligent pour ouvrir ces bras aux non croyants qui se seront mieux comportés que certains de ces croyants...

et s'il n'y a rien... ben comme je serais redevenu rien je ne pourrais pas m'angoisser n'est ce pas ;)

du coup moi aussi je n'ai pas peur de la mort

Cocagne a écrit:

C'est exactement ce que je pense, je n'ai pas peur de la mort en elle-même, c'est d'ailleurs la seule certitude que j'ai, on va tous finir un jour et on ne peut rien y faire, autant l'accepter. Ce qu'il y a après - ou pas - doit rester un mystère, je n'ai pas envie de "savoir".

Ce qui me fait un peu réfléchir parfois c'est le "juste avant". Vais-je souffrir, vais-je finir avec une longue agonie ou au contraire, partir très vite sans avoir eu le temps de dire je t'aime à mes proches? Ou vais-je être totalement seule, n'avoir aucune main à serrer?

Mais je n'y réfléchis pas trop longtemps, la vie est à croquer à pleines dents et j'essaie de profiter de ce cadeau même si c'est pas forcément facile tous les jours, s'il y a des périodes où l'on voit le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein...

oui ok mais "sachant qu il n y a rien après" m a prêtée à confusion, ça englobe tout le monde quoi.
vu que c est la mode en ce moment de tiquer sur les mots ici...

oui je vous comprends bien mais la mort, quand elle est naturelle est "acceptable" selon chacun... mais moi ce qui me fait peur c est la mort pas naturelle, violente, jeune, injuste.

djaga a écrit:

a moins d'être doué de précognition on ne peut pas le savoir... donc à quoi ça sert d'avoir peur?

et puis une mort violente c'est quoi? mourir d'un anévrisme c'est ultra violent en soi pourtant c'est une mort plus naturelle tu peux pas... donc comme cocagne, on ne sait aps, on ne saura pas d'ailleurs alors pourquoi s'angoisser?