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Le gynécologue : un ami vital...

35 ans Sambreville, Belgique 6
Bonjour à toutes. Je m'appelle Julie. J'ai 21 ans.

Ceci est mon premier message sur Vivelesrondes.com et je me permets de partager mon expérience sur un sujet qui me parait essentiel  
: la visite chez le gynéco.

Loin de moi l'envie de donner des leçons mais vu ce qui m'est arrivé j'essaie de prévenir un maximum les femmes qui comme moi avaient une sainte horreur du gynéco.

Mon histoire est longue et j'espère que vous aurez la patience de la lire.

Il m'est arrivé quelques expériences malheureuses au niveau sexuel. Une première fois absolument non désirée, une deuxième fois qui ne l'était pas plus, une troisième fois chaotique avec un abus, cette fois, plus psychologique qu'autre chose. Et puis, enfin en nov 2008, j'ai fait la rencontre de quelqu'un de bien. Quelqu'un avec qui je me suis épanouie sexuellement.

Tout aurait été parfait si je n'avais pas eu ces douleurs à chacun de nos rapports. J'ai d'abord pensé au vaginisme et à un "problème" psychologique. Et pendant quelques mois j'ai tenté en vain de me convaincre de cela. Certaines positions m'étaient interdites et ce n'était vraiment pas agréable.

J'étais sous pilule :la mini pilule, celle qu'on prend sans arrêter et qui fait qu'on a pas de règles. Certaines vont dire que cette pilule est mauvaise mais pour moi elle était vitale. En effet, j'avais des règles si douloureuses qu'elles m'empêchaient d'avoir une vie normale.

Après deux mois d'activité sexuelle, j'ai commencé à voir un kyste se former sur ma petite lèvre gauche. Un kyste "mou" de 3-4cm. Je ne vais pas dire que c'est venu d'un coup mais c'est à cette taille que j'y ai vraiment prêté attention. Après quelques recherches et une visite chez mon médecin traitant, j'ai su qu'il s'agissait d'un kyste de la glande de bartholin. Cette glande est utile à la lubrification. Tout à fait bénin il est enlevé lors d'une opération où l'on vous endors totalement.

Evidemment, j'ai été chez mon gynéco. En février 2009, j'allais pour la première fois chez un gynéco, la peur au ventre. Elle m'a confirmé le kyste de bartholin, c'était évident. Mais après un examen classique (logique pour une première visite), elle a froncé les sourcils en me disant qu'il y a vait quelques choses qui clochait avec mon utérus. Après une échographie, elle m'a montré ce qui causait mes douleurs. J'avais un kyste (un autre) à l'ovaire droit de 9 cm. Ce kyste était appelé "dermoïde" et ne pouvait être extrait qu'après une laparotomie (comme une césarienne). Elle n'était pas en mesure de me dire à cet instant si ce kyste était bénin ou non, si on allait sauver mon ovaire et si l'autre ovaire, le gauche, était touché.

Deux kystes pour le prix d'un !!

Après une irm (ou scanner je ne sais plus), ce kyste s'est avéré être bénin. L'opération fut programmée pour le 29 juin 2009 : dès que mes examens seraient terminés. En effet cette opération allait me demander un mois et demi de non activité alors il valait mieux attendre. En tout cas je ne voulais pas gacher mon année scolaire avec cela.

Entre février et juin, le stress a développé ce kyste. En tout cas c'est ce que je ressentais. Le mal se propageait et je commençais à ressentir des douleurs très souvent. Psychologiques ? Peut-être mais j'avais vraiment mal. De plus, ma gynéco ne savait pas m'assurer que l'on arriverait à sauver mon ovaire.

Cette opération a été et restera un très douloureux souvenir et c'est le moins que l'on puisse dire. Opérée un lundi, je suis restée 4 heures sur la table. Dans la salle de réveil j'ai cru qu'on m'avait arraché les trippes. Je ne savais pas crier de douleur juste pleurer de mal. Heureusement, on m'a placé sous morphine et je controllais cela. Cependant vous n'avez qu'un accès limité et après X heures l'appareil se coupe. Ma douleur a été surpportable jusqu'en début de soirée mais après, la machin s'est coupée et ne s'est plus jamais rallumée. Le lendemain matin, on me faisait lever pour changer mon lit. J'ai cru que mes organes allaient tomber par terre.

Le surlendemain j'ai du me laver seule alors que je ne savais bouger. Un service hospitalier de m***** ! Pour vous donner un exemple : j'avais une sonde urinaire et le tuyau de celle-ci est resté bloqué sous ma cuisse empéchant l'écoulement. Résultat, vessie pleine pendant une nuit entière et le lendemain 800ml pratiquement d'un coup !!!

j'en avais profité pour enlever l'autre kyste, celui de la glande de bartholin. Je n'étais pas obligée mais "esthétiquement", il me dérangeait. Et puisque je devais passer sur la table... Après l'extraction, je devais avoir 3 bains de siège par jour en raison de ce kyste enlevé. Le mercredi, j'avais très mal à l'endroit où le kyste était. Le gynéco est passé et a dit qu'il y avait un caillot qui s'était formé. Elle a poussé sur la blessure pour faire sortir ce caillot. Expérience très douloureuse mais soulagement malgré tout.

En avançant dans la semaine, je me sentais de mieux en mieux. Même si je ne savais pas me lever ou marcher. Le jeudi, je marchais malgré tout mais courbée et comme une vieille femme ^^
La gynéco m'avait dit qu'elle me laisserait sortir quand je "courrais dans les couloirs". Je ne courrais pas mais j'ai pu sortit le vendredi milieu d'après-midi.

En rentrant chez moi, je ne savais m'asseoir sauf si une bouée se trouvait sous moi. Le samedi soir, je suis retournée aux urgences car je ne savais plus du tout m'asseoir et bouger. Aux urgences, il s'est avéré qu'une des artères ligaturés avait lâché après l'opération et un caillot de sang de 10cm s'était formé à l'endroit ou j'avais mon petit kyste. Résultat ? Ré-opération d'urgence et hop ! nouvelle anesthésie générale.
On m'a mis une "lamelle de caoutchouc" pour empêcher que le trou ne se referme trop vite et ne cause un autre caillot. Le lundi on m'enlevait cette lamelle qui me donnait l'impression d'avoir une lame de rasoir dans le vagin (pourtant ce n'était pas à cet endroit mais dans le trou fait pour enlever le kyste).

Expérience traumatisante. Après analyse, le kyste avait grossis de presque 2cm en 6 mois rien qu'avec mon stress. Il était bénin et la gynéco a du l'extraire avec des forceps !!!

On dit que les kystes dermoïdes surviennent sans raisons. parfois, la raison est un choc traumatique ou physique. Cela n'a rien à voir avec la contraception et n'est pas héréditaire. Ca vous tombe sur la g***** comme ça sans raison.

Je ne saurai jamais depuis combien de temps j'avais ce kyste mais si je n'avais pas consulté, il aurait continuer à grossir. il enserrait ma trompe et des filaments commençaient à se former autour de l'ovaire. Sans cette découverte, j'aurais perdu mon ovaire droit et le kyste se serait attaqué à l'ovaire gauche. Je serais devenue stérile. Tout ça par honte de consulter un gynécologue. Tout ça parce qu'à 20 ans, on ose pas montrer son intimité à un professionnel.

J'encourage vivement les femmes et les jeunes filles à aller chez leur gynéco. Et ne croyez pas que mon expérience est un cas isolé. C'est de plus en plus fréquent et surtout chez les jeunes.

Les symptômes ? Il y en a très peu : règles douloureuses et abondantes et rapports sexuels douloureux.
C'est le cas de nombreuses femmes et on ne se dit pas qu'on a une bèbète de 10cm dans le bide pour autant. Pour ma part, j'avais ces symptômes accompagnés d'autres : constipation mais j'allais souvent uriner. La raison : ce kyste écrasait ma vessie et appuyait sur la fin de mon colon. Il prenait toute la cavité se trouvant derrière l'utérus et il écrasait ce dernier. Je n'aurais jamais su tomber enceinte malgré mes écarts de pilule (oui je n'étais pas très régulière).

Aujourd'hui, je suis passée à une autre méthode de contraception : l'implant. Stressée de ce risque que je prenais avec la pilule, aujourd'hui plus de souci !

J'ai encore des douleurs, mais musculaires. Je ne peux porter quelque choses de trop lourd sans avoir mal. Et j'ai évidemment une cicatrice qui fait 18 cm (j'avai 17 agraphes en fait).

Je n'ai plus qu'une seule crainte : le jour où j'ai un enfant, ma plus grande peur sera la césarienne. Je ne comprend pas comment des milliers de femmes la supporte. C'est insoutenable. Mais je pense que le bonheur d'avoir un enfant enlève ce mal. Moi je n'avais rien.

Voila. Merci de votre attention et... Allez chez le gynéco nondidjû !!!

:D
35 ans Partout et nulle part 409
soustasse a écrit:
Bonjour à toutes. Je m'appelle Julie. J'ai 21 ans.

Ceci est mon premier message sur Vivelesrondes.com et je me permets de partager mon expérience sur un sujet qui me parait essentiel : la visite chez le gynéco.

Loin de moi l'envie de donner des leçons mais vu ce qui m'est arrivé j'essaie de prévenir un maximum les femmes qui comme moi avaient une sainte horreur du gynéco.

Mon histoire est longue et j'espère que vous aurez la patience de la lire.

Il m'est arrivé quelques expériences malheureuses au niveau sexuel. Une première fois absolument non désirée, une deuxième fois qui ne l'était pas plus, une troisième fois chaotique avec un abus, cette fois, plus psychologique qu'autre chose. Et puis, enfin en nov 2008, j'ai fait la rencontre de quelqu'un de bien. Quelqu'un avec qui je me suis épanouie sexuellement.

Tout aurait été parfait si je n'avais pas eu ces douleurs à chacun de nos rapports. J'ai d'abord pensé au vaginisme et à un "problème" psychologique. Et pendant quelques mois j'ai tenté en vain de me convaincre de cela. Certaines positions m'étaient interdites et ce n'était vraiment pas agréable.

J'étais sous pilule :la mini pilule, celle qu'on prend sans arrêter et qui fait qu'on a pas de règles. Certaines vont dire que cette pilule est mauvaise mais pour moi elle était vitale. En effet, j'avais des règles si douloureuses qu'elles m'empêchaient d'avoir une vie normale.

Après deux mois d'activité sexuelle, j'ai commencé à voir un kyste se former sur ma petite lèvre gauche. Un kyste "mou" de 3-4cm. Je ne vais pas dire que c'est venu d'un coup mais c'est à cette taille que j'y ai vraiment prêté attention. Après quelques recherches et une visite chez mon médecin traitant, j'ai su qu'il s'agissait d'un kyste de la glande de bartholin. Cette glande est utile à la lubrification. Tout à fait bénin il est enlevé lors d'une opération où l'on vous endors totalement.

Evidemment, j'ai été chez mon gynéco. En février 2009, j'allais pour la première fois chez un gynéco, la peur au ventre. Elle m'a confirmé le kyste de bartholin, c'était évident. Mais après un examen classique (logique pour une première visite), elle a froncé les sourcils en me disant qu'il y a vait quelques choses qui clochait avec mon utérus. Après une échographie, elle m'a montré ce qui causait mes douleurs. J'avais un kyste (un autre) à l'ovaire droit de 9 cm. Ce kyste était appelé "dermoïde" et ne pouvait être extrait qu'après une laparotomie (comme une césarienne). Elle n'était pas en mesure de me dire à cet instant si ce kyste était bénin ou non, si on allait sauver mon ovaire et si l'autre ovaire, le gauche, était touché.

Deux kystes pour le prix d'un !!

Après une irm (ou scanner je ne sais plus), ce kyste s'est avéré être bénin. L'opération fut programmée pour le 29 juin 2009 : dès que mes examens seraient terminés. En effet cette opération allait me demander un mois et demi de non activité alors il valait mieux attendre. En tout cas je ne voulais pas gacher mon année scolaire avec cela.

Entre février et juin, le stress a développé ce kyste. En tout cas c'est ce que je ressentais. Le mal se propageait et je commençais à ressentir des douleurs très souvent. Psychologiques ? Peut-être mais j'avais vraiment mal. De plus, ma gynéco ne savait pas m'assurer que l'on arriverait à sauver mon ovaire.

Cette opération a été et restera un très douloureux souvenir et c'est le moins que l'on puisse dire. Opérée un lundi, je suis restée 4 heures sur la table. Dans la salle de réveil j'ai cru qu'on m'avait arraché les trippes. Je ne savais pas crier de douleur juste pleurer de mal. Heureusement, on m'a placé sous morphine et je controllais cela. Cependant vous n'avez qu'un accès limité et après X heures l'appareil se coupe. Ma douleur a été surpportable jusqu'en début de soirée mais après, la machin s'est coupée et ne s'est plus jamais rallumée. Le lendemain matin, on me faisait lever pour changer mon lit. J'ai cru que mes organes allaient tomber par terre.

Le surlendemain j'ai du me laver seule alors que je ne savais bouger. Un service hospitalier de m***** ! Pour vous donner un exemple : j'avais une sonde urinaire et le tuyau de celle-ci est resté bloqué sous ma cuisse empéchant l'écoulement. Résultat, vessie pleine pendant une nuit entière et le lendemain 800ml pratiquement d'un coup !!!

j'en avais profité pour enlever l'autre kyste, celui de la glande de bartholin. Je n'étais pas obligée mais "esthétiquement", il me dérangeait. Et puisque je devais passer sur la table... Après l'extraction, je devais avoir 3 bains de siège par jour en raison de ce kyste enlevé. Le mercredi, j'avais très mal à l'endroit où le kyste était. Le gynéco est passé et a dit qu'il y avait un caillot qui s'était formé. Elle a poussé sur la blessure pour faire sortir ce caillot. Expérience très douloureuse mais soulagement malgré tout.

En avançant dans la semaine, je me sentais de mieux en mieux. Même si je ne savais pas me lever ou marcher. Le jeudi, je marchais malgré tout mais courbée et comme une vieille femme ^^
La gynéco m'avait dit qu'elle me laisserait sortir quand je "courrais dans les couloirs". Je ne courrais pas mais j'ai pu sortit le vendredi milieu d'après-midi.

En rentrant chez moi, je ne savais m'asseoir sauf si une bouée se trouvait sous moi. Le samedi soir, je suis retournée aux urgences car je ne savais plus du tout m'asseoir et bouger. Aux urgences, il s'est avéré qu'une des artères ligaturés avait lâché après l'opération et un caillot de sang de 10cm s'était formé à l'endroit ou j'avais mon petit kyste. Résultat ? Ré-opération d'urgence et hop ! nouvelle anesthésie générale.
On m'a mis une "lamelle de caoutchouc" pour empêcher que le trou ne se referme trop vite et ne cause un autre caillot. Le lundi on m'enlevait cette lamelle qui me donnait l'impression d'avoir une lame de rasoir dans le vagin (pourtant ce n'était pas à cet endroit mais dans le trou fait pour enlever le kyste).

Expérience traumatisante. Après analyse, le kyste avait grossis de presque 2cm en 6 mois rien qu'avec mon stress. Il était bénin et la gynéco a du l'extraire avec des forceps !!!

On dit que les kystes dermoïdes surviennent sans raisons. parfois, la raison est un choc traumatique ou physique. Cela n'a rien à voir avec la contraception et n'est pas héréditaire. Ca vous tombe sur la g***** comme ça sans raison.

Je ne saurai jamais depuis combien de temps j'avais ce kyste mais si je n'avais pas consulté, il aurait continuer à grossir. il enserrait ma trompe et des filaments commençaient à se former autour de l'ovaire. Sans cette découverte, j'aurais perdu mon ovaire droit et le kyste se serait attaqué à l'ovaire gauche. Je serais devenue stérile. Tout ça par honte de consulter un gynécologue. Tout ça parce qu'à 20 ans, on ose pas montrer son intimité à un professionnel.

J'encourage vivement les femmes et les jeunes filles à aller chez leur gynéco. Et ne croyez pas que mon expérience est un cas isolé. C'est de plus en plus fréquent et surtout chez les jeunes.

Les symptômes ? Il y en a très peu : règles douloureuses et abondantes et rapports sexuels douloureux.
C'est le cas de nombreuses femmes et on ne se dit pas qu'on a une bèbète de 10cm dans le bide pour autant. Pour ma part, j'avais ces symptômes accompagnés d'autres : constipation mais j'allais souvent uriner. La raison : ce kyste écrasait ma vessie et appuyait sur la fin de mon colon. Il prenait toute la cavité se trouvant derrière l'utérus et il écrasait ce dernier. Je n'aurais jamais su tomber enceinte malgré mes écarts de pilule (oui je n'étais pas très régulière).

Aujourd'hui, je suis passée à une autre méthode de contraception : l'implant. Stressée de ce risque que je prenais avec la pilule, aujourd'hui plus de souci !

J'ai encore des douleurs, mais musculaires. Je ne peux porter quelque choses de trop lourd sans avoir mal. Et j'ai évidemment une cicatrice qui fait 18 cm (j'avai 17 agraphes en fait).

Je n'ai plus qu'une seule crainte : le jour où j'ai un enfant, ma plus grande peur sera la césarienne. Je ne comprend pas comment des milliers de femmes la supporte. C'est insoutenable. Mais je pense que le bonheur d'avoir un enfant enlève ce mal. Moi je n'avais rien.

Voila. Merci de votre attention et... Allez chez le gynéco nondidjû !!!

:D


Merci pour ce message de prévention, malheureusement, les forumeuses d'ici (pas toutes) ne vont pas au gynéco parce qu'elles ont souvent eu affaire à des incompétents qui mettaient tout leurs problèmes sur leur surpoids :? Ce n'est pas vraiment une question d'être pudique ou pas (bon y'a aussi de ça, mais c'est pas la raison première, on va dire)
35 ans Partout et nulle part 409
Au fait, bienvenue :D
68 ans nice 3117
Oui , ton message est utile !

Par contre j'ai eu une cesarienne, et il ya 25 ans, et ok, le reveil fut douloureux mais ça n'a pas duré - le lendemain je marchais , et je me suis meme lavé les cheveux avec l'aide de mon mari (j'avais l'impression de sentir mauvais :) )

tu as du tombé sur des droles de zebres pour souffrir comme ça
40 ans France : Lille 3505
Message pas au bon endroit (j'ai cliqué pour qu'il soit déplacé en bonne place ;) )

Par contre comme dit Schaun Das Schaff les Vlriennes ne sont pas refroidi par leur pudeur mais plutôt par le fait qu'elles peuvent assez souvent lire ou sont en mesure d'écrire sur le fait qu'elles sont tombées sur des gynécos et autres médecins pas forcément grossophobes (mais la plus part quand même un peu) qui font énormément de remarques sur le poids et font preuve de bien peu de tact et de psychologie .
48 ans Suisse 768
Je plussoie très fermement: il est indispensable d'aller chez le gynéco régulièrement!!!

Il y a des choses beaucoup plus méchantes qu'un kyste, et totalement asymptomatiques, qui ne peuvent être détectées que par une visite annuelle chez un gynéco.

Je comprends que pour certaines, la peur du médecin grossophobe joue un rôle, mais j'ai quand même souvent vu sur ce forum des messages où l'ignorance totale le disputait à l'inconscience, et le poids n'y était pour rien.
A
40 ans 3124
Merci de nous avoir raconter ta douloureuse histoire, j'espère que ça va mieux maintenant?

En effet, il est important d'aller chez un gynécologue que ce soit pour effectuer un frottis, vérifier qu'il n'y a pas d'anormalité dans le vagin et pour la palpation des seins...
V
74 ans 5070
On ne le dira jamais assez le gynécologue est indispensable! Ton expérience a été douloureuse mais que ce serait il passé si tu n'avais pas été consulter?
Merci pour ce témoignage.
Et bienvenue sur le forum!
P
40 ans Nice 21965
il y a peut etre des nanas ici qui sont tombées sur des incompetents mais il y en a aussi qui ont peur du gyneco

mon histoire est differente de la tienne mais je la raconte aussi : ma mere m'a amené voir une gyneco vers 15 ans, ca a ete une torture mais j'ai bien fait d'y aller car on m'a demandé un papillomavirus qui a ete soigné à temps et si il ne l'avais pas ete je serais sterile aujourd'hui car contrairement à l'auteure du post, il y a des maux gyneco qui sont invisibles mais tout aussi dangereux
35 ans Sambreville, Belgique 6
Je comprend ce qui a été décris plus haut avec les médecins "grossophobes". Je me rappelle d'une visite médicale scolaire où le médecin m'a ausculté deux minutes et m'a relevé un grain de beauté suspect et puis m'a dit, d'un ton naturel, "et je suppose que le surpoids c'est depuis toujourzs et qu'on ne va rien faire pour y changer ?"

Ou deux mois après mon opération de ce kyste, j'ai été très malade et que mon médecin traitant était en congé. J'ai du appelé le médecin de garde. Je lui ai signalé mon opération, on ne sait jamais avec les médicaments qu'il pouvait prescrire. Et vous savez ce qu'il m'a dit ???? "Et votre gynécologue n'a pas profité de cette intervention pour vous faire une gastroplastie (placer un anneau à l'estomac) ? J'étais tellement malade que je n'ai pas relevé cette insulte. Mais que savait-il de moi ? De si je suivais un régime ou quoi. Et comme si on opérait un kyste ovarien et qu'on faisait cette intervention en plus ? En plus je l'ai vraiment pris mal parce que, certes je suis en surpoids, mais bon faut pas exagérer !! Je pèse 95kg pour 176cm, je suis pas en obésité morbide !! Et puis même si je l'étais, ça ne se fait pas !!

Je comprend cette peur des femmes mais bon, malgré cela, il FAUT aller consulter le gynéco. Je vois ma soeur, elle a 27 ans et elle n'a jamais été !!! C'est dangereux.

Si je n'avais pas été consulté je serais stérile aujourd'hui (ou ça n'aurait pas tardé). Pensez-vous que le regard des autres vaille à ce point la peine ???
3431
J'ai commencé à consulter une gynécologue vers 22 ans je crois.
C'était mon médecin généraliste de l'époque qui m'avait convaincue de me faire examiner régulièrement, bien que je n'avais pas de problème particulier.
A l'époque, je ne consultais pas de gynéco par pudeur.
Pour me convaincre, mon médecin m'a raconté que lorsqu'il était externe dans un hopital, il a suivi une jeune patiente atteinte d'un cancer du col de l'utérus je crois. Elle n'avait que 25 ans lorsqu'elle est morte. Il m'a dit que si son cancer avait été décelé plus tôt, elle aurait pu vivre.
A
38 ans Caen 6651
coucou

j'espère que ton message sera lu par celles qui ont peur d'être soigner (oui car un médecin ne juge pas... faut juste s'en convaincre et baffer ceux qui disent n'importe quoi sous prétexte qu'ils ont bac+7 ou je sais pas quoi)

personnellement, ma maman a deux filles et, pour elle, ça a toujours été impensable qu'on est des rapports sexuels sans consultation gynécologique

donc j'espère que, comme ma maman, les mamans d'aujourd'hui qui ont des adolescentes leur parleront et les accompagneront chez le gynécologue une fois qu'elles seront devenues des femmes qu'elles aient 12 ou 22 ans (oui, y a pas d'âge pour découvrir la sexualité et ses problèmes, faut que les mamans s'en rendent compte ça fait partie de l'éducation à mon avis)
V
74 ans 5070
Almarita a écrit:
coucou

j'espère que ton message sera lu par celles qui ont peur d'être soigner (oui car un médecin ne juge pas... faut juste s'en convaincre et baffer ceux qui disent n'importe quoi sous prétexte qu'ils ont bac+7 ou je sais pas quoi)

personnellement, ma maman a deux filles et, pour elle, ça a toujours été impensable qu'on est des rapports sexuels sans consultation gynécologique

donc j'espère que, comme ma maman, les mamans d'aujourd'hui qui ont des adolescentes leur parleront et les accompagneront chez le gynécologue une fois qu'elles seront devenues des femmes qu'elles aient 12 ou 22 ans (oui, y a pas d'âge pour découvrir la sexualité et ses problèmes, faut que les mamans s'en rendent compte ça fait partie de l'éducation à mon avis)


La consultation gynécologique c'est pas forcément lié à l'activité sexuelle, mais plutôt à la puberté, même sans avoir de rapport j'allais consulté.

Le gynéco n'est pas que celui qui donne la contraception.
A
38 ans Caen 6651
non je suis bien d'accord avec toi

mais bon c'était pour dire que la famille c'est utile pour te guider et te faire aller chez le gynéco aussi naturellement que j'ai un médecin de base quoi
V
74 ans 5070
Almarita a écrit:
non je suis bien d'accord avec toi

mais bon c'était pour dire que la famille c'est utile pour te guider et te faire aller chez le gynéco aussi naturellement que j'ai un médecin de base quoi

ça j'suis bien d'accord, déjà quand les mamans en parlent ouvertement avec leurs filles, ça aide à se sentir plus à l'aise ;)
B I U


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