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La sécurité des consommateurs dans les centres de bronzage
Les bancs solaires sont-ils sûrs?
Si les bancs solaires ont une grande popularité depuis 1985, ils ont connu un véritable boom au début des années ‘90. Environ 30% des femmes entre 15 et 35 ans et 8% des hommes de la même tranche d’âge font usage du banc solaire. Dans près de 80% des cas, ces dispositifs sont utilisés pour bronzer, la relaxation étant évoquée en second lieu. Avoir un teint hâlé pendant toute l’année est de plus en plus en vogue. Etant donné que le soleil n’est pas souvent au rendez-vous dans notre pays, le public se tourne vers les bancs solaires. Mais cela comporte certains dangers.
Les effets des rayons UV sur l’organisme
Il est possible de distinguer 3 sortes de rayons UV suivant leur longueur d’onde: les rayons UVA, UVB et les rayons UVC. Ces derniers sont les plus puissants mais aussi les plus dangereux. Que les rayons UV proviennent du soleil ou qu’ils soient émis par un banc solaire, cela ne fait aucune différence pour la peau.
Les effets des rayons UV sur l’organisme dépendent du type de rayonnement UV.
Les rayons UV peuvent nuire à la peau. Ils peuvent notamment :
- provoquer un vieillissement précoce de la peau (UVA);
- affaiblir le système immunitaire (UVA);
- stimuler la pigmentation (UVA et UVB);
- à trop fortes doses, brûler la peau (surtout les UVB);
- provoquer des maladies aiguës et chroniques des yeux, tels que la kératine, connue également sous le nom d’ophtalmie ou conjonctivite, et le glaucome ou la cataracte;
- favoriser l’apparition de cancers de la peau, dont le plus dangereux est le mélanome malin.
En cas d’exposition excessive aux rayons UV, on peut assister à des modifications ou à l’apparition de combinaisons chimiques anormales sur l’ADN, qui peuvent à leur tour provoquer des modifications dans le comportement de la cellule. La division cellulaire ainsi que la duplication de l’ADN anormal peuvent entraîner le cancer de la peau.
Le nombre de mélanomes malins s’est accru de manière constante au cours des dernières années. En 1989, on dénombrait 229 cas chez les femmes et 123 cas chez les hommes ; en 1997, ces chiffres sont passés respectivement à 371 et 231.
D’un point de vue scientifique, il est difficile de nier encore l’existence d’un lien entre l’exposition au rayonnement UV et l’apparition de certaines tumeurs. Il reste maintenant à déterminer avec précision quels types des rayons UV contribuent à accroître le risque d’apparition de mélanomes. Autrefois, il était généralement admis que les UVA étaient totalement inoffensifs. Les avis semblent beaucoup plus nuancés aujourd’hui car il a été montré que ces rayons UVA sont plus dangereux qu’on l’imaginait.
Il est cependant difficile de prouver qu’il existe un lien direct entre l’usage de bancs solaires et le risque de mélanomes.
Pour se défendre contre les effets néfastes de ces rayons, notre organisme dispose de mécanismes de défense naturels permettant à la peau de supporter le rayonnement UV.
Ces mécanismes sont l’épaississement de la peau, la pigmentation, les mécanismes de régénération des cellules cutanées (qui réparent les dégâts sur l’ADN) et le système immunitaire (qui peut reconnaître les cellules endommagées et les éliminer).
Le fait de bronzer n’empêche pas notre peau de brûler.
Il faut donc garder à l’esprit que les dégâts sur l’ADN et le fait de bronzer sont toujours liés !
A petite dose, les rayons UV peuvent également avoir des effets positifs sur notre organisme, notamment la production de vitamines D et une influence positive sur certaines affections cutanées, comme l’eczéma et le psoriasis.
La loi trop souvent bafouée
La loi Charlier, adoptée en 1999 et réglementant l’exploitation des centres de bronzage, impose entre autres la présence, dans chaque solarium, d’une personne ayant reçu une formation adéquate afin d’informer et d’encadrer le consommateur. Celle-ci doit remettre au client un document à signer reprenant les mesures de précaution. En outre, la loi oblige chaque centre de bronzage à afficher des informations lisibles et à refuser l’entrée aux mineurs de moins de 15 ans. Les exploitants des centres solaires se soucient manifestement de la loi comme de leur premier coup de soleil, puisque dans 95 % des solariums visités, les enquêtrices n'ont pas reçu le moindre document décrivant les mesures de précaution, un panneau d'avertissement n'était clairement affiché que dans 1 établissement sur 4 et, trois fois sur quatre, les mineurs de 13 et 14 ans participant à l'enquête ont pu accéder sans problèmes au banc solaire !
Conclusion: de manière générale, il convient de déconseiller l’usage des bancs solaires. A défaut, les utilisateurs doivent apprendre à en faire un usage responsable.
Source: Crioc, communiqué de presse 27/03/2002 et TEST-ACHATS :
Enquête dans les centres de bronzage (Test-Santé 48, avril-mai 2002)
Les bancs solaires sont-ils sûrs?
Si les bancs solaires ont une grande popularité depuis 1985, ils ont connu un véritable boom au début des années ‘90. Environ 30% des femmes entre 15 et 35 ans et 8% des hommes de la même tranche d’âge font usage du banc solaire. Dans près de 80% des cas, ces dispositifs sont utilisés pour bronzer, la relaxation étant évoquée en second lieu. Avoir un teint hâlé pendant toute l’année est de plus en plus en vogue. Etant donné que le soleil n’est pas souvent au rendez-vous dans notre pays, le public se tourne vers les bancs solaires. Mais cela comporte certains dangers.
Les effets des rayons UV sur l’organisme
Il est possible de distinguer 3 sortes de rayons UV suivant leur longueur d’onde: les rayons UVA, UVB et les rayons UVC. Ces derniers sont les plus puissants mais aussi les plus dangereux. Que les rayons UV proviennent du soleil ou qu’ils soient émis par un banc solaire, cela ne fait aucune différence pour la peau.
Les effets des rayons UV sur l’organisme dépendent du type de rayonnement UV.
Les rayons UV peuvent nuire à la peau. Ils peuvent notamment :
- provoquer un vieillissement précoce de la peau (UVA);
- affaiblir le système immunitaire (UVA);
- stimuler la pigmentation (UVA et UVB);
- à trop fortes doses, brûler la peau (surtout les UVB);
- provoquer des maladies aiguës et chroniques des yeux, tels que la kératine, connue également sous le nom d’ophtalmie ou conjonctivite, et le glaucome ou la cataracte;
- favoriser l’apparition de cancers de la peau, dont le plus dangereux est le mélanome malin.
En cas d’exposition excessive aux rayons UV, on peut assister à des modifications ou à l’apparition de combinaisons chimiques anormales sur l’ADN, qui peuvent à leur tour provoquer des modifications dans le comportement de la cellule. La division cellulaire ainsi que la duplication de l’ADN anormal peuvent entraîner le cancer de la peau.
Le nombre de mélanomes malins s’est accru de manière constante au cours des dernières années. En 1989, on dénombrait 229 cas chez les femmes et 123 cas chez les hommes ; en 1997, ces chiffres sont passés respectivement à 371 et 231.
D’un point de vue scientifique, il est difficile de nier encore l’existence d’un lien entre l’exposition au rayonnement UV et l’apparition de certaines tumeurs. Il reste maintenant à déterminer avec précision quels types des rayons UV contribuent à accroître le risque d’apparition de mélanomes. Autrefois, il était généralement admis que les UVA étaient totalement inoffensifs. Les avis semblent beaucoup plus nuancés aujourd’hui car il a été montré que ces rayons UVA sont plus dangereux qu’on l’imaginait.
Il est cependant difficile de prouver qu’il existe un lien direct entre l’usage de bancs solaires et le risque de mélanomes.
Pour se défendre contre les effets néfastes de ces rayons, notre organisme dispose de mécanismes de défense naturels permettant à la peau de supporter le rayonnement UV.
Ces mécanismes sont l’épaississement de la peau, la pigmentation, les mécanismes de régénération des cellules cutanées (qui réparent les dégâts sur l’ADN) et le système immunitaire (qui peut reconnaître les cellules endommagées et les éliminer).
Le fait de bronzer n’empêche pas notre peau de brûler.
Il faut donc garder à l’esprit que les dégâts sur l’ADN et le fait de bronzer sont toujours liés !
A petite dose, les rayons UV peuvent également avoir des effets positifs sur notre organisme, notamment la production de vitamines D et une influence positive sur certaines affections cutanées, comme l’eczéma et le psoriasis.
La loi trop souvent bafouée
La loi Charlier, adoptée en 1999 et réglementant l’exploitation des centres de bronzage, impose entre autres la présence, dans chaque solarium, d’une personne ayant reçu une formation adéquate afin d’informer et d’encadrer le consommateur. Celle-ci doit remettre au client un document à signer reprenant les mesures de précaution. En outre, la loi oblige chaque centre de bronzage à afficher des informations lisibles et à refuser l’entrée aux mineurs de moins de 15 ans. Les exploitants des centres solaires se soucient manifestement de la loi comme de leur premier coup de soleil, puisque dans 95 % des solariums visités, les enquêtrices n'ont pas reçu le moindre document décrivant les mesures de précaution, un panneau d'avertissement n'était clairement affiché que dans 1 établissement sur 4 et, trois fois sur quatre, les mineurs de 13 et 14 ans participant à l'enquête ont pu accéder sans problèmes au banc solaire !
Conclusion: de manière générale, il convient de déconseiller l’usage des bancs solaires. A défaut, les utilisateurs doivent apprendre à en faire un usage responsable.
Source: Crioc, communiqué de presse 27/03/2002 et TEST-ACHATS :
Enquête dans les centres de bronzage (Test-Santé 48, avril-mai 2002)