Vayavaya a écrit:En somme, c'est dans les moments où les crises frappent à la porte que je dois lutter.
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...Où y aller sans lutter et en t'autorisant à te regarder pour une fois avec compassion et tendresse ?
Celui qui nage à contre courant dans une rivière se fatigue plus que celui qui nage dans le sens du courant.
C'est un peu pareil ici : lutter contre soi même demande plus d'énergie que d'aller dans le sens de soi-même
Ces crises ont un sens, elles sont là aussi quelque part pour te protéger de quelque chose d'autre qui te fait terriblement peur
Ca demande donc un travail sur soi-même, plutôt long en général, pour comprendre de quoi on se protège et comment on peut faire autrement.
Donc à mon avis, mieux vaut le faire en se chouchoutant, en se bichonnant et en se choyant plutôt qu'en se culpabilisant et en se montrant dure avec soi-même
Pour moi aussi Princesse Zelda, la nourriture me faisait l'effet d'une drogue : pendant que je mangeais, je ne pensais plus à rien d'autre, l'angoisse s''éloignait et je mettais un peu de douceur dans ma vie pendant un bref instant, avant que la culpabilité ne prenne le relais.
Le premier pas a été d'accepter que cette manière de manger pouvait m'apporter du réconfort et m'apaiser, et ensuite de chercher comment trouver ce réfonfort autrement et ailleurs.