Hello Pomdereinette :D
Alors ma première césarienne je l'ai mal vécue.
En effet, j'étais très branchée au départ accouchement supernaturel, sans péridurale. Nous avons fait une préparation à l'accouchement dans un centre très nature. En gros pendant ma grossesse j'étais quasi sûre qu'avec le mental j'arriverais à ouvrir mon col et maitrisant la douleur :P .
Et rien ne s'est passé comme prévu. Je n'étais pas pour un déclenchement vu que cela augmente le risque de césarienne, mais au 10ème jour après le terme, j'étais bien controlée et on a vu qu'il n'y avait plus beaucoup de liquide amniotique et en plus j'avais de l'albumine.
Le lendemain après une journée difficile de contractions (on ne pouvait pas me poser de péridurale avant une dilation à 3 m'a-t-on dit, pour ne pas augmenter les risques de césarienne) enfin à 15 h on me pose la péridurale, un moment de répit, je reprends espoir et là tout d'un coup changement de ton, souffrance foetale, décision de la césarienne en urgence, j'étais achevée! J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de faux.
Puis naissance de Samuel qui heureusement allait bien. Mais ensuite j'ai pleuré pendant 3 jours (pas en continu, mais j'étais triste) je me sentais nulle j'étais convaincue que cela était de ma faute, en plus l'allaitement était une catastrophe et je l'ai raté aussi. Quand j'ai enfin pu sortir de l'hôpital j'ai pu compter sur le bon sens de mon mari qui lui était hyper fier de moi, il n'avait pas la sensation d'un échec et ne voyait que le côté on a fait ce qu'il fallait et il m'a convaincue. Petit à petit, j'ai bien passé dessus et je ne disais plus j'ai une césarienne, mais j'ai accouché par césarienne ce qui est une grande nuance pour moi.
Pour mon deuxième enfant j'ai changé de gynéco car je voulais tenter un accouchement par voie basse, il n'y voyait pas d'inconvénient. Le destin s'en est mêlé puisque au 6ème mois j'ai attrapé la listéria et par conséquent une méningite. Je suis restée 2 semaines à l'hôpital et à la suite de cela, mon gynéco pourtant très nature m'a dit qu'il pensait que c'était mieux de faire naitre mon fils par césarienne car il avait beaucoup souffert pendant la méningite et qu'il ne voulait prendre aucun risque.
Là du coup, je l'ai très bien pris et il a même pris la décision de le faire naitre à la 37ème semaine, j'avais confiance en lui puisque c'était un médecin réputé non interventionniste sur le sujet.
Après nous avons eu un problème d'hémorragie à la naissance de mon second fils, mais heureusement tout s'est bien terminé.
Je me suis très bien remise psycholoqiquement de cette deuxième naissance et je me suis sentie très différente de la 1ère fois.
Maintenant après tout ce temps, la naissance de mes enfants reste un beau souvenir, je n'ai gardé que cet émerveillement de la découverte et d'ailleurs je ne précise pas dans la conversation que j'ai eu 2 césariennes, si cela se prête et qu'on me pose la question, car l'importance pour moi c'est d'avoir eu mes enfants et non pas la manière dont ils sont nés.