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Existentialisme, perception de sa vie, de son avenir ? ...

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Je prefere quand meme le nuttela
40 ans 91/45 2454
On peut pas tout avoir .. :roll: [/b]
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Crabe59 a écrit:
oh,regardez le pauvre Nounours;il vient se plaindre de sa vie sur le forum,ensuite il vient me donner des leçons? mdr.

8)


C'est une passion de s'enfoncer chaque jour un peu plus ?

Non parce que sinon dis le moi, je relève le défi !

Je t'enfoncerai chaque jour encore plus ;)
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Et si tu flood trop tu risque le ban. Soit moins bete. Lache le premier. Etle " fight" prendras fin..
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Route66 a écrit:
Et si tu flood trop tu risque le ban. Soit moins bete. Lache le premier. Etle " fight" prendras fin..


Ta capacité à te croire supérieur me fera toujours glousser de rire.

Mais, on sait tout les deux ce qu'il en est.
R
39 ans Paris 1624
Pour revenir à ton 1er post, je ressens un peu la même chose.
Je me pose souvent des questions existentielles, qui ne mènent pas à grand-chose.
La société, la politique, l'économie, bref les problèmes du monde, tout ça ne m'intéresse pas... A tel point que si l'on me demande le nom du 1er ministre, il ne me vient pas tout de suite à l'esprit, je dois y penser plusieurs secondes avant de répondre. Ca en sidère quelques-uns, mais je me contrefous de leur avis.

La misère du monde, les attentats ? Ca ne me touche pas vraiment. C'est évidemment triste et regrettable, mais m'apitoyer sur ça ne m'aidera pas à payer mes factures.
Je me préoccupe de ma famille, de quelques personnes qui me sont proches - ou pas, d'ailleurs, mais je n'ai aucune foi en l'être humain, et n'en ai jamais eu. Pourtant je n'ai pas spécialement souffert dans ma vie, mais je ne me sens pas à ma place dans ce monde, de manière générale.

Citation:
Qu'avez-vous ressenti quand vous vous êtes projeté dans votre avenir ? Quelle conclusion en avez vous tiré ? Êtes vous satisfait de tout cela ?

Ma foi, je suis fonctionnaire et j'ai toujours plus ou moins su que je le serais. C'était mon objectif de le devenir, pour les avantages que ça apporte, et le fait de pouvoir changer de poste voire de ville assez facilement. "La vie la moins contraignante possible", c'est ce que je répondais quand on me demandait le genre de vie que je voulais.
Mon objectif a été atteint plus vite que prévu, donc j'attends le jour où j'en aurai plus que marre de Paris pour m'en aller.
Je suis satisfaite de cette situation parce que je considère qu'un travail c'est purement alimentaire. Je ne ramène pas de taf chez moi, je n'ai pas d'angoisse à l'idée d'aller bosser, pas trop de pression. Je précise toutefois que fonctionnaire ne signifie pas glandeur, dans mon service nous sommes très chargés et avons des contraintes de temps inébranlables, mais j'aime ça. On dit que tout travail mérite salaire, mais l'inverse est également vrai (je refuse d'être payée à rien faire).

En revanche, je ne me projette pas au-delà de 40 ans. En fait, j'ai toujours eu l'intime conviction que je ne vivrai pas vieille, c'est un peu comme une évidence pour moi, et cette idée ne m'a jamais effrayée.
Le monde ne peut aller qu'en s'empirant. Les médias, la politique et surtout les religions ne sont que de la manipulation des masses.
En outre, je suis la dernière d'une grande famille. Une longue vie signifierait perdre tous mes proches les uns après les autres, donc si je peux y échapper ça m'arrangerait. :roll:

Je ne suis pas anarchiste pour autant, sans règles ce serait encore pire. Je ne suis pas non plus dépressive, mes journées sont très majoritairement agréables. C'est simplement comme ça que je fonctionne, et comme dirait un ami, "j'emm*rde joyeusement ceux à qui ça déplaît :D " ^^

Enfin voilà, j'ai l'impression de m'être égarée dans mes propres réflexions :lol:
Bref, tout ça pour dire que oui, je me sens détachée du monde, mais je ne le vis pas mal pour autant :)
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En fait, j'ai lu y a un moment t'a réponse, j'ai du partir faire un autre truc et j'ai complétement zappé :s

Je te remercie te de réponse déjà ^^

Puis ensuite, je sais pas trop quoi dire, j'évolue un peuplus chaque jour mais bon, j'arrive toujours pas à me projeter dans le futur, et ça me bloque plus ou moins au quotidien. ( moins que plus heureusement)

Mais je suis du genre à me poser trop de question, bien que ça aussi ça change au fer à mesure du temps, des choses que j'apprends et des expériences que je fais.
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Je ne peux pas réfléchir à ce genre de questions sans aller trop loin.

Quand on me demande "Que penses-tu de l'avenir de notre société", je vois l'avenir de notre société, l'avenir de l'humanité, l'avenir de la planète, et puis plus rien.

Tu parles d'existentialisme : à une époque, ces questions me perturbaient également, je me demandais ce que je faisais sur Terre, quel était le but de la vie, pourquoi se lever le matin finalement ?
C'est là que mes crises d'angoisse ont commencé. Je me dis que si la vie conduit inévitablement à la mort, la vie elle-même disparaîtra un jour, nous, les plantes, les animaux ; et quand on se dit que quoi qu'on fasse, on finira tous par être "effacés" (nous, notre descendance, même notre héritage ; à part quelques exceptions, plus personne ne se souvient des gens qui vivaient dans l'Empire Romain, et même ces quelques personnes seront peut-être oubliées un jour) ...
Quel est le but de l'existence quand on sait que le monde est pareil qu'on soit là ou pas ? (et quand je dis "pareil", je veux dire de manière générale, en terme de but et de fin, que nos parents soient tristes ne va pas empêcher le Soleil de détruire la Terre un jour)

Ces questions ont commencé à me perturber à l'âge de 18 ans.
C'est à ce moment-là que j'ai maudit mon athéisme (si j'avais pu sauter dans une religion à pieds joints je l'aurais fait pour échapper à mes démons, mais malheureusement ou heureusement on ne choisit pas sa foi, je ne pouvais me forcer à croire à quelque chose alors que j'étais persuadé d'autre chose).
Je me faisais des crises d'angoisse "existentielles", où je passais des heures entières à pleurer, terrorisée à l'idée de "disparaître" un jour (moi, mes descendants, mon héritage intellectuel, comme si je n'avais jamais existé ...)

Puis j'ai trouvé "ma" solution : ne simplement plus y penser.
Quand les gens parlent de la mort, je m'en vais ; quand ils parlent de religion ou du paradis, je change de sujet.

Du coup, je ne réfléchis plus non plus sur le but de ma vie, ni sur le but de la vie en général ; je sais que je vais mourir un jour (ça me terrifie), je sais que tout ce que je peux faire pour ne pas disparaître (temporairement, parce que ça arrivera fatalement un jour), c'est perdurer en ayant des enfants (héritage physique et intellectuel) et en marquant les gens autour de moi (compter pour eux).
Et à côté de ça, j'essaie d'occuper le maximum de mon temps à être heureuse :D

Quant aux questions sur la société, et l'humanité, j'ai beaucoup de recul par rapport à ça, je me dis que ce qui arrivera arrivera, que je ne suis qu'une goutte d'eau dans l'océan et ce n'est pas moi qui choisit le sens des marées.
C'est peut⁻être égoïste, voire lâche, mais je me dis que ma vie est trop précieuse pour que je la gâche à défendre des principes ou des gens qui eux m'enfonceront dès qu'ils pourront (oui, je n'ai pas une grande opinion de l'humanité non plus).
2630
:evil: Et merci pour le sujet !
Je ne fais plus de crises d'angoisse à propos de tout ça, mais je vais quand même être déprimée pour le reste de la soirée !

:lol:
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Ca va mieux maintenant ? :lol:

Je me retrouve un peu dans ce que tu dis aussi, mais je suis pas sûr de pouvoir être " calmé " seulement en évitant le sujet, enfin ta solution quoi, j'ai besoin de vraie réponse, donc, je pense que je vais quand même ralentir la cadence un peu, et puis je verrais au fil du temps ce que je trouve :roll: ^^
46 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Juste comme ça pour rien dire :)

http://img9.imageshack.us/img9/2415/mosquitot.th.jpg
46 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Zut raté, trop pitit :lol:

http://img9.imageshack.us/img9/2415/mosquitot.jpg
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NouNours_D a écrit:
Ca va mieux maintenant ? :lol:

Je me retrouve un peu dans ce que tu dis aussi, mais je suis pas sûr de pouvoir être " calmé " seulement en évitant le sujet, enfin ta solution quoi, j'ai besoin de vraie réponse, donc, je pense que je vais quand même ralentir la cadence un peu, et puis je verrais au fil du temps ce que je trouve :roll: ^^


C'est malheureusement ta seule option : si les réponses étaient (uniques, d'abord), écrites et accessibles, ce serait certainement plus simple ; mais ce n'est pas le cas, et finalement on ne pourra jamais avoir de vraies certitudes sur rien (des certitudes "avec preuves", parce que des convictions, oui ça chacun peut avoir les siennes).
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DDounette a écrit:

Je suis d'accord avec l'idée ; ce qu'il faut se dire aussi, c'est que là, le moustique a un impact malgré sa petite taille, mais il met aussi sa vie en danger pour ça.
En tant qu'humain aussi, on peut choisir de sacrifier sa vie à une cause, et là on peut être entendu en tant qu'individu ; mais ça implique d'en faire sa priorité dans la vie, voire d'être prêt à mourir pour ça.
46 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Il est obligé de mettre sa vie en danger, faut bien qu'il mange ;)
B I U


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