Pour revenir à ton 1er post, je ressens un peu la même chose.
Je me pose souvent des questions existentielles, qui ne mènent pas à grand-chose.
La société, la politique, l'économie, bref les problèmes du monde, tout ça ne m'intéresse pas... A tel point que si l'on me demande le nom du 1er ministre, il ne me vient pas tout de suite à l'esprit, je dois y penser plusieurs secondes avant de répondre. Ca en sidère quelques-uns, mais je me contrefous de leur avis.
La misère du monde, les attentats ? Ca ne me touche pas vraiment. C'est évidemment triste et regrettable, mais m'apitoyer sur ça ne m'aidera pas à payer mes factures.
Je me préoccupe de ma famille, de quelques personnes qui me sont proches - ou pas, d'ailleurs, mais je n'ai aucune foi en l'être humain, et n'en ai jamais eu. Pourtant je n'ai pas spécialement souffert dans ma vie, mais je ne me sens pas à ma place dans ce monde, de manière générale.
Citation:Qu'avez-vous ressenti quand vous vous êtes projeté dans votre avenir ? Quelle conclusion en avez vous tiré ? Êtes vous satisfait de tout cela ?
Ma foi, je suis fonctionnaire et j'ai toujours plus ou moins su que je le serais. C'était mon objectif de le devenir, pour les avantages que ça apporte, et le fait de pouvoir changer de poste voire de ville assez facilement. "La vie la moins contraignante possible", c'est ce que je répondais quand on me demandait le genre de vie que je voulais.
Mon objectif a été atteint plus vite que prévu, donc j'attends le jour où j'en aurai plus que marre de Paris pour m'en aller.
Je suis satisfaite de cette situation parce que je considère qu'un travail c'est purement alimentaire. Je ne ramène pas de taf chez moi, je n'ai pas d'angoisse à l'idée d'aller bosser, pas trop de pression. Je précise toutefois que fonctionnaire ne signifie pas glandeur, dans mon service nous sommes très chargés et avons des contraintes de temps inébranlables, mais j'aime ça. On dit que tout travail mérite salaire, mais l'inverse est également vrai (je refuse d'être payée à rien faire).
En revanche, je ne me projette pas au-delà de 40 ans. En fait, j'ai toujours eu l'intime conviction que je ne vivrai pas vieille, c'est un peu comme une évidence pour moi, et cette idée ne m'a jamais effrayée.
Le monde ne peut aller qu'en s'empirant. Les médias, la politique et surtout les religions ne sont que de la manipulation des masses.
En outre, je suis la dernière d'une grande famille. Une longue vie signifierait perdre tous mes proches les uns après les autres, donc si je peux y échapper ça m'arrangerait. :roll:
Je ne suis pas anarchiste pour autant, sans règles ce serait encore pire. Je ne suis pas non plus dépressive, mes journées sont très majoritairement agréables. C'est simplement comme ça que je fonctionne, et comme dirait un ami, "j'emm*rde joyeusement ceux à qui ça déplaît :D " ^^
Enfin voilà, j'ai l'impression de m'être égarée dans mes propres réflexions :lol:
Bref, tout ça pour dire que oui, je me sens détachée du monde, mais je ne le vis pas mal pour autant :)