34 ans
350
Voila je reviens un peu aux nouvelles... Toujours le soir à des heures tardives, quand j'ai faim ou que je me sens rejetée...
Je dois reconnaitre qu'il y a quelques avantages à cette brusque perte de poids... Il en faut bien à travares toute cette merde... Mon regard a changé sur moi, j'ai un peu plus confiance en moi et ça se voit. Les autres hommes (et certaines femmes) me regardent aussi d'un autre oeil, je peux commander ce que je veux au mac do ou prendre un paquet de gateau sans etre jugée dans la rue (et sans me juger moi même), je peux me coudre de jolies fringues de taille standard juste par plaisir (et non plus parce que je n'ai pas le choix) et même refaire du lèche vitrine.
Mais ce sont là quelques maigres compensations par rapport à ma souffrance psychologique et physique. Je refais des analyses de sang la semaine prochaine. J'essaye de remanger un peu plus mais à chaque fois je tombe dans le comptage de calories, et mon copain (avec qui j'habite) ne m'aide pas vraiment à manger équilibré, donc pratiquement tous les soirs, le repas fini dans les toilettes... Et la nuit je suis tenaillée par la faim (normal puisque je n'ai plus rien dans le ventre)...
Je suis obsédée par ce qui entre dans ma bouche. Je ne pensais vraiment pas que ça finirait ainsi. Je sens mon hyperphagie en période de latence, comme si elle n'attendait que de resurgir, la preuve en est que pour le dernier repas que j'ai fait avec ma famille où je me suis autorisée de ne pas vomir j'ai mangé une quantité assez importante de nourriture (moins qu'avant puisque la satiété arrive plus vite, mais quand même).
Niveau psychologique je ne sors plus de chez moi à moins d'y etre forcée, mes amis s'inquiètent pour moi (j'étais quand même une petit fétarde avec eux avant tout ça). Je me sens mieux dans mon corps mais moins dans ma tête. J'ai envie de tout contrôler mais j'ai l'impression que ce n'est plus moi qui contrôle. Mes journées ne sont que suite de comptage de calories et vomissements, la balance a pris le contrôle de ma vie, et la solitude n'aide vraiment pas. Je perds c'est bien, je prends je suis encore plus mal. J'ai envie que ça s'arrête et en même temps je veux continuer à perdre. Oui, je suis toujours en accord avec mon idée d'aller voir un diététicien quand j'aurais atteint tel poids, et honnêtement j'ai hate d'y être, que le cauchemar se termine.
Je me renseigne un peu sur les centres de rééducation alimentaire mais ça semble couter cher, ou etre loin, ou les deux! Je vais voir si je peux le passer sur ma mutuelle parce que je ne peux pas me permettre de dépenser de telles sommes.
Voilà, c'était quelques nouvelles pommées d'une nana pommée.
Je vous souhaite une bonne fin de nuit ou une bonne journée!
Je dois reconnaitre qu'il y a quelques avantages à cette brusque perte de poids... Il en faut bien à travares toute cette merde... Mon regard a changé sur moi, j'ai un peu plus confiance en moi et ça se voit. Les autres hommes (et certaines femmes) me regardent aussi d'un autre oeil, je peux commander ce que je veux au mac do ou prendre un paquet de gateau sans etre jugée dans la rue (et sans me juger moi même), je peux me coudre de jolies fringues de taille standard juste par plaisir (et non plus parce que je n'ai pas le choix) et même refaire du lèche vitrine.
Mais ce sont là quelques maigres compensations par rapport à ma souffrance psychologique et physique. Je refais des analyses de sang la semaine prochaine. J'essaye de remanger un peu plus mais à chaque fois je tombe dans le comptage de calories, et mon copain (avec qui j'habite) ne m'aide pas vraiment à manger équilibré, donc pratiquement tous les soirs, le repas fini dans les toilettes... Et la nuit je suis tenaillée par la faim (normal puisque je n'ai plus rien dans le ventre)...
Je suis obsédée par ce qui entre dans ma bouche. Je ne pensais vraiment pas que ça finirait ainsi. Je sens mon hyperphagie en période de latence, comme si elle n'attendait que de resurgir, la preuve en est que pour le dernier repas que j'ai fait avec ma famille où je me suis autorisée de ne pas vomir j'ai mangé une quantité assez importante de nourriture (moins qu'avant puisque la satiété arrive plus vite, mais quand même).
Niveau psychologique je ne sors plus de chez moi à moins d'y etre forcée, mes amis s'inquiètent pour moi (j'étais quand même une petit fétarde avec eux avant tout ça). Je me sens mieux dans mon corps mais moins dans ma tête. J'ai envie de tout contrôler mais j'ai l'impression que ce n'est plus moi qui contrôle. Mes journées ne sont que suite de comptage de calories et vomissements, la balance a pris le contrôle de ma vie, et la solitude n'aide vraiment pas. Je perds c'est bien, je prends je suis encore plus mal. J'ai envie que ça s'arrête et en même temps je veux continuer à perdre. Oui, je suis toujours en accord avec mon idée d'aller voir un diététicien quand j'aurais atteint tel poids, et honnêtement j'ai hate d'y être, que le cauchemar se termine.
Je me renseigne un peu sur les centres de rééducation alimentaire mais ça semble couter cher, ou etre loin, ou les deux! Je vais voir si je peux le passer sur ma mutuelle parce que je ne peux pas me permettre de dépenser de telles sommes.
Voilà, c'était quelques nouvelles pommées d'une nana pommée.
Je vous souhaite une bonne fin de nuit ou une bonne journée!