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le lycee

34 ans 1324
Aucun problème non plus, je me prenais parfois des remarques, mais je restais bonne dans certains sports, donc non, rien de traumatisant. Et puis des fois, je me dis que  
si je retrouvais (ceux qui ont vraiment été méchants), ils auraient sacrément honte d'avoir agi ainsi (enfin s'ils sont devenus des gens bien, si ce sont des connards...)
39 ans Avignon 420
Pour ma part, pareil que la plupart d'entre vous, au collège j'étais toujours la dernière choisie dans les équipes de sport co, les gens n'hésitaient pas à dire "oh non pas la grosse avec nous", souvent je faisait remplaçante et essuyais des moqueries ou insultes quand à ma non performance.

Passé au lycée, j'en ai eu marre, j'ai pu choisi mes propres sports qui n'étaient plus imposés.
Et la je coiffais au poteau tous les kéké de la classe en natation et en tir à l'arc. Et je me débrouillais pas mal en tennis de table, tennis et escalade.

J'avais choisi des sport individuels ou en binôme pour ne plus être le "boulet" et de pouvoir montrer ce que je valais dans les sports qui me plaisaient ;)

Par contre pour l'habillement, pas de soucis, malgré que je faisait déjà 90kg à 16ans, je n'hésitait pas à me mettre a poil et a prendre une douche devant les crevettes de 40 kg qui n'osaient pas changer de tee-shirt de peur qu'on vois un bout de leur peau ^^ les filles minces étant plus complexées que moi, du coup elle s'en foutaient que je me change ou pas ^^

Voila voila j'espère que j'ai pu t'aider un peu ;)
P
33 ans 17
Dieu que je compatis !

Je suis passée par là aussi, sauf que mon prof n'était absolument pas compatissant, que du contraire. Je fais des l'asthme et je suis allergique au Ventolin, donc je vous laisse imaginer les crises. La prof disait toujours que je faisais semblant et n'a pas hésité à me laisser m'évanouir en plein milieu de la cours.

Moi aussi j'ai eu droit au fait d'être choisie dernière, et les moqueries qui vont avec "Oh non, pas la grosse vache, on va perdre encore !"
Jusqu'à-ce que vienne la période de volet et de basket. Petite Potatos ne court pas vite, mais petite Potatos joue bien. On finissait par se battre pour m'avoir. Surtout pour les services au volet, où l'un des principaux qui se moquaient de moi s'est pris le ballon dans la tronche.

Il y a eu aussi la période de javelot... Je suait sang et eau pour avoir la technique de lancé. Un des mecs qui jouait au foot plus loin s'est moqué en disant "Aller ma grosse, essaie un peu de me lancer le petit bââââââtonnnn" et d'un coup, ça motive, le javelot est passé à 10 cm de sa tête ^^

Le cross, on y avait droit aussi ! J'étais toujours dernière, aucun prof ne surveillait puisqu'ils restaient avec les premiers et le parcours se faisait en ville. J'ai été agressée deux fois, heureusement que je sais viser les valseuses des messieurs.

Bref, le lycée, c'est la grosse m**de ! On le subit et vaut mieux jouer les grandes gueules. Je me suis laissée faire pendant des années et je ne me suis rebellée que les deux dernières années et j'aurais du le faire avant. J'ai finis par rigoler de moi-même, et fermer leur clapet aux autres.

Courage ! Ca finit par passer, et les écoles supérieures sont totalement différentes !
36 ans 251
Bizarrement, au lycée ça s'était déjà un peu calmé pour moi (pourtant j'étais bien plus grosse qu'au collège, où je n'étais qu'en surpoids, à la différence du lycée où là j'étais carrément obèse)
Il faut dire qu'on avait la chance d'avoir des sports comme badminton, ping pong (...) ou danse en optionnel (les mecs prenaient foot). Pour les sports de raquette on jouait avec les équipes qu'on voulait donc je restais avec mes potes et pour la danse, comme on passait les uns devant les autres, il n'y avait pas de moquerie (trop peur de s'en prendre en retour j'imagine...).
Pour les vestiaires, comme quelqu'un l'a dit plus haut, tout le monde est centré sur ses complexes personnels... comme me l'a fait remarquer mon psy, croyez-vous vraiment que les minces n'ont pas de complexes ? Ils sont juste moins décelables mais ils existent, tout comme les nôtres. Donc il ne faut pas non plus penser que les autres sont parfaits et qu'ils sont à l'affût de nos défauts H24. Et sois sûre que s'ils sont à l'affût de nos défauts, c'est justement parce qu'ils sont méga complexés et qu'ils essaient de se rassurer comme ils peuvent en traquant les disgracieusetés (ou vus comme tels) des autres. Piètre technique, à mon avis.

Je pense en tous cas que rester dans un coin à sautiller d'un pied sur l'autre, tout gêné en attendant d'être choisi, c'est carrément rédhibitoire. Je me rappelle qu'il y avait une fille, toute mince mais très bizarre, pas sociable du tout, un peu gnan gnan, qui portait sa gêne sur son front... même moi "la grosse" j'étais choisie avant elle (enfin, moi j'étais la peste et elle le choléra...). Je pense que c'est avant tout la confiance en soi qu'on dégage qui importe et qui fait la différence... :)
26 ans Nancy 1
Je suis exactement dans le même cas que toi, dès que je pense au sport j'ai la boule au ventre. J'aimerais bien être dispensé, mais je ne peux pas, donc je prends sur moi mais j'ai du mal. Dans les sports collectifs je me bats pour montrer que je peux réussir mais bon...

Tout ce qui ne tue pas rends plus fort!
G
38 ans 53
Hello,

J'ai vécu à peu près la même chose que beaucoup d'entre vous apparemment... Les cours d'EPS ne m'étaient pas forcément agréables, j'étais effectivement systématiquement la dernière "sélectionnée" dans une équipe. Je n'étais pas forcément douée, mais je faisais de mon mieux et je suis souvent (mais pas toujours) tombée sur des profs encourageants qui considéraient ces efforts.

Les vestiaires, ça allait. Je m'arrangeais pour porter des choses longues, de manière à enlever le pantalon en premier sans que l'on voit mes fesses, ensuite je passais le tshirt par dessus mon haut, retirais les manches du premier, passait mes bras dans celles du deuxième, et hop, le tshirt de sport était mis et je n'avais qu'à retirer le haut par l'encolure (habile :D). Aujourd'hui, j'ai encore certains réflexes, mais plus celui-ci!! Cela étant, je n'en suis pas à me ballader en sous vetement dans les vestiaires comme le font certaines dans les salles de sport :D

Mais ce n'est pas au sport que j'ai le plus souffert bizarrement, mais en dehors... En 2nde je suis devenue la tête de turc de ma classe. J'en ai beaucoup souffert et 12 ans plus tard j'en ressens encore les séquelles dans ma vie professionnelle et dans ma vie privée. Je vois une psy mais je crois que c'est un travail de longue haleine car je n'en vois aujourd'hui que très peu les effets...

Le pire c'est qu'à l'époque je me voyais énorme. Sauf que je faisais à peine 72kg pour 1m72... lol et un petit 42... Je donnerai n'importe quoi pour refaire ce poids là. Bref, le lycée a été une véritable torture pour moi.
31 ans 13
Moi j'ai eu de la chance alors. Mes prof d'EPS étaient très gentils. Ils m'encourageaient comme le reste de la classe d'ailleurs. Enfin je n'étais pas la seule filles un peu ronde donc sa dois aider :p. Sauf un garçon qui se moqué de moi mais sa a pas durée longtemps après que je lui aie mis la pâtée au judo lol
34 ans La Ville Rose 2324
Pas de souci pour moi lors du changement dans les vestiaires. Y'a peut-être eu des moqueries ou des regards mais je n'ai rien vu alors.

En revanche j'étais parmi les derniers choisis en EPS, pas top pour le moral. Et mes profs ( à part un ) étaient de pauvres nazes qui faisaient des remarques qui donnaient pas du tout envie de tester ses limites ou de croire en ses capacités. Trop de névrosés dans ce milieu !

J'ai toujours pensé à l'après-lycée pour me donner un peu de courage. J'ai toujours voulu partir loin et tout recommencer socialement, c'est ce que j'ai fait. Bon courage :)
B I U