Bonjour à tous.
Tout d'abord, pour ceux qui me conaissent un tout petit peu (et même pour les autres), sachez que je continue à venir régulièrement sur ce forum et à
lire régulièrement vos interventions, même si j'ai revêtu ma cape d'invisibilité en terme de participation, études oblige, et puis la qualité des réponses apportées n'a de toute façon aucun besoin de ma contribution :lol:
Bref, j'espère que vous vous portez tous/toutes le mieux possible, et m'excuse déja pour le long roman qui va suivre, j'essaierais d'être la plus claire et la moins ennuyeuse possible, cependant, je traverse une période de confusion, donc pardonnez moi d'avance si je le suis (confuse), voire un peu floue ou même un tantinet contradictoire dans mes propos.
Mardi, ça fera 9 mois que je suis en couple avec A. Je l'ai en été 2012, en séjour linguistique, je suis sortie avec un ami à lui et lui avec une copine à moi (rencontrée lors du voyage, et de même pour son ami B). En rentrant en France, j'ai mis un terme à ma relation avec le garçon en question , B, et si sa relation avec la fille s'est poursuivie quelques temps, elle s'est interrompue assez rapidement. Nous sommes restés en contact pendant ce temps, de mon côté je suis sortie avec quelqu'un d'autre, T, plus les flirts en soirée, et lui a eu un bref rapprochement avec une fille et manqué de passer à l'acte avec sa meilleure amie, à cette époque là en couple.
Et puis, on se rendait compte au fil du temps de nos points communs. De tout ce qui correspondait dans nos visions des choses. Sans compter qu'on avait été présents l'un pour l'autre depuis nos ruptures respectives (avec T ma relation s'était avérée chaotique et douloureuse). On se voyait donc plutôt régulièrement, on habitait à 45 min l'un de l'autre. Puis, on s'est mis ensemble. C'était compliqué, on se voyait peu, mais les sentiments étaient bien là, du moins ils se sont installés. De mon côté, je dois avouer qu'en soirée, j'ai souvent été tentée de céder aux avances d'autres mecs, mais je n'ai jamais franchi le pas, et je précise que je n'en tire aucune fierté, y avoir pensé était déja trop.
C'est quelqu'un qui souffre d'un énorme manque de confiance en lui, au niveau physique notamment. Il est pourtant, objectivement, doté d'un beau visage, d'un corps tout à fait normal, et d'une intelligence indéniable. Il a un an de plus que moi, après avoir été brillant jusqu'en 3ème, il n'a plus rien fait (je cite) en cours, et a redoublé sa première. Il a eu son BAC de justesse, en même temps que moi donc, mais la période précedent l'examen était très dure, il était perpétuellement angoissée, et malgré des heures tentées à essayer de le rassurer, étant de nature pessimiste, il restait très anxieux quant au résultat, ce qui est compréhensible, mais en même temps soyons clairs : il n'a rien foutu de l'année. POur autant, je ne le lui ai jamais reproché, j'estime ne pas avoir à le faire, et surtout je sais que pour lui bosser n'est pas simple.
Sa non confiance en lui est aussi dûe à un "problème" bien plus intime, (ce qui m'a conduite à hésiter à poster ce poste dans la section sexo, mais le souci est que mes doutes n'ont pas à voir qu'avec ça) disons qu'à partir de la pénétration, nos ébats ne durent jamais bien longtemps , et je m'en suis rendue compte assez rapidement, et avant qu'on se mette ensemble il m'avait d'ailleurs expliqué que cela avait rendue assez catastrophique sa première expérience sexuelle. Bref, cette année, on est dans la même ville pour nos études. (je tiens à précider que quand on s'est connu, ainsi que quand on s'est mis ensemble je souffrais encore d'anorexie/boulimie, mais je m'en suis depuis sortie, et il n'a jamais rien su quant à tout ça)
Au début, une intensification des sentiments assez nette s'est fait sentir, passer du temps ensemble aidant bien évidemment. Il en est à parler de moi comme celle avec qui il voudrait faire sa vie, et je sais, je vois, je sens qu'il m'aime sincèrement. Seulement... Le temps passe, et je doute.
Il y a un fossé indéniable quant à nos maturités respectives. Il est du genre à rien savoir faire sans ses parents (pas un repproche), alors que je me suis très vite coupée des miens. Il ne fous toujours rien et récolte donc les résultats qui vont avec, et j'ai beau essayer de le motiver, de le soutenir, de lui montrer combien je crois en lui, sans JAMAIS lui dire "bouge toi le cul ou tu cours à la cata", il a beau m'assurer vouloir se prendre en main, "se construire avec moi", rien ne change. Il faut aussi préciser que de mon côté, je ne sors que très peu, en droit on a une masse phénoménale de boulot, l'ambiance est pour le moins féroce et l'écrémage est bel et bien la politique appliquée, la fac est réputée pour, ce sont des études que j'ai choisi, j'estime donc que c'est à moi d'assumer et de ne pas lui faire subir les conséquences de mon choix
. Donc je ne me plains que rarement de la masse de boulot que j'ai, je m'arrange pour toujours avoir du temps pour le voir, et je réfrène mon exaspération quand il me parle avec de grands trémolos de "sa semaine de fou" à 1 DS qui arrive, alors que j'en suis à 3/semaine + tous les TD à préparer. BREF, je prend sur moi, et j'essaye de me montrer encourageante, même si des fois son attitude est dure à vivre. Il a "extrêmement peur de me perdre", quand il fait une boulette, il s'enterre pour pas agraver le truc, et c'est à moi d'aller vers lui, de le rassurer etc.. Il est aussi assez égoïste parfois, mais par immaturité je pense. Il n'est pas venu à mes dix-huit ans, parce que sa soeur était chez eux. Le lendemain il était si mal que j'ai oublié mon chagrin pour le consoler. Et c'est comme ça pour tout. J'ai essayé, récemment, de lui parler de tout ça.
Enfin je l'ai fait. Je lui ai justemment dit que ces temps ci, avec la fac, j'étais pas top, que j'aimerais bien qu'on se voit le lendemain. Il a pas pu, il se sentait pas bien et était fatigué. je réitère ma proposition pour le lendemain. Il n'a pas pu non plus, il devait regarder le barrage france ukraine. Alors je lui ai dit ce que je lui repprochais, mais en restant douce, j'ai précisé que je l'aimais dans mon message. Il m'a dit reconnaître ses torts. On s'est vus le lendemain, et là, un autre aspect a refait surface : sexuellement, c'est compliqué.
On était plutôt bien épanouis ces derniers temps, enfin je fais vraiment de mon mieux pour qu'il prenne du plaisir, pour lui montrer que je le désire, pour qu'il prenne enfin confiance en lui (j'ai même été jusqu'à sonder mes contacts facebook pour lui prouver qu'il ne portait pas le même regard sur lui que les autres), on a expérimenté pas mal de choses, et même quant au fait que ça dure généralement peu de temps, ça s'était amélioré. Sauf que cette fois ci, ça l'a pas fait. On en a parlé, plusieurs fois, je l'ai toujours rassuré de mon mieux, je lui ai assuré que je ne le quitterais pas pour ça, mais lui est persuadé qu'à long terme ça pourrais générer un malaise qui mettrais un terme à notre relation, que je vais partir avec quelqu'un d'autre, il m'a demandé si j'avais déjà eu envie de quelqu'un d'autre.. Je lui ai répondu non, j'ai menti. Mais lui faire du mal me semble inenvisageable. Il est déja tellement peu sûr de lui, comment je pourrais le mettre plus bas que terre en lui avouant ça ? Comment je pourrais le mettre face à tout ce qui me gêne chez lui, tout ce qui me fait douter de nous, alors qu'il se place déja lui même en position d'échec, alors qu'il a si peu d'estime de lui ?
Je ne suis plus sûre de l'aimer, plus sûre d'être prête à continuer à le porter, il n'arrive pas à me rassurer, ne m'a jamais dit qu'il croyais en moi même si je le sais fier de moi, je sais qu'il est facilement jaloux, et je me demande si il ne fait pas un complexe d'infériorité par rapport à moi (je ne dis pas ça pour me mettre en avant ou me positionner comme une personne géniale, je tente de comprendre son attitude)... J'ai besoin de soutient, besoin qu'il me prouve que pour moi il est vraiment prêt à grandir, qu'il me suprenne m'étonne.. Pourtant je suis bien dans ses bras, je pense au déchirement immense que je ressentirait si entre nous ça devait s'arrêter, à tout ce que je pourrais faire pour lui.. En même je sais que je me donne de manière très entière dans les relations, et j'en viens à me demander si ce n'est pas le fait qu'il m'aime qui me plaît chez lui, plus que lui-même.. Pourtant je crois que je l'aime lui.. Enfin je me contredis, je doute.. J'ai parfois l'impression de me forcer, d'autres non, j'essaye de prendre mes distances pour réfléchir mais je ne veux pas le blesser, l'abandonner ne serait-ce qu'à moitié sans explications, enfin pardonnez ma confusion, ce doit être atrocement brouillon, mais je ne sais même plus s'il me rend heureuse..
Merci à ceux , celles, qui auront pris la peine de lire..