Merci pour vos pistes.
Je revois mon médecin cette semaine et on fera le point sur les carences en fer. La sonnette d'alarme a retenti d'ailleurs un jour où je n'étais pas loin de péter un plomb avec une classe ; j'avais mes règles et si elle ne durent pas longtemps, elles sont vraiment trèèèès abondantes. Je pense donc que ça joue aussi.
A-no, javais un stérilet au cuivre quand bb3 s'est annoncée :D depuis, je n'ai pas repris de contraceptif, on se débrouille ;) parce que je ne souhaitais pas revenir à des traitements hormonaux.
La piste des apnée sera aussi envisagée.
Le problème c'est que j'ai pas mal tiré sur la corde il y a quelques années (stress énorme, gros soucis perso, j'ai pris pas loin de 50kg en 20 ans avec quelques périodes de stabilisations, un seul régime, 6 mois de ww).
Là, avec bb3 (bbsurprise il y a 3 ans), j'ai à nouveau accumulé du retard de sommeil vu qu'elle n'a fait ses nuits qu'à 7 mois, et je me sens depuis quelques semaines (mois ?) vidée, totalement.
La piste de la dépression est vraiment la dernière que je souhaite explorer. Même si je traine depuis quelques années une forme de fatigue psychologique.
Je n'arrive à avancer que dans l'urgence, c'est à dire que je traite les aspects du quotidien quand ils se présentent, sans être capable d'anticiper. Le ménage, c'est quand je n'ai plus le choix. C'est papa qui s'occupe des lessives et de la cuisine. Pareil pour le boulot, j'avais l'habitude de m'avancer mais là, je gère au jour le jour.
Et ce qui m'inquiète et m'a amenée à consulter, c'est que pour le moment, j'ai des classes en stage. Donc je ne suis pas à fond. Mais quand ils reviendront tous, je crains de ne pas tenir.
Souvent je cherche mes mots, je suis incapable de dire le temps qu'il a fait il y a deux jours ou si tel gamin était absent la veille.
Il y a des jours où la fatigue n'est pas trop handicapante, mais d'autres fois (si les enfants ont été plus agités, si la nuit a été plus courte,...) où je ne me sens plus capable de faire face.
J'ai l'impression que plusieurs aspects se télescopent : d'un coté des facteurs objectifs de fatigue (manque de fer, sans doute apnées du sommeil) et de l'autre cette fatigue physique réelle qui bouscule l'équilibre psychologique que j'avais atteint : je n'ai plus l'énergie de me battre contre les soucis du quotidien. + le seuil psychologique de la balance, le fait pour la première fois de me sentir vraiment lourde (ce qui me fait réfléchir à l'éventualité de la chirurgie).
ça fait beaucoup en même temps. Et je n'arrive pas à dégager du temps qui serai vraiment pour moi car le cerveau ne se met pas en pause et la facteur culpabilité de ne pas faire le max pour les enfants se met en route...
Mais merci de vos retours, c'est déjà positif de réussir à poser tout ça par écrit et ça me permet de faire un peu le tri et d'envisager des solutions.
et puis, l'arrivée des 40 ne pèserait-elle pas aussi dans la balance ? :roll: