Ça fait déjà quelques points de vues et je vous remercie. Je ne voulais pas (tout de suite du moins) débattre d'un cas spécifique mais avoir différents avis avec éventuellement des exemples, le tout examiné de manière générale.
Alors ce qui s'est passé dans mon cas est parfaitement établi, les circonstances sont claires, sans aucune ambiguïté possible et je n'ai jamais essayé de déformer les faits ni de les "enjoliver" à mon avantage.
Donc ça remonte à novembre 2015 (une éternité diront certains). Je vivais une relation très passionnée et fusionnelle avec une femme depuis octobre de l'année précédente. Entre parenthèses, c'était mon record de durée, mais passons là dessus. Cette relation était idyllique, et puis un jour, ma compagne s'est mise dans la tête que j'avais une liaison avec ma collègue, celle qui était devenue son amie, ce qui était complètement faux, en plus d'être absurde. Elle savait comment j'étais, quel regard inquisitoire je portais sur l'adultère et la trahison, bref, tout ça n'avait aucun sens. Alors pendant 2 petites semaines, ça a été l'enfer. J'ai tout essayé pour lui faire entendre raison, ma collègue n'a pas été en reste, et au final, elle m'a trompé pour se venger d'une faute que je n'avais pas commise. Ironie de l'histoire : c'est juste après l'avoir fait qu'elle s'est rendue compte qu'elle s'était fait des films.
Alors je ne voudrais pas que ce sujet dérive là-dessus, mais pour moi, c'est tolérance zéro pour ce qui est des tromperies. Disons qu'il y avait 99% de chances que je la quitte (et je lui aurais fait certainement vivre un enfer si je ne l'avais pas fait). Seulement, vu que ça s'est passé dans un lieu où nous allions souvent, je ne lui ai pas laissé la moindre chance. J'avais été trompé, c'était un fait et on ne pouvait plus rien y changer, mais il était hors de question que je sois cocu, humilié et ridiculisé. Alors je me suis séparé d'elle, d'une minute à l'autre, sans aucun état d'âme. Je lui ai demandé de partir et en moins de 24 heures il n'y avait plus aucune trace d'elle dans mon appartement. Je précise tout de même qu'elle n'était pas à la rue, qu'elle avait un bon emploi et que c'est chez sa mère qu'elle est repartie. Je passe sur la rupture proprement dite, la "scène", sur tout ce qui a suivi par rapport à mes proches, sur la manière dont je l'ai vécu, etc, ce qui est sans rapport avec ce sujet.
Retour au présent..........
Ça fait un petit mois j'ai rencontré une femme autrement que pour une relation très éphémère. En fait c'est surtout elle qui m'a mis le grappin dessus. Malgré un physique qui m'avait tout de suite attiré (et bien entendu d'autres qualités très appréciables), je ne voulais pas me lancer là-dedans (la première mise en contact datait du tout début janvier) et puis j'ai "cédé", à vrai dire plus par orgueil mais je n'ai pas regretté sitôt la relation engagée.
Le samedi de la semaine d'avant (le 1er février), j'ai décidé de la présenter à quelques amis. Elle était super contente que notre relation progresse, on a fait un dîner et elle a tout de suite sympathisé avec une amie qui en soirée a tendance à trop lever le coude et à devenir bavarde. Elles ont beaucoup discuté et cette amie lui a donc révélé certaines choses me concernant, dont cette "vieille" histoire et cette rupture expéditive. C'est à partir de là qu'elle a changé. Je m'étais aperçu qu'après avoir discuté entre elles, quelque chose la préoccupait.
Après que tout le monde soit parti, elle m'a dit qu'elle était bien contente qu'on soit enfin seuls et on a fait l'amour (d'ailleurs très intensément) et je ne me doutais pas que c'était la dernière fois. Juste après, j'ai eu droit à un interrogatoire. Elle m'a raconté mot pour mot ce que mon amie lui avais dit et j'ai bien vu qu'elle n'arrivait pas à accepter que j'aie pu rompre d'un claquement de doigts avec une femme que j'aimais et avec qui j'étais depuis plus d'1 an.
Je précise, que connaissant cette amie comme si je l'avais faite, elle ne lui a pas fait ces confidences dans le but de faire mal. Je ne lui en veux pas du tout et je peux peut-être même la remercier, préférant que ce se soit passé là plutôt que dans 6 mois.
J'ai répondu à toutes ses interrogations, comment je ressentais l'adultère, que je ne laissai aucune chance (à 1% près !) à une femme qui me trompait, que la durée de la relation et/ou les sentiments qui existaient n'entraient pas en ligne de compte, et que surtout, mon amour-propre avait et serait toujours au dessus de tout. Que si c'était à refaire, je referais exactement la même chose. Elle n'a pas réussi à le digérer. Suite aux confidences de mon amie, elle avait dû comprendre qu'elle n'aurait jamais aucune emprise sentimentale sur moi et je lui ai bien dit que l'amour n'était pas un passe-partout qui permettait de faire tout et n'importe quoi et qui excusait tout sans en subir les conséquences. Et comme elle est devenue agressive et franchement désagréable, j'ai surenchéri en voulant savoir si au bout de si peu de temps elle avait déjà dans l'idée de me tromper. Là elle s'est mise en colère, elle a voulu s'en aller mais s'est aussitôt ravisée. Après avoir parlé encore un peu, on s'est finalement endormis (mais sans le moindre petit baiser), moi, pensant que la crise était passée.
Le lendemain elle est partie, me disant qu'elle avait à faire, n'ayant droit qu'à un ridicule baiser sur les lèvres. Je ne me faisais déjà plus d'illusions surtout quand elle m'a dit que cette semaine (donc la semaine dernière) elle était de nuit (elle est infirmière) et qu'elle n'aurait pas trop le temps pour qu'on se voit. Et rien jusqu'au vendredi, si ce n'est 2 ou 3 SMS insipides.
Et puis le vendredi soir elle est passée avant d'aller travailler pour me dire qu'elle avait besoin d'un break pour réfléchir. J'ai dû me retenir pour ne pas me tordre de rire parce que parler d'un break au bout de moins d'1 mois, fallait quand même oser ! J'ai ajouté quand même qu'aimant que les choses soient parfaitement claires, son break, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait mais pas avec moi. Là je n'ai pas pris de gants et je lui ai bien fait comprendre que si elle espérait que je lui coure après, elle se fourrait le doigt dans l'oeil. J'estime qu'elle a passé l'âge (49 ans) de faire des caprices. Je voyais bien qu'elle n'était pas bien dans sa tête mais que pouvais-je faire de plus ? Elle n'acceptait pas un événement passé, je ne pouvais la convaincre de quoi que se soit et je lui ai donc dit le plus méthodiquement du monde que si je n'avais pas quitté cette femme, nous ne nous serions jamais rencontrés. "Techniquement" cet argument était imparable mais il n'a eu aucun effet. Elle a fini par me dire qu'il valait mieux en rester là et je lui ai ouvert la porte puisqu'il était l'heure qu'elle y aille. J'ai bien vu qu'elle en avait quand même gros sur la patate et elle est partie en me disant que surtout, je n'essaie pas de la retenir. N'étant pas sûr et certain de la signification de cette phrase, j'ai refermé la porte. Plus de nouvelles depuis vendredi..........
Voilà. Aucune chose inavouable dont je puisse avoir honte. Aucune minimisation, aucun regret, une décision pleinement assumée à l'époque et qui serait pleinement assumée aujourd'hui si l'histoire devait se répéter.