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Zermati : groupe de parole ?

C
31 ans 6
Hello tout le monde,

C'est mon tout premier post ici.
Un appel au soutien et au partage collectifs entre rond(e)s en phase avec la théorie du Dr Zermati.

Je suis une  
femme de 27 ans, 1.70m et 90kg. J'ai un passé boulimique hyperphagique. Je travaille à prendre conscience de ma valeur, à accepter mes défauts, mes erreurs ou encore les malheurs de mon passé. Je sais que tout le pourquoi de ce travail influe sur mon coup de fourchette. Je sais aussi que j'aime manger, c'est un plaisir social et personnel, j'aime cuisiner maison. Je m'intéresse d'ailleurs beaucoup à la cuisine végétarienne et vegan.

En général, j'arrive de mieux en mieux à reconnaître ma faim. Mais il m'arrive aussi souvent de ne pas "pouvoir" dire non à un repas, alors que je sais que je n'ai pas faim mais parce que c'est un repas à table avec de la famille ou des amis. Et je sais aussi que je n'ai pas faim car j'ai trop mangé au repas précédent. Donc forcément l'équilibre ne se régule que rarement. Je sais que je dois travailler aussi sur ma satiété et respecter mes sensations alimentaires même sous "l'influence" des autres... parce qu'en vrai, les autres sont bienveillants et ne me forcerai pas à manger si je leur expliquai...


En espérant que d'autres personnes sont comme moi ici et que nous pourrons en parler régulièrement pour un suivi solide 😁

Claire
42 ans très au sud 7915
Je pense que j'aurai pu écrire ce que tu as écrit mot pour mot ou presque!
Ajouter à cela que parfois il faut manger vite ou en gérant les expérimentations gastronomiques d'un enfant de 2 ans... très compliqué de se concentrer sur mes sensations. Mais je sais que je vais devoir refaire attention à tout cela et ton post m'en donne l'envie car c'est toujours mieux en échangeant et partageant!
C
31 ans 6
Hello Reinette81 !

Ravie de lire une réponse. D'autant plus d'apprendre que tu te reconnais.
J'imagine bien que cela rajoute une certaine difficulté dans la situation que tu décris !

En définitive, je crois qu'on peut dire que l'on est influencée par le comportement des autres, qu'en dis-tu ?
Ces derniers jours, j'ai pris conscience que je donnais une importance phénoménale au regard des autres. Alors que ce dernier est majoritairement bienveillant. De part mon éducation, mes expériences etc, je me fais moi-même une fixette dessus, et ce depuis des années. Et ce n'est pas la faute des autres ! C'est moi. Et comment je (ne sais pas) gérer mes émotions.

Je crois que nous devrions travailler sur cet aspect de notre personnalité. C'est une nature, qu'il faut accepter, mais c'est aussi quelque chose que l'on peut faire évoluer dans le bon sens. Pour notre bien-être, parce que personne d'autre n'est à l'intérieur de nous. Nous sommes nos seules capitaines à bord !

Ce week-end, j'en ai parlé à un ami, comme je ne le fais que trop peu, et comme cela peut être si enrichissant quand on ose franchir le cap ! Et comme un très bon ami, il a vu clair en moi. J'ai posé des mots sur un cahier de travail sur moi, et j'ai senti que c'était un bon moment pour les lui partager.
Il était choqué d'apprendre à quel point je me dévalorise à longueur de journées et de situations. Et il a prononcé des mots qui m'ont marqué, électrocuté : "Tu es hyper positive envers les autres autant que tu es hyper négative avec toi-même". "Lorsque tu identifies que tu te dévalorises, tu devrais imaginer un ami à la place". Et effectivement, j'ai déjà commencé et les résultats sont incroyables.

Tout est prétexte à ce que mon dialogue intérieur soit violent. Je pense que j'ai trouvé le truc pour en sortir ! Tout est souvent affaire de psychologique...

Tu me diras ce que tu en penses :) !
42 ans très au sud 7915
Le comportement des autres influence oui, et celui qui dit le contraire est soit un sociopathe soit le plus influencé de tous au point de n'en avoir aucune conscience...
Jeudi j'ai déjeuné chez mes parents et j'ai profité d'être seule à table avec eux pour me centrer sur mes envies et mon appétit. J'ai mangé à ma faim mais ils étaient là à me dire tu reprends pas de ci, t'as assez mangé de ça? Bon me nourrir était aussi un moyen de déculpabiliser de l'aide que je leur ai apportée pour monter des meubles ^^
Mais j'avoue que à l'occasion j'aime être seule pour un repas.
Après je ne sais pas toi mais il y a la relation avec le gaspillage. Que ça soit ce que les autres ont cuisiné pour moi ou ce que moi même je me suis donnée du mal à cuisiner. J'ai beau me dire que mon corps n'est pas une poubelle c'est compliqué! Il y a toujours ma conscience ou une personne extérieure pour sortir le fameux "tu vas pas laisser ça quand même!" ben si...

Pour ce qui est de se dévaloriser je te comprends je fais comme toi. Je suis très bienveillante avec les autres mais avec moi même c'est une autre histoire! je suis très exigeante envers moi même.
C
31 ans 6
Hello ! :)
Merci pour ta réponse.

Alors pour l'épisode chez tes parents. Lorsqu'ils te proposent de te resservir, on peut supposer que c'est en toute bienveillance de parents qui veulent nourrir leur enfant par nécessité, par amour ? Comment te comportes-tu toi avec ton enfant à ce sujet ? :)

Sur l'aspect gâchis, oui tout à fait je suis d'accord avec toi ! D'autant plus par les temps qui courent, perso je suis très sensible à l'environnement et à ceux qui n'ont rien. Quand je suis chez moi, je vais plus être capable de ne pas finir mon assiette et mettre le reste dans un tup' au frigo ; au resto, j'ai aucune gêne à demander un doggy bag et ça arrive souvent. Et toi ?

Mais chez les autres, c'est plus délicat. Je crois qu'il faut garder en tête qu'il y a une limite : celle où le plaisir se transforme en gavage. Partons du principe que nos proches qui nous reçoivent ne souhaitent ni nous rendre malade, ni nous voir mourrir à cause d'une alimentation en surtrop (sur le long terme). Donc je pense que quand la situation se présente, on peut commencer par répondre non merci. Observer l'assemblée autour de la table, et avec un peu de chance il y en a toujours un qui se dévoue, "se sacrifie" :) ou répondre "okay mais pas toute seule" et si tout le monde fait pareil, la quantité sera plus petite donc moins gênant :)
Qu'en dis tu ?

Nous sommes donc bien d'accord sur l'aspect exigeance avec soi. Je crois qu'il faut réapprendre que personne n'est parfait, comme je t'expliquais dans mon post précédent :)
42 ans très au sud 7915
Oui c'est en toute bienveillance, mais ils mangent aussi au dessus de leur faim. Chez moi il ne faut jamais laisser quelque chose dans un plat... j'entends toujours "oh j'ai trop mangé!" quand je vais chez eux.
J'ai des souvenirs où quand je ne voulais pas manger on me bouchait le nez, du coup j'ai grandi avec la norme de trop manger. Mais ma mère était mince et mon père aussi... Je dis était car en prenant de l'âge ce n'est plus le cas et ma mère a même développé un diabète.
Pour mon fils j'ai choisi l'allaitement par rejet du contrôle de l'alimentation. En fait ne pas savoir exactement ce que mon bébé avait mangé me rassurait alors que ça angoisse beaucoup de parents. Moi je voulais qu'il se régule seul, j'ai trop vu les enfants de mes cousines être réglés par des pédiatres qui les engueulaient si les doses prescrites étaient dépassées ou pas avalées. J'ai eu la chance que l'allaitement fonctionne pour moi (jusqu'à ses 18 mois). Avec la diversification on a été OK avec mon mari: lui faire gouter de tout et pour ses 2 ans manger presque comme nous. Il a le droit de ne pas aimer mais doit au moins gouter. Et je suis heureuse de voir qu'il développe ses gouts mais surtout sait très bien se réguler. À 2 ans il goute rarement à la maison (mais bien à la crèche) car il fait des repas plus copieux. Il peut manger beaucoup mais ne c'est encore jamais rendu malade, il saute simplement le repas suivant (le gouter) et dîne léger de lui même. Il a autant d'attrait pour des frites que pour des fraises ou des tomates, il adore la soupe et les pâtes donc il se régule à tous les plans. Et ça me rassure beaucoup.

Pour le doggy bag pas vraiment besoin car on cuisine beaucoup du coup on y va peu. Quand on y va c'est plus fast food (poulets panés!!!!) car souvent je suis déçue par les plats des restos classiques car je sais les faire et parfois mieux (libanais par ex).
Pour les tuptup on en fait beaucoup, je propose aux parents de le faire et de suite ils répondent "ah oui!" mais 5 mn après ils reproposent de finir ><
Après je commence à ne plus supporter d'être forcée à finir. J'avoue avoir tellement aimé qu'on me fiche la paix avec ça pendant toute ma grossesse que depuis je n'y arrive plus. J'avais beaucoup de nausées du coup personne n'insistait et pourtant au plus fort je refusais plein de choses car impossibles à digérer pour moi, et après vers 5,5 mois ça a été le diabète geste donc là aussi paix royale ^^

Niveau exigence envers soi je viens d'avoir encore un bon rappel...
J'ai passé un concours national pour mon métier. Il y a 20 postes pour toute la France. C'est un concours hyper exigeant que je n'ai plus passé depuis des années. Je voulais voir où j'
42 ans très au sud 7915
Niveau exigence envers soi je viens d'avoir encore un bon rappel...
J'ai passé un concours national pour mon métier. Il y a 20 postes pour toute la France. C'est un concours hyper exigeant que je n'ai plus passé depuis des années. Je voulais voir où j'en étais et honnêtement le bonus salaire est bienvenue pour notre futur achat immobilier.
J'ai échoué mais j'ai progressé. J'ai eu de meilleures notes qui ont fait que j'ai raté de peu. Honnêtement je n'ai pas pu bosser ce concours car pas eu de temps avec ma vie de famille, même pas 2 semaines de boulot là où d'autres y passent des mois voir au moins 1 année. J'ai eu la moyenne partout ce qui est rare à ce concours. S'il y avait eu comme les autres années un "second tour" à l'oral j'y accédais. Mais là un seul tour à cause du Covid. Ben j'arrive pas à être fière de moi, je ne vois que l'échec alors que mon mari lui me dit être fier de moi. Une collègue qui a réussi après 3 tentatives et 6 mois à bosser à temps plein dessus n'a eu une meilleure note que dans 1 matière. Mais je ne vois que ce que j'ai pas fait, ce que j'aurai pu faire hypothétiquement mais que je sais impossible. Je me dis que dans une autre conjoncture je peux y arriver mais là je me sens nulle alors que si je rationalise je me défends bien pour un vieille qui a quasi pas préparé... mais impossible d'assimiler ça.
S
34 ans 84


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S
34 ans 84
Clalou a écrit:
Hello tout le monde,

C'est mon tout premier post ici.
Un appel au soutien et au partage collectifs entre rond(e)s en phase avec la théorie du Dr Zermati.

Je suis une femme de 27 ans, 1.70m et 90kg. J'ai un passé boulimique hyperphagique. Je travaille à prendre conscience de ma valeur, à accepter mes défauts, mes erreurs ou encore les malheurs de mon passé. Je sais que tout le pourquoi de ce travail influe sur mon coup de fourchette. Je sais aussi que j'aime manger, c'est un plaisir social et personnel, j'aime cuisiner maison. Je m'intéresse d'ailleurs beaucoup à la cuisine végétarienne et vegan.

En général, j'arrive de mieux en mieux à reconnaître ma faim. Mais il m'arrive aussi souvent de ne pas "pouvoir" dire non à un repas, alors que je sais que je n'ai pas faim mais parce que c'est un repas à table avec de la famille ou des amis. Et je sais aussi que je n'ai pas faim car j'ai trop mangé au repas précédent. Donc forcément l'équilibre ne se régule que rarement. Je sais que je dois travailler aussi sur ma satiété et respecter mes sensations alimentaires même sous "l'influence" des autres... parce qu'en vrai, les autres sont bienveillants et ne me forcerai pas à manger si je leur expliquai...


En espérant que d'autres personnes sont comme moi ici et que nous pourrons en parler régulièrement pour un suivi solide 😁

Claire





Je crois que je suis comme toi aussi! l'environnement familial amical, toute cette atmosphère a toujours fait bondir mon appétit et je pense qu'il en sera toujours ainsi pour moi
car dans ces moments la je me sens bien et tout est plaisant (même si le retour du bâton (KG) n'est pas loin)
j'ai juste appris chemin faisant et sous les coups de la vie à réguler les quantités, sur le moment, du mieux que je peux , et quand je rentrais chez moi aussi , mais ça reste toujours des efforts contraignants et frustrants
Amicalement
"Parler de ses peines, c'est déjà se consoler"
C
31 ans 6
Tu peux être fière de toi @Reinette81. Tu transmets à ton enfant les bases d'un rapport sain/normal à l'alimentation. Tu lui offres toutes ses chances de ne pas développer des failles plus tard. Dis-toi que toi aussi, tu as le droit au même traitement de faveurs, au même cadeau de la vie, à la même paix intérieure. Tu as identifié les "mauvais comportements" du passé, de part ton éducation, c'est la clé ! Maintenant, le travail est dans l'acceptation, le pardon (si ce n'est pas déjà entreprit) à tes parents qui ont "cru bien faire". Peut-être tes parents n'ont-ils pas compris pourquoi ils sont passés de minces à plus costaux... Toi, tu sais et tu as les clés. Et personne n'est parfait, et toi la première peut-être commettras-tu des erreurs, en toute humaine bienveillante que tu es :)

Comme te l'a confirmé @Lavieestbelle75 (et trop chouette de constater que vous ne pouvez que vous comprendre vu que tu es jury), on voit bien que tu es ultra exigeante avec toi-même. Et encore une fois, bonne nouvelle : tu le sais, et tu prends du recul sur tes attitudes, ton dialogue intérieur. Pourquoi pas envisager de lister tes réussites, même celles qui te semblent les plus "ridicules" au quotidien ?
Un joli carnet que tu auras choisi, 2/3 chaque jour, pendant un moment rien qu'à toi que tu t'accordes dans la journée, ne serait-ce qu'en allant te coucher. Exemple : aujourd'hui j'ai préparé un délicieux déjeuner (il parait que tu es douée en cuisine, en plus) et ma famille s'est régalée et me l'a dit, j'ai proposé à mon enfant d'aller voir un dessin-animé au cinéma et il a adoré, je suis allée me faire masser chez l'esthéticienne, je me suis offert ce cadeau rien que pour moi.
C'est un exercice que j'ai fait, qui m'a sérieusement fait prendre conscience de ma valeur, petit à petit, inconsciemment.

@Lavieestbelle75, ravie de lire que toi aussi tu es sur la même longueurs d'ondes. Tu dis donc que même si tu as trouvé le truc pour te réguler, tu perçois cela comme frustrant/contraignant ? Décris-moi pourquoi, ça m'intéresse :) Est-ce parce que tu ressens la faim et la floute ? Ton envie/plaisir de manger est très forte mais tu la réfute ?
A ce sujet, j'ai eu un bon exercice le week-end qui vient de passer. Nous avons déjeuné dimanche midi avec mes beaux-parents, et ma mère. Les deux "parties" représentent un jugement sur moi (que j'interprète en réalité), donc forte pression. J'ai été fière de moi. Nous avions préparé le déjeuner pour nos parents. Notre apéro était fantastique : cake maison végé, crackers vegan curcuma/cumin, houmous maison...

Je n'ai pas hésité à me servir jusqu'à être rassasiée car je me régalais et je savais que le reste du repas n'allait pas me plaire plus que ça. J'ai "osé" demandé à ne pas être servie pour le plat, j'ai apprécié manger un peu de fromage, et goûter le sorbet maison de ma belle-mère (que je n'ai pas fini car pas terrible, ahah). Bref, j'ai choisi de respecter mon corps. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas passé un bon moment. Oui, ils m'ont posé plusieurs fois la question, surpris, inquiets. J'ai répondu en douceur, je garde un peu de place pour le dessert (entourloupe) et c'est passé ! :)

Vous avez déjà essayé de "tenir tête" ? Et si vous voulez que je vous partage mes recettes, ahah, dites-moi. Vu que je sais que parmi vous deux, il y en a au moins une qui apprécie cuisiner :)
42 ans très au sud 7915
Merci Lavieestbelle et Clalou.
J'ai discuté avec des amies qui ont déjà tenté le concours ou de ce type du moins. Bon ben j'ai appris que j'étais parfaitement écoeurante car elles elles ont échoué avec de moins bonne notes et en ayant bossé bien plus que moi. Elles m'ont bien secouée pour me montrer que je suis vraiment injuste avec moi même, que j'ai réussi à avoir 2 autres concours de ce type quand je les ai présenté et sans bosser. Ben celui là c'est pas possible le niveau est trop haut, faut bosser. Mais j'ai les moyens de le réussir et l'une d'elle m'a même donné un super méga tutau en m'expliquant qu'à mon second enfant (on est en essais) j'aurai 2 ans pour demander une année de dispo pour passer le concours, être payée à 80% et complétée par la CAF. Que beaucoup l'ont pendant cette année là et que pour moi dans ces conditions là ça ne peut que le faire. Ça m'a remotivée et fait prendre conscience de comment mes amies me voient et c'est pas comme moi je me vois.

"Vous avez déjà essayé de "tenir tête" ? Et si vous voulez que je vous partage mes recettes, ahah, dites-moi. Vu que je sais que parmi vous deux, il y en a au moins une qui apprécie cuisiner :)"
J'ai été bien obligée chez mes beaux parents pendant la grossesse. J'avais des nausées ++++, je ne supportais rien de fort, rien de trop gras et aucune odeur alimentaire post repas. Quand on allait chez eux y'avait charcuterie automatique et une fois l'intégrale canard... gésiers confits, magret séché, salade baignant dans l'huile et grattons + rillettes au cas où oO. J'ai décliné et l'homme est parti me chercher une salade au mac do après le repas, tant pis s'ils ont été vex... la grossesse a été l'expérience de dire non idem avec le saumon (en fait j'aime pas) surtout à Noel où tout le monde sort gavé de table et recommence 2H plus tard. C'était tellement top cette année là de ne pas avoir mal au bide que j'ai recommencé depuis! Et que je le fais à chaque gros repas.

Là je tiens un carnet car je lis un livre sur la garde robe parfaite et il y a des exercices pour trouver son look. Mine de rien ça m'aide beaucoup pour me sentir belle et bien. Je fais un exercice qui consiste à trouver plein de looks qui plaisent (une centaine minimum sur Pinterest par ex) et analyser qui revient régulièrement, si on a des trucs semblables dans sa garde robe. Puis analyser sa garde robe en fonction de ces repérages.

je veux bien une recette de cake salé moi, faut que je trouve des trucs à manger sur le pouce qui changent du sandwich et je suis curieuse de voir ta recette de houmos, j'en ai quelques unes en stock mais je suis toujours curieuse de voir comment font les autres! ^^
C
31 ans 6
Hello les filles,

Aujourd'hui, je vous partage ma difficulté à gérer mes émotions. Depuis deux jours, je suis prise d'une furieuse envie de manger, sans faim, sans respecter mes sensations. Un besoin irrépressible, qui ne passe pas (je me retiens pendant des heures et y pensent furieusement pendant toutes ces heures) sauf quand je cède (et couplet sur la culpabilité qui s'en suit) ou quand je sors, faire du sport surtout. Pour vous donner un niveau de stress actuellement (ces émotions que j'ai du mal à gérer autrement qu'en me jetant sur la nourriture) : hier, j'ai fait du vélo pendant 40kms. Voilà voilà. Toute une après-midi à vider mon sac à travers mes jambes qui pédalent. Résultat, une super sortie, où je suis sortie de ma zone de confort (je n'ai jamais fait un parcours aussi long, au passage), sous le soleil, de superbes spots à mi-chemin, bronzage et récompenses sur le sable face à l'océan (mon endroit préféré sur terre). Un beau cadeau que je me suis faite en somme, j'ai profité d'une belle journée d'été pour me faire du bien. Je me suis occupée toute l'après-midi, je n'ai pas pensé à manger puisque j'étais obsédée par mon objectif sportif. Parfois je me dis que je suis faite pour faire du sport, du sport intensif et régulier (pas haut niveau non plus, mais assez poussé quand même) tellement je suis capable de grande choses et notamment dans cette discipline. Pour autant, je n'arrive pas à me "bouger le cul" aussi souvent que je "devrais ?", par feignatise. Tellement plus facile de vider un pot de glace devant une série sur son canapé. Tellement réconfortant. Un réconfort de quelques minutes dont les dégâts s'affichent vite sur la balance. Contre un cadeau pour soi et une fierté de plusieurs heures dont les bénéfices se ressentent encore après. Pourquoi s'auto-tirer vers le bas quand en plus, on est capable de faire tellement plus ? Tellement bien pour soi ? Tellement nul.

En ce moment, je suis en train de me préparer à manger (et j'ai qu'une hâte c'est que ce soit prêt alors en attendant je m'occupe activement à vous écrire ce long paragraphe) alors que je n'ai pas faim. Mon cerveau, mes pensées me poussent à manger alors que... mon corps n'en a pas besoin. Vous savez, j'ai déjà fait une thérapie cognitivo-comportementale. Je suis fan du livre de Zermati qui m'a poussé à ouvrir cette conversation. Parce que je l'ai relu il y a quelques semaines. Et voilà, peu de temps après, je suis à faire une crise semblable à de la boulimie comme je faisais avant. Je veux aller mieux avec moi-même, je veux ne plus rencontrer d'obstacles de ce type et c'est précisément ce qui se passe. Mon esprit est en alerte de toutes nourritures "diaboliques" qui, tant que je ne les aurais pas ingéré, ne se calmera pas. A la différence de mes années de boulimie, je n'ingurgite pas ce que je mange, enfin je crois, je vais plus prendre le temps. Quoi qu'il arrive, la limite est dépassée dès que la nourriture est utilisée à des fins compensatoires, toutes sensations alimentaires masquées, pourvu que l'esprit se calme.

Je tenais à vous partager ce morceau de vie, qui peut faire froid dans le dos. Vous savez, j'ai énormément travaillé sur moi depuis je dirais au moins 5 ans. Entre la thérapie, d'autres thérapies, mes recherches, mes exercices. Je ne fais plus de régimes, je ne fais plus que travailler sur mon esprit. Un combat. Où la finalité est précisément que ce ne soit plus un combat. Mais une paix intérieure. Une paix si sereine que je n'aurais plus de questions à poser, ni moment de vie alarmant à partager sur un forum. Arrêter de se battre fait peur, autant que se battre l'est. C'est un cercle vicieux.

Mais je vais y arriver.
S
34 ans 84
Avec plaisir,
Reinette81 tu sembles être dans une dynamique positive et combative, pour ma part il n y a que ça qui vaille (le courage et l'abnégation) et même si je flanche souvent, je ne cesse de me redresser pour trouver, toujours et encore les ressources, l'alternative heureuse à mes tracas
Clalou tu décris mot pour mot certaines situations que je vis ou que j'ai vécues (toujours évidemment sous des regards juges et accusateurs) et je trouve aussi de ta part, courageux d'en parler avec autant de sincérité

je trouve chouette de parler de ces situations qui nous minent,, mais j'avoue qu'avec les temps je n'en fais plus une montagne, le poids l'appétit exacerbée, parfois incontrôlée sont comme bien d'autres choses, à réguler, à combattre sans en faire une fatalité (le regard et le jugement des autres rendent la tache complexe mais perso je fais toujours les choses pour moi et pour ceux que j'aime !! jamais pour le reste............)
professionnellement mon gout pour le travail, ma réussite ont fini par étouffer le regard des autres (ou je n'y prête plus du tout attention, je sais plus 😂) je suis seule en amour..... ça dérange plus d'un autour de moi, mais pas moi (et comme je le vis bien, je zappe )
question régime je n'en fais plus depuis longtemps ((trop d'efforts vains, de contraintes, de frustrations, de sentiments d'échec, de dépendance vis-à-vis de spécialistes ou de méthodes qui te dictent ce qu'il faut faire ou pas faire)) pas pour moi ........., sans en contester l'efficacité sur certaines personnes
la seule astuce que j 'ai trouvé et qui ma foi! sur moi! marche bien c'est de substituer les aliments, je me suis forcé à moduler mes gouts et parfois les changer radicalement (des trucs tout bêtes , fruit et jus de fruits à volonté plutôt que des glaces (je me fais des sorbets),, poisson et non viande, c'est assez simpliste
et ce qui m'aide le plus ++ c'est que je me fais tout, mes gâteaux, mes plats, mes desserts (appareils aidants sans citer de marques 😂) et même si je bosse pas mal je prends ce temps la pour cuisiner par plaisir et aujourd'hui plus par nécessité
https://www.papilleset...onfites-et-olives-noires.html/
http://cuisinertoutsim.../2017/06/carrot-cake-miso.html
http://cuisinertoutsim...14/08/cake-thon-piquillos.html
Reinette81 je te partage des blogs que je consulte (tu connais peut être) avec des recettes que j'aime

ce ne sont que des bribes de vie décousues, c'est mes petites expériences de vie perso à moi , on en a tous,
je n'ai aucune intention de minimiser les difficultés que certaines peuvent avoir à surmonter cela, les choix d'opter pour d'autres voies,
apaisée et moins tourmentée c'était mon choix de route
C
31 ans 6
Merci @Lavieestbelle75 pour ta réponse. Ce sera chouette alors de partager nos moments de vie, lorsque nous en avons besoin, si vous le souhaitez aussi. Cela m'a fait du bien de mettre des mots, "d'assumer", de le dire. C'est toujours des moments entre son corps et son mental déformé, où on a envie de se cacher. Le dire semble être une étape importante dans ce chemin. En tout cas, apprendre que tu vis la même chose, cela a un aspect rassurant... on se sent donc, encore moins seule.

Pour le côté "te forcer à moduler tes goûts", crois-tu que cela fonctionnera sur le long terme ? L'important c'est que tu y trouves ton compte, et gagne petit à petit en paix intérieure, évidemment donc si t'es bien avec ça, go on ! Comme toi, j'ai appris tout un tas de nouvelles saveurs. Et cela est passé notamment par le tout cuisiner maison. Après, je ne veux plus rien m'interdire (m'éloigner de la diabolisation de la nourriture) sauf ce qui rejoint mes convictions (limiter les protéines animales, me tourner au mieux vers une alimentation plus "healthy", bio, faite maison).
Quand la semaine dernière, je suis passée par toutes les phases "habituelles" de mes crises boulimiques (passage obligé, comme un rituel, subway, mcdo, glace ben n' jerrys cookie dough, éventuellement sushis, etc)... j'ai fini par me dire : cet espèce de rituel, tout cumulé, dans l'urgence, l'envie irrépressible : ne serait-ce pas signe que ces aliments, je me les interdis ? En soi, je ne crois pas véritablement me les interdire. Mais il est vrai que, si l'occasion se présente (genre un ami me le propose), je vais systématiquement dire non. Donc... je crois bien que je diabolise ces aliments qui sont certes, un-healthy, mais qui, consommé une fois de temps en temps face à une alimentation "santé", ne vont certainement pas me faire du mal.
Bilan de cette semaine de détresse : réintégrer ces aliments dans mon alimentation. Et cela devrait grandement m'aider à me détacher de ces crises petit à petit :)

Je vais aller checker tes p'tites recettes !
Je vous mets aussi, celles dont je vous ai parlé :

HOUMOUS POIS CHICHE (un gros bol)
1 boite pois chiche 400g
3 cs purée de sésame (tahin)
jus demi citron
1 cs huile olive + 1cs huile sésame
1 cs cumin
1 gousse d'ail
topping : graines de sésame/lin
-> tout mixer ensemble

CAKE POIVRON-BREBIS
Préchauffer four 180°
3 oeufs + 150g farine + 1 sachet levure + 140g cheddar + 1 poivron rouge + 150g tomme brebis + 8cl d'huile
Emincer le poivron
Fouetter les oeufs, la farine, la levure et l'huile
Ajouter dans la patte le cheddar, la tomme, le poivron
Mélanger et verser sur un moule à cake
Au four = 30min

A bientôt. Claire
42 ans très au sud 7915
Hello me revoilà après 2 semaines de vacances en mode roots camping car dans des coins tellement paumés de montagne que pas de réseau ^^

Le rituel je le comprends ici c'est trucs genre MNM'S ou Snickers le combo vanille choco caramel cacahuètes quoi. Fast food j'ai un surkiff de poulets panés genre KFC. C'est régressif ces choses là pour moi. les Ben & Jerry's aussi, le dernier Netflix j'sais plus quoi c'est une tuerie!
Là on a fait le tour des produits locaux et c'est dur de résister mais la taille du mini frigo du camping car m'y oblige! Du coup j'ai été raisonnable.
Mais aujourd'hui il a fallu faire des courses normales et je me rends compte que j'ai envie de tout et que j'ai du mal à choisir et renoncer à quelque chose. C'est comme ça que j'achète toujours plus que ce que je devais, mais j'arrive pas à corriger ça.
J'ai beau essayer de faire des menus avec listes en fonction ça ne suffit pas. Ça améliore hein mais je craque quand même devant certaines choses/ tentations.
L'interdit est sacrément insidieux et peu conscient au final je crois.
Après il y a aussi les effets physiques de certains aliments (dont le sucre et le gras) que le cerveau et les sensations qui entrent en jeu. je trouve Zermati top mais je me demande s'il ne sous estime pas les industriels dans leurs manipulations pour rendre accro et berner notre corps et surtout nos sensations. Par ex les shoot de fast food où pour moi il est impossible de ressentir le potentiel de satiété des aliments consommés. J'ai fait l'expérience que je me sens satisfaite et calée plus vite avec de la fast food maison (et en fait avec beaucoup de choses maisons).

Merci pour les liens vers les sites. Ici on est très bouquins et j'ai un Pinterest très fourni pour les recettes ^^
Ce midi j'ai fait des boulettes agneau veau à la fêta et mélasse de grenade + du riz aux pois chiches raisins herbes + salade faatouch ^^
Il en reste pas mal pour la semaine.

Niveau alimentaire je suis dans une phase où je m'accorde un fast food dans la semaine (si je laisse faire l'homme c'est 2 minimum!) et le reste c'est du fait maison (d'où le second fast food mais home made cette fois donc). Je vais tenter des conserves maison de plats cuisinés pour les moments de flemme ou ceux où nous serons trop pris par les travaux de la future maison cet hiver.
Au programme: chakchouka, légumes basquaises, sauces tomates, ratatouilles, haricots coco à l'espagnol. Et je pense tester aussi des soupes, boeuf bourguignon, sauce bolonaise, cassoulet. De quoi nous faire plaisir sans trop de frustration à ce moment là!
B I U