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Coaching pour retrouver une relation saine avec l'alimentation

43 ans Angers 1764
Hello,

En ce moment, j'ai l'impression que les programmes de coaching pullulent sur internet et il faut avouer que... Ben c'est tentant. C'est tentant quand on a l'impression de ne plus  
avancer dans son cheminement vers une alimentation plus sereine, quand on a besoin de se sentir accompagnée et soutenue, quand on est découragée..

Bref, vous aurez deviné que je ne suis pas loin de craquer. Est-ce que vous avez déjà eu recourt à ce genre de chose ? Qu'est ce que vous en pensez ?
H
56 ans Paris 917
Du coaching, pourquoi pas?
Mais tu peux aussi consulter régulièrement une diététicienne. Il me semble que ça coûte moins cher qu'un coach privé.
42 ans très au sud 7915
J'avais essayé le truc en ligne à l'époque adapté du best seller "ceci n'est pas un régime".
Grosse arnaque. Pour une somme on avait droit à l'accès aux recettes plus que dans le livre certes, mais bon y'avait pas de quoi casser 3 pattes à un canard. Il y avait des menus type (bizarre pour un non régime hein?!) et une sorte de test à faire toutes les semaines mais j'ai essayé de le faire plusieurs fois en changeant les réponses , le menu de la semaine suivante ne changeait pas en fonction des réponses. Donc personnalisation 0
Il faut se dire que derrière ces sites il y a forcément des programmes informatiques donc ce n'est jamais vraiment personnalisé.
Après je comprends que ça puisse aider certains dans une démarche de régime (avec tout ce que ça engendre comme problèmes derrière hein!) mais dans le cas de la relation à l'alimentation je vois mal comment ça peut marcher... c'est tellement humain, fluctuant que je vois mal un truc en ligne y répondre...
43 ans Angers 1764
Ah oui non, là il n'est pas du tout question d'avoir des recettes ou menu type, c'est accès pur et dur sur la relation à l'alimentation, nos limitations mentales vis à vis de ça, ce genre de choses.

Celui que je vise, c'est effectivement un programme où tu es solo avec les vidéos + autres supports de la coach mais pas de séances de coaching en direct avec elle (c'est possible mais euh... C'est uber cher donc j'oublie cette partie). Elle propose déjà du contenu gratuit sur YT et ça me parle bien voire beaucoup, c'est pour ça que je suis tentée d'aller plus loin.

Je ne suis pas sûre qu'une diététicienne puisse m'aider ou alors faudrait qu'elle ait un sacré côté psy !
H
56 ans Paris 917
J'ai déjà eu l'occasion de consulter 2 diététiciennes différentes en 2 ans et elles ont pris en compte les aspects psychologiques des raisons pour lesquelles j'ai toujours eu un rapport difficile avec l'alimentation.
Mais une diététicienne n'est pas une psy! Pas plus que le coach! Je pense qu'il faut consulter une diététicienne et en parallèle un psy.
42 ans très au sud 7915
Je trouve ta remarque très juste Hanabi, la prise en charge ne peut pas être que d'une façon. Nos troubles on les traine depuis si longtemps qu'ils sont complexes et multi factoriels. Le GROS propose des équipe dans ce sens il me semble non?

Par ici je laisse complètement tomber ce travail là ces derniers temps. C'est la foire aux nausées/ spasmes et vomissements. Niveau sensations alimentaires, envies c'est ON/OFF. J'ai perdu 3kgs en 3 semaines et là je tente un traitement, je suis KO. Je suis bien obligée de m'écouter sinon je le paie direct! Du coup je lâche prise, navigue à vue et à l'instinct 😱
A
40 ans Par ici 944
Reinette, C’est vrai je trouve aussi que c’est complexe, évolutif aussi, faut régler vite la chose , ce que je n’ai pas fait personnellement.
Actuellement je gère la chose en écrivant simplement ce que je mange. De cette façon un recul se crée. Une conscience de l’erreur apparaît aussi et il est plus aisé de se corriger. Cela ne résous pas les causes du déréglement mais on prends conscience de l’ampleur de l’erreur. Pas de déni possible.
48 ans 49
De mon coté je mange moins le soir mais me permets de bcp plus manger le matin et midi, ça marche sans effort je trouve, je mincis du coup progressivement
42 ans très au sud 7915
@Andrea74, je ne suis pas sure que l'on puisse "régler vite la chose". Quand les troubles alimentaires apparaissent ils sont déjà le symptôme de choses complexes et installées jusqu'à avoir une manifestation. Et à partir de là ça sous entend à mon sens (du moins de mon expérience) que de multiples facteurs sont en jeu et ça devient déjà très complexe.
J'ai du mal avec "erreur" "corriger ". Le TCA répond à un besoin de calmer quelque chose en soi, parfois on mange plutôt que de se faire encore plus de mal (même si on se fait du mal on pourrait s'en faire bien plus). Il y a une angoisse à calmer. J'ai du mal avec cette idée qu'il y a des bonnes et des mauvaises choses en alimentation, on ne peut pas être son propre flic indéfiniment.

En ce moment une partie de moi est en mode neuneu ascendant idéaliste. "Tu portes la vie tu dois manger sainement, être un exemple" et même à me dire que si je ne fais pas tout comme il faut je vais faire souffrir le bébé. Mais la réalité est toute autre. Je ne peux quasi rien avaler alors ce que j'avale c'est que des trucs que tout le monde qualifierai de "mauvais" "d'erreur". Du lait d'amande chocolaté, de la madeleine, des nuggets au four, des soupes (tout plein), de la glace (type ben & jerry's), des pâtes à l'emmenthal avec du jambon, des compotes et du yaourt. Est ce que c'est des bons ou des mauvais aliments? Ben en fait d'un coup le classement c'est transformé et ça me fait réfléchir.
Un "bon" aliment est devenu pour moi basiquement "un truc qui passe, qui reste et de préférence qui a un max de calories". La liste est courte...
Tu vois il y a l'idée que j'avais d'une bonne alimentation (et que tout article sur l'alimentation pendant la grossesse ne manque pas de me rappeler ) et ma réalité, autant dire le grand écart... c'est bien ou mal? Je sais pas...
A
40 ans Par ici 944
reinette81 a écrit:
@Andrea74, je ne suis pas sure que l'on puisse "régler vite la chose". Quand les troubles alimentaires apparaissent ils sont déjà le symptôme de choses complexes et installées jusqu'à avoir une manifestation. Et à partir de là ça sous entend à mon sens (du moins de mon expérience) que de multiples facteurs sont en jeu et ça devient déjà très complexe.
J'ai du mal avec "erreur" "corriger ". Le TCA répond à un besoin de calmer quelque chose en soi, parfois on mange plutôt que de se faire encore plus de mal (même si on se fait du mal on pourrait s'en faire bien plus). Il y a une angoisse à calmer. J'ai du mal avec cette idée qu'il y a des bonnes et des mauvaises choses en alimentation, on ne peut pas être son propre flic indéfiniment.

En ce moment une partie de moi est en mode neuneu ascendant idéaliste. "Tu portes la vie tu dois manger sainement, être un exemple" et même à me dire que si je ne fais pas tout comme il faut je vais faire souffrir le bébé. Mais la réalité est toute autre. Je ne peux quasi rien avaler alors ce que j'avale c'est que des trucs que tout le monde qualifierai de "mauvais" "d'erreur". Du lait d'amande chocolaté, de la madeleine, des nuggets au four, des soupes (tout plein), de la glace (type ben & jerry's), des pâtes à l'emmenthal avec du jambon, des compotes et du yaourt. Est ce que c'est des bons ou des mauvais aliments? Ben en fait d'un coup le classement c'est transformé et ça me fait réfléchir.
Un "bon" aliment est devenu pour moi basiquement "un truc qui passe, qui reste et de préférence qui a un max de calories". La liste est courte...
Tu vois il y a l'idée que j'avais d'une bonne alimentation (et que tout article sur l'alimentation pendant la grossesse ne manque pas de me rappeler ) et ma réalité, autant dire le grand écart... c'est bien ou mal? Je sais pas...

Oui je comprends ce que tu dis.
C’est en plus, très personnel.
Je me suis mal exprimée sur la rapidité. Il ne s’agissait pas de le régler vite, ce problème. Car bien entendu c’est complexe et long. Mais d’entreprendre rapidement une réflexion dès lors que l’on constate le trouble ou ses prémisses .
Pas facile quoi qu’il en soit je suis bien d’accord
A
40 ans Par ici 944
Et je comprends ce que tu dis sur le problème du terme « régler », « corriger » et que ce trouble ( personnellement j’accepte le terme « trouble » ou « problème ») soit la manifestation de besoins pur une personne. Si je t’ai bien comprise. Mais mon ressenti est que cela reste quand même à corriger s’il y a malheur dans l
‘Âme
42 ans très au sud 7915
Ah oui OK je comprends mieux Andrea74 en effet être capable de revenir sur soi si on peut le faire rapidement c'est mieux.

Par contre là où je te rejoins moins -mais c'est plus une histoire de parcours perso- c'est de pouvoir corriger des bleus à l'âme. Tu ne peux pas revenir sur les blessures (attouchement, maltraitante, négligence ou autre). Tu peux juste apprendre à vivre avec. Enfin dans mon cas. Et déjà apprendre à déterminer la place que tu laisses à ses blessures, la façon dont tu les apprivoises c'est énorme. Mais c'est peut être déjà ce que tu appelles corriger en fait...?
A
40 ans Par ici 944
Oui Reinette ce que je voulais dire c’est « corriger » au sens améliorer la façon de vivre avec les blessures et leurs séquelles. Qu’ils prennent moins d’importance. Par exemple, comme un exercice physique qui fait progresser le corps, le muscle, exercer ses bonheurs ferait progresser sa vision agréable de la vie, pour rendre les blessures moins présentes en proportion. C’est ce que j’essaie de faire.
48 ans 49
"Comme un exercice physique qui fait progresser le corps, le muscle, exercer ses bonheurs ferait progresser sa vision agréable de la vie, pour rendre les blessures moins présentes en proportion. C’est ce que j’essaie de faire."


Je pense la même chose, et j'essaie de faire cela aussi mais il faut reconnaitre que parfois, voire souvent, notre cerveau (machine à emettre des pensées en continu qui ne semble jamais fatigué de penser, preuve en est quui est capable de faire le vide dans sa tête, ?? le vrai vide) n'est pas un très bon conseiller. J'essaie donc artificiellement de le corriger et le recadrant en exerçant les bonheurs comme tu dis :-) Que faites vous pour exercer vos bonheurs par exemple ? Moi je suis très sensible au beau temps et aux arbres alors il m'arrive souvent de les contempler et admirer avec le silence autour de moi. :-)
A
40 ans Par ici 944
C’est cela ce sont ces petites choses agréables de la vie. Après je conçois que des douleurs fortes peuvent étouffer cette envie de jouir des bonheurs. Ce n’est sans doute pas si simple...

Moi j’aime me retrouver seul chez moi, le vendredi soir, me mettre à lme faire un bon repas mijoté, un bon verre de vin, regarder « Arte » (si si je vous jure)
B I U